CHAPITRE LVII.

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CHAPITRE 57 :

ANASTASIA

Je ferme le frigo en soufflant, posant mon front contre celui-ci, je ne bouge pas malgré le fait que Tarik entre dans la pièce, me jugeant très certainement.

- Tu fais quoi Hegouna vas. Dit-il

- Y a plus rien dans le frigo Tarik. J'ai faim. Dis-je en me redressant

- Bah écoute. Pas mon problème. Dit-il en haussant les sourcils. Manges du pain.

- Comment ça « pas ton problème » ? Répondais-je un peu trop sèchement

- Mmh.

- C'est ton frigo. Por el amor de Dios. Fait un effort Tarik.

- Wesh. J'ai rien fais, tu deuh.

- Oui t'as rien fais. C'est bien ça le problème, tu fais jamais rien.

- Eh nan, nan, nan. Commence pas hachek.

- Vas t'habiller on va faire les courses.

- Ouais, ouais. Dit-il en sortant de la pièce

C'est plus tard dans l'heure que je me retrouve à pousser le cadi blâmant Tarik lorsqu'il met tout et n'importe quoi dans le cadi.

- Tarik ? Des Pim's ? Serioso !? M'écriais-je horrifiée du paquet de gâteau qu'il a dans les mains. Orange en plus ?

- J'ai jamais goûter. Laisse-moi nan ?

- Tarik. Prends pas cette peine. Repose ce paquet. C'est dégueulasse.

- T'es sûre ?

- Certaine. C'est el diablo qui a créé ce gâteau Tarik.

- T'abuse grave la par contre.

- Oui, bon hein, mais tu me remercieras quand t'auras pas jeté ton argent par la fenêtre pour un vieux gâteau. Si c'est ça, moi je peux t'en faire pleins des gâteaux.

- Bah Ouais tu devrais. Ça devrait venir de toi-même Anastasia. Tu prends même pas un peu soin de ton homme. Je charbonne toute la journée et quand je rentre, je peux même pas mettre les pieds sous la table. T'es pas une femme à marier. Hein hein. À fuir.

- Arrête tu vas commencer à me vexer.

- Toi t'as grave d'la chance à avoir un bel homme à ton bras. C'est pas tout le monde qui a cette chance tu sais ? Continue-t-il sans daigner à m'écouter

- Ça veux dire quoi ça ? Demandais-je plus férocement

- Qu't'as d'la chance.

- Nan, ça veux surtout dire que j'suis moche !

- Habiba. T'vexe pas. J'ai toujours dit que je m'étais mis avec toi pour ton gros tar-pé.

- Mi culo te esta jodiendo* Tarik.

- J'comprends pas tout, mais j'sais qu'tu m'parles de ton cul. Et ça, ça m'plait.

- Pendejo*. Dis-je en poussant le cadi un peu plus vite pour le semer

Il me rattrape en éclatant de rire, attirant tous les regards sur nous, je lui tape le bras en voulant m'extirper de ses bras, mais lorsqu'il sert ses bras encore un peu autour de moi, j'abandonne en fermant les yeux.

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant