| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]

CHAPITRE XLVIII.

CHAPITRE 48 :

TARIK
PARTIE UNE :

Le coude appuyé contre le rebord de la fenêtre, j'allume ma clope de l'autre main, attendant en perdant patiente mon frère qui devait descendre il y a déjà une bonne dizaine de minutes.

- Bah putain enfin. Trois heures que je t'attends.

- Oh comment t'abuse ! J'ai grave pas mis de temps. J'suis grave rapide comme mec. En plus t'aurais pu v'nir me chercher plus tard hein, il est que six heures là. Dit-il en me tapant dans la main

- Vas-y monte et casse pas les couilles. Dis-je en redémarrant la voiture

Il rigole avant d'entrer dans la voiture et de claquer la portière.

- Bah vas-y claque la, encore plus fort.

- Bref. On va où ? Demande-t-il en se tournant vers moi

- T'vas voir, t'as bien pris des fringues de rechange ?

- Ouais, tout dans l'sac.

- On va déjà chercher Nabil et après on bouge.

———

- Putain j'suis casser. Dis-je en sortant de la voiture

- Moi aussi. Me répond Yanis en s'étirant

- Vas-y te fous pas de ma gueule, t'as nehess toute la route. Dis-je en lui tapant l'arrière du crâne

- Eh, mais wesh, tu sais j'suis qui moi. Dit-il en se retournant vivement, se mettant en garde

J'éclate de rire en le prenant par l'épaule, nous dirigeant vers l'hôtel en face de nous.

- Eh, mais on est où là ? Répond Yanis en regardant partout autour de lui en panique

- Vas-y ta gueule et avance là. Répond Nabil en avançant vers l'hôtesse d'accueil

- Bonjour, vous avez encore des chambres de dispo' ? Demande Nabil en s'accoudant au bois du comptoir

- Bonjour messieurs, il nous reste une chambre de deux lits double.

- On va la prendre. Dis-je en prenant mon porte-monnaie dans ma sacoche

Après avoir réglé le montant, elle nous passe une carte en nous indiquant notre chambre.

- Putain, la vida de rêve toi ! Dit Yanis en se jetant sur le lit

- Vas pas péter une latte avec ton gros corps. Claque Nabil en posant son sac

- Vous êtes des batards avec moi, j'vais finir par me vexer.

- Vexe-toi, on s'en tape. Répondais-je en posant à mon tour mes affaires

- Eh mais, on reste ici combien de temps ?