CHAPITRE XLVII.

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CHAPITRE 47 :

TARIK
PARTIE DEUX :

Après avoir claqué la porte de l'appartement de ma latina, je pose mon trousseau de clé avant de la chercher des yeux, légèrement irriter et sur la réserve après le message qu'elle m'a laissé. Et en entrant dans son salon, je la vois accouder contre la rambarde de son balcon, sans même qu'elle m'entende, je m'adosse contre l'encadrement en plastique de la porte vitrée, la regardant avec un plat rempli de petit four en train de se goinfrer.

- Tu vas vraiment manger toutes ses merdes ? Dis-je alors qu'elle sursaute, faisant sauter tout ses petits fours par-dessus son balcon

- Tarik ! T'as tout fais tomber... Dit-elle en se retournant, les yeux anormalement rouges

- Qu'est-ce que t'as ? Dis-je en fronçant les sourcils

Lorsque je balaye le minibalcon du regard, je tombe sur l'une de ses bouteilles d'alcool qui sont normalement ranger et remplie.

- Anastasia, pourquoi t'as bue ?

Elle souffle avant de se tourner une nouvelle fois sur la vue, s'accoudant aux rambardes, accrochant son regard sur quelque chose loin devant elle.

- Faut qu'on parle Tarik. Dit-elle d'une vois enrayer

- Vas-y, y'a quoi ?

- Tu sais pas ce que Yanis m'a rapporté ce matin ? Me demande-t-elle

- Ce matin, il est venu vers moi, tout triste en me disant qu'en ce moment ses relations avec son grand frère n'était pas top, et ça depuis quelques mois. Depuis neuf mois exactement. Tarik, tu n'as pas eu un moment tranquille entre ton petit frère et toi depuis que je suis dans ta vie. Je t'ai éloigné de ton frère inconsciemment. Tes amis avaient raison, je ne suis pas bonne pour toi, si je suis en train de t'éloigner de ton frère, imagine ce que je peux faire de plus grave !

Elle se tourne vers moi titubant légèrement avant de s'accrocher à la rambarde en métal après avoir posé l'assiette sur la table, se tenant droite pour se donner une certaine prestance.

- Après de mûre réflexion, pour le bien de tous, malgré le fait que je t'aime plus que ma propre vie, on ne peut pas continuer comme ça, toi et moi, c'est terminé. Je suis vraiment désolée, et j'espère vraiment que tu trouveras une fille bien. Bonne continuation Tarik, je t'aime... Chuchote-t-elle

Lorsqu'elle essaye de passer je lui attrape le bras, la regardant en soufflant.

- Vas te coucher, on en reparle demain quand t'auras décuvée. En plus tu pense pas ce que tu dis, vas dormir Ana'. On en reparle demain.

- Mon choix ne changera pas Tarik. On n'est pas fait pour être ensemble, je suis trop toxique pour toi. Et je pense ce que je dis. Dit-elle sérieusement

- Aller vas te coucher au lieu de raconter t'es conneries là. Dis-je en éclatant de rire

Je l'aide à marcher en la tenant par le bras avant de l'entraîner avec un peu de mal jusqu'à sa chambre. Je retire son jean lorsqu'elle s'allonge.

- Tu sais que Yanis vie réellement mal le fait que vous vous êtes éloignés ? Il est triste que son frère n'est plus aussi proche de lui qu'avant. Et tu t'es éloigné de lui, en même temps que moi je suis arrivé dans votre vie. J'suis vraiment désolée Tarik... Perdón a me... Dit-elle les yeux brillants

C'est que lorsqu'une larme coule contre sa joue que je me rends compte que, ouais, elle s'en veut vraiment, pour un truc qui n'est même pas de sa faute en plus. Je souffle avant de me mettre sur le lit et de la prendre dans mes bras.

- T'y est pour rien Bé'... J'te laisse dormir. Dis-je en lui déposant un baiser sur le front

Je ferme rapidement la porte de sa chambre avant d'aller dans le salon, essayant de me rappeler quand est-ce que j'ai passé un moment avec mon p'tit reuf. Mais putain, j'en ai aucun souvenir, ça fais des putains de mois que j'ai rien fais avec mon frère.

- Putain. Dis-je en renversant la déco qu'il y avait sur un meuble

Je souffle avant de serrer les poings, essayant au max de me canaliser.

- Et j'suis un putain clocharde à croire que j'suis chez ma pute de mère. Dis-je en ramassant ce que j'avais mis par terre un plus tôt

Je m'assois sur le canapé en attrapant mon téléphone, hésitant à envoyer un message à mon p'tit frère.

« - Yanis :
Salem, prépare ton sac demain on bouge.
T'as intérêt à être réveillé tôt toi. »

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant