Chapitre 71

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Persé 

Je n'arrivais pas à croire que dans tout le luxe que le royaume d'Hadès pouvait avoir, les deux jumeaux d'Arès vivaient dans l'endroit le plus reculé et si abandonné. J'avais du parcourir plusieurs kilomètre à pied parce qu'il n'y avait pas de route assez large pour une voiture. Luminosa était restée à la limite avec la voiture à attendre tout en s'assurant que personne ne tente de me retrouver ou me contacter. Je lui avais laissé mon cellulaire, ce qui n'était surement pas une bonne idée, mais c'était la meilleure façon de ne pas me faire suivre. La seule chose que j'avais était un petit écouteur qui était lié à Luminosa qui m'indiquait la route à prendre.

-Tu es toujours que c'est une bonne idée ce que tu fais? me demanda-t-elle en me suivant à distance.

-Non, mais je dois le faire, dis-je en sautant par-dessus un tronc d'arbre qui était tombé au sol.

Tout était sombre et vert douteux comme dans un marécage. Je continuais sur ma route malgré les bruits étranges qui m'entouraient.

-Je sais que tu vas me détester pour ce que je vais dire, mais je la coupa avant même qu'elle ne termina sa phrase.

-Luminosa, je suis une grande fille, s'ils l'avaient appris que j'allais faire cela toute seule, tout le monde m'auraient empêcher.

Je continua mon chemin sur le route qui semblait me mener nul part. J'avais mise mes grosses bottes de caoutchouc ainsi qu'un long manteau imperméable vert kaki sachant la température bizarre de cet endroit.

-Dans peu de temps, tu devrais voir une genre d'entrée sur un autre chemin qui devrait te mener à la maison des jumeaux, m'indiqua Luminosa.

Soudainement, j'entendis un drôle de craquement derrière moi. Je me tourna brusquement pour rien voir, mais je sentais que la chose tournait autour de moi. Je pris une grande respiration pour abaisser mes peurs et inquiétudes, je restais tout de même sur le territoire des dieux de la peur, de la panique et de la terreur. Ceci sembla taire tous les sons qu'il pouvait y avoir autour de moi, l'ambiance changea rapidement et je me sentais beaucoup plus à l'aise. Les jumeaux avaient tout fait pour me faire fuir, mais leur plan n'avait pas fonctionné. J'aperçu au lieu une petite cabane avec de la lumière à l'intérieur. Étrangement, je n'avais plus de signal avec Luminosa, mais j'étais arrivée à destination. Il y avait du mouvement à l'intérieur et deux ombres semblaient bouger rapidement. Mon aura scanna ce qu'il y avait à l'intérieur, deux gros nuages noirs tenter d'orange et de rouge. Pas beaucoup de bon en eux, mais je n'étais pas vraiment venu pour me faire des amis, mais étrangement, je pouvais ressentir un stress de leurs parts. L'endroit n'était pas vraiment entretenu et la végétation avait prit le contrôle de la propriété. Je pris une grande respiration et frappa deux coups à sur la porte de bois. Rapidement, on vient me répondre et je fus surprise d'y trouver une maison complètement propre. Les deux dieux se tenaient devant moi avec les yeux grands ouverts. L'un deux avait les yeux rouge vif et l'autre orange vif.

-Enchanté, dit celui avec les yeux rouge. Je suis Déimos et lui c'est Phobos, ajouta-t-il en pointant son frère.

-Entre, dit l'autre en me regardant derrière moi. Notre père nous avait prévenu de ta visite.

J'entra dans la petite maison qui ne représentait pas du tout l'ambiance qu'il y avait à l'extérieur. Les deux dieux étaient presque exactement pareil mis à part quelques détails comme les yeux, leurs coupes de cheveux ainsi que les cicatrices qu'ils portaient. Déimos me faisait penser un peu à un viking. Il avait les cheveux rasés sur les côtés de sa tête et le reste attaché en une grosse tresse. Il portait une grande cicatrice au visage du côté gauche. Son style vestimentaire semblait aussi inspirer des barbares. Des vêtements presque fait à la main montrant ses muscles ainsi que d'autres cicatrices. Pour Phobos, son style était beaucoup plus soigné et à l'inverse de son jumeau. Ses cheveux étaient courts, mais bien placé et portait du linge beaucoup plus tendance à notre époque. Pour sa part, ses cicatrices se concentraient sur l'avant de ses bras qui étaient en évidence à cause de ses manches retroussés. Pour le physique, il n'était pas surprenant qu'ils étaient les fils d'Arès, grands, imposant, musclé, tout faisait du sens. Phobos prit mon manteau et Déimos m'invita à prendre place à la table. J'étais totalement sous le choc de leur façon d'agir avec moi et je ne pus me retenir de parler.

Olympus Gods, Partie 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant