Moja miłości | PLK [en pause]

Chapitre 63

12h25 13/07/20
point de vue d'Axelle

Je saluais une dernière fois ma patronne, en la remerciant pour les mois passés dans sa boutique, puis je sortais du magasin. J'avais terminé mon contrat aujourd'hui, et ça me faisait bizarre de me dire que je ne remettrais plus les pieds ici demain matin à l'ouverture.

Épuisée par ma demi-journée de travail, qui s'était résumée à transporter des cartons d'une réserve à l'autre, je marchais tranquillement, écouteurs dans les oreilles, dans les rues de Paris, jusqu'à recevoir une notification sur mon portable qui coupait l'espace d'une seconde ma musique.

De Math' ❣️ à Moi :
Je viens de finir mon rdv, tu veux que je vienne te chercher ?

De Moi à Math' ❣️:
Comme tu veux, j'allais prendre le métro sinon.

De Math' ❣️ à Moi :
Envoie ta localisation, j'arrive ❤️

Je pianotais sur mon téléphone et lui envoyais ma position, en le remerciant, avant de m'adosser contre un muret. J'attendais patiemment en jouant à un jeu sur mon portable, jusqu'à apercevoir la voiture de mon chéri qui était garée, en warning, en plein milieu de la route peu fréquentée.

Je lui fis un signe de la main et après qu'il ait déverrouillé les portes, je me dépêchais de prendre place à côté de lui. Je claquais un bisou sur sa joue, avant de m'affaler sur le siège.

Mathieu : C'était bien ta dernière journée de boulot ?

Moi : Oui, mais vraiment épuisante. J'ai dû m'occuper des cartons, ça m'a lessivé. il rit doucement

Mathieu : On doit récupérer mamie, papa et Enzo vers dix-sept heures trente, on a le temps encore, tu pourras te reposer à la maison. j'acquiesce

Mon polonais me sourirait avant de démarrer. Il me laissait choisir la musique, en me tendant son téléphone d'une main, l'autre étant sur le volant. Je lançais notre playlist et esquissais un sourire en réalisant que ça faisait des mois que je ne l'avais plus écouté. C'était un simple enchaînement de son, mais il avait malgré tout une signification, car chaque musique qui y figurait était soit une découverte pour l'un de nous deux, soit une preuve qu'on avait exactement les mêmes goûts musicaux. La réentendre me réchauffait le cœur, surtout quand les fredonnements de Mathieu, sur un son qui avait marqué mon adolescence, s'y ajoutaient.

Je posais ma tête contre la vitre et enlaçais mes doigts à ceux de me chéri, en sentant sa main sur ma cuisse. Ces petits moments là on les avait retrouvé il y a peu, mais on n'avait pas pu les savourer pleinement, car Mathieu avait passé la semaine avec son équipe pour parler de la sortir d'ENNA, qui avait enchaîné sur le tournage d'une bande-annonce, devant apparemment faire suite au dernier son de MENTAL, qu'il avait promis de me montrer en avant-première une fois dans l'avion.