Axelle, ayant été abusé par son géniteur dans le passé, revient sur Paris avec son frère, Brahim, après avoir passé six ans au Canada. Revenir pour porter plainte contre la personne qui avait détruit sa vie n'allait pas être simple, mais une promess...
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12h10 17/07/20 point de vue d'Axelle
J'attrapais un paquet de chips dans le rayon des apéritifs et le posais avec le reste de nos courses. Mathieu faisait avancer le chariot et s'arrêtait devant les différents alcools proposés par le magasin.
Nous étions invités à un barbecue ce midi, et même si la première rencontre entre la famille Pruski et moi ne c'était pas si bien passé, j'étais contente de pouvoir les revoir une seconde fois, espérant que nous nous entendrions mieux.
Depuis le fameux déjeuner où j'avais fait la rencontre de la merveilleuse Tante de Mathieu, Tata Rosie, nous étions revenu dans la demeure familiale chaque matin pour voir le programme de la journée, mais souvent il était sans nous. Alors le reste de la semaine s'était résumé à découvrir une tonne d'endroit sympa et quelques sorties restaurants avec Enzo, David et Hanna, nous n'avions fait aucune activité avec le reste de la famille. J'aimais bien quand mon chéri jouait au guide touristique, mais j'avais une petite pointe au cœur en voyant qu'il n'avait absolument pas imaginé notre voyage comme ça. J'essayais de faire de mon mieux pour me faire intégrer mais c'était vraiment compliqué, j'avais l'impression de parler à un mur et mis à part David, Enzo, Hanna, Stéphanie et deux trois cousins de Mathieu, personne ne m'avait réellement adressé la parole. Nos échanges consistaient en un « bonjour » à l'arrivée et un « bonne soirée » au départ.
Je voulais essayer de me faire apprécier et c'était aussi pour ça que j'avais un peu forcé la main à Mathieu pour qu'il accepte ce barbecue.
Il n'avait pas voulu au début, en voyant le message qu'avait envoyé je ne sais plus laquelle de ses cousines sur leur groupe WhatsApp, prétextant que si je retournerais là-bas, pour déjeuner, ils allaient trouver un moyen pour me rabaisser et me dire que notre couple n'était pas assez solide. Mais je m'en fichais. Je savais maintenant que ma relation avec mon polonais n'avait rien à craindre, qu'on s'aimait plus que tout et que l'avis de ses proches ne lui importait plus. Puis au fond j'espérais sincèrement que ce dernier repas nous rapprocherait tous un petit peu les uns des autres.
Mathieu : On a tout, non ? Chips, cacahuètes, noix, fromage, soda, alcool. il cite en regardant le contenu du chariot Il manque rien. La viande et les accompagnements sont déjà là-bas.
Moi : Ouais, c'est tout bon, on peut y a aller. je lui souris
On passait rapidement nos articles sur le tapis roulant de la caisse, avant de payer et de tout ranger dans le coffre de la voiture de location. Je partais ranger le caddie et rejoignais Mathieu dans la voiture, en m'asseyant du côté passager. Il démarrait et je m'occupais de lancer notre playlist. Nous arrivions à destination une bonne demi-heure plus tard et j'aidais Mathieu à porter les courses jusqu'au jardin, là où avait déjà commencé la préparation du repas.