Chapitre 15

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NDA : Si vous êtes sensible ou tout simplement pas à l'aise avec les scènes de violence (viol, inceste) je vous déconseille de lire ce chapitre !

NDA : Si vous êtes sensible ou tout simplement pas à l'aise avec les scènes de violence (viol, inceste) je vous déconseille de lire ce chapitre !

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Flashback

2011 Paris
point de vue d'Axelle

Il était tard, je voulais pas rentrer chez moi, ma mère et mon frère n'était pas là, il y avait juste mon père à la maison, j'étais censée rentrer avant que la nuit ne tombe et ça devait faire deux heures qu'elle est tombée. Je savais très bien qu'en rentrant soit j'avais de la chance et il dormait déjà soit j'allais me faire niquer et j'avais peur, très peur.

Il me frappait assez régulièrement, mais quand je pouvais l'éviter je le faisais. Il me terrifiait, j'avais l'impression d'être de trop dans cette famille, même si ma mère et mon frère eux m'aimaient, ma mère me le montrait, mon frère un peu moins mais quand j'avais des soucis je pouvais lui en parler.

Je ne raconte à personne le mal que mon père me fait, je me dis que ça va passer et qu'un jour on sera tous heureux et bien ensemble. Pour lui j'étais qu'une idiote sans cervelle, mais je voulais lui montrer qu'il se trompait. Je voulais qu'il soit fier de moi malgré tous, alors je travaillais un max à l'école, ce qui me valait les moqueries de mes camarades et de mon frère qui ne comprennent pas pourquoi je m'efforce à travailler autant.

Arrivée en bas de mon immeuble je sentais le stresse m'envahît, plus je montais les escaliers plus je tremblais. J'insérais avec prudence la clé dans la serrure en espérant faire le moins de bruit possible.

Raté.

J'apercevais sa silhouette dans le canapé, des cadavres de bouteilles d'alcool posés sur la table basse.
Ça va être ma fête ce soir.

Géniteur : C'est à cette heure si que tu rentres ? il ne me lança pas un regard RÉPOND ! je sursautais

Moi : Je... je n'ai pas vu le temps passé, pardon.

Géniteur : Ouais ouais c'est ça ouais. Je suis sûr que t'étais en train de te faire sauter par des plus grands du quartier c'est ça ? j'étais perdue, de quoi il parlait ?

Moi : Hein quoi ? Mais non je-

Géniteur : PARCE QUE TU OSES ME RÉPONDRE EN PLUS ? TU VAS VOIR CE QUE JE VAIS TE FAIRE SALE PUTE il se leva d'un bon, me gifla, m'attrapera par les cheveux me mis à terre et commença à me battre de toutes ses forces JE SUIS L'ADULTE ICI TU M'ÉCOUTES ET ME RESPECTE C'EST CLAIR ?

Moi : ...

Géniteur : C'EST CLAIR ?? ses coûts redoublèrent jusqu'à arriver à mon ventre où il y avait encore des marques de ses coûts

Moi : Oui pardon, je recommencerais plus.

J'avais envie de pleurer mais je devais rester forte, pour lui monter que ça m'atteignait pas, alors qu'en vrai je souffrais.

Géniteur : T'ES QU'UNE PUTE, T'AS MÈRE AURAIT DU AVORTÉE, TOI J'TAIME PAS J'T'AI JAMAIS AIMÉ ET JE T'AIMERAIS JAMAIS T'ENTENDS ? T'ES PAS MA FILLE !

Ses coups me faisaient mal, il arrêta quelques secondes pour enlever sa ceinture et continua de me fracasser avec, la boucle se cogna plusieurs fois contre mon visage, il ne tapait jamais à cet endroit d'habitude.

Je pensais déjà au dégât que ça allait laisser sur mon corps et quelle excuse bidon je devrais sortir à mon frère et à ma mère.

Après plusieurs minutes je me sentais partir, j'avais l'impression de mourir.
C'est donc comme ça que ma vie allait se finir ? Entre les mains de mon « père » ?
Je n'arrivais pas à retenir plus longtemps les quelques larmes qui se logeaient dans mes yeux et elles coulèrent sur mes joues avant que je ne me sente propulsée sur le canapé, ce qui me ramena à la réalité.

Géniteur : Tu l'as bien mérité de toute façon. T'es une grosse salope qui se fait sauter par tout les gars de cette foutu cité, c'est à moi de profiter maintenant.

Ses mains se positionnèrent sur ma poitrine, je restais figée. J'essayais de me débattre, de crié mais rien, je n'y arrivais pas, je me sentais vidé de toute énergie. Au même moment je sentais mon haut valser à l'autre bout de la pièce, lui laissant la vue sur mes petits seins de jeune adolescente.

Géniteur : Tu dis rien à personne sinon je te tue, de toute façon personne te croira. T'es en âge pour assouvir mes désirs de toute façon et ta mère se fait trop vielle.

Aucuns mots n'arrivaient à sortir de ma bouche.
C'est quand je le sentais s'insérer en moi qu'une douleur monstre parcourait tout mon corps, j'aurais préféré qu'il continue de me frapper, la douleur dans mon entre jambes était atroce.
J'étais simplement spectatrice de mon viol, j'essayais même plus de me débattre, je le laissais faire, plus vite il aura fini, plus vite ça sera terminé.
Un liquide chaud je répandais sur mes cuisses, je jetais un rapide regard dans leurs direction et j'y vis du sang, mais il ne s'en préoccupait pas et continuait sa petite affaire.

Au bout de quelques minutes qui me parurent une éternité je le sentais se retirer, mais l'affreuse douleur, elle, était toujours présente.
J'avais perdu une petite quantité de sang, qui s'était écoulé au sol.

Géniteur : Je savais que t'étais une timpe. Nettoie ça et va te coucher, tu parles de ça à quelqu'un je t'étrangle de mes propres mains. Compris ? je hocha doucement la tête

Je me sentais humilié, je me détestais, je me dégoûtais, seule assise au sol, nue, en train de nettoyer mon propre sang que j'avais perdu. Il m'avait détruite, il m'avait enfoncé un petit peu plus qu'avant en me volant ma virginité.
Je m'en voulais, je m'en voulais de l'avoir chauffé, mais bon après tout je n'étais qu'une pute...

Après avoir nettoyé ce malheur, je pris une douche et éclatais en sanglots lorsque l'eau chaude entrait contact avec ma peau.
En sortant de la douche, je me séchais et pris quelques instants pour regarder mon reflet dans le miroir.
Laide, hideuse, affreuse était les premiers mots qui me venaient.
J'avais envie de mourir, je faisais honte à moi et à toute ma famille.
Je ne suis qu'une pauvre fille après tout, qui voudras bien de moi hein? Qu'elle homme voudrait marier une chaudasse ?

Aucuns.

Allongée dans mon lit, la lumière des lampadaires de dehors pour seules lumières et les bruits de la vie de nuit en fond, je repensais à mon cauchemar, je culpabilisais, qu'est-ce qu'on penserait de moi hein ?

J'éclatais en sanglots, en sachant que dès le lendemain je devrais faire semblant que tout va bien, alors que c'était faux.

Je n'avais que treize ans mais j'avais l'impression qu'une partie de moi c'était éteinte ce soir, qu'Axelle la fillette avait basculé dans le monde des grands, de force.
Pour moi il m'avait volé une partie de mon enfance. Il m'avait tué de l'intérieur en laissant mon corps comme une coquille vide.

S'il l'avait fait une fois, il le referait sans doute et je n'aurais jamais la force de revivre ça.
C'est avec un profond dégoût de ma personne et une douleur atroce au bas du ventre que je me laissais tombé dans les bras de Morphée.

Moja miłości | PLK  [en pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant