Olympus Gods, Partie 1

Chapitre 49

Persé 

Il était plus grand que moi et je m'en rendais compte. Hadès avait enlevé son veston pour lui donner plus de place. Il était facilement capable de passer par-dessus moi pour tirer le grand bout de vitre. Je pouvais voir ses muscles forcer à travers sa chemise. Il tapa dans ses mains en se tournant pour regarder une fois de plus la pièce.

-Est-ce que tu aimes ce bureau? me demanda-t-il en s'approchant du vieux bureau qu'il y avait au centre de la pièce.

-Je crois que je vais m'en débarrasser s'il n'y a pas de problème, dis-je en croisant les bras.

Hadès roula les manches de sa chemise pour attraper rapidement le bureau et le lever dans les airs. Il traversa la pièce en ayant le bureau sur son épaule sans même forcer pour l'apporter à l'extérieur de la salle. Il revient à l'intérieur et se dirigea vers la pile de papier qu'il y avait au sol avec mon iPad. Je le laissai regarder sans dire un mot pendant qu'il examinait avec précaution ce qui j'avais fait comme travail. Il regarda un plan pendant plusieurs secondes et le tourna vers moi.

-Je crois que celui-ci est bien, dit-il en regardant autour de lui pour imaginer la pièce avec les meubles à l'intérieur.

-Oui, dis-je en m'approchant de lui pour prendre le plan dans mes mains.

C'était mon plan préféré. Mon bureau se trouvait au fond de la pièce proche des grandes fenêtres et était surélevé au niveau du plancher pour créer une séparation. Il y avait une section-bar sur le mur gauche et du rangement sur le mur droit. Au centre de la salle se trouvait une grande table pour les réunions, mais celle-ci était intelligente donc elle était dotée du meilleur système technologique pour que j'y fasse tout ce que je voulais. Mon plan était de trouver la façon de mettre un genre de puce sur les âmes pour pouvoir garder leurs traces et cette table pouvait nous montrer toute la carte du monde sombre pour pouvoir les tracer n'importe quand simplement en entrant leurs noms.

-J'aime beaucoup tes idées, dit Hadès en continuant de regarder mes papiers. Je vais faire des photocopies pour pouvoir les donner aux ingénieurs pour que les travaux commencent le plus rapidement possible.

-Merci, dis-je en lui donnant le plan que j'avais dans les mains.

-Tu sais que tu n'es pas obligée de partir si tard, tu fais ton propre horaire, dit-il en me regardant droit dans les yeux.

À ce moment, je retombai sous son charme. Ses yeux m'hypnotisaient et je sentais son aura qui venait m'entourer. Le silence s'installa entre nous deux de même qu'une sortes de tension. J'avais le goût de me jeter à son coup et de l'embrasser, mais a cette vision, le souvenir de Minthe qui l'embrassait me revient à l'esprit et me fit reprendre le contrôle. Je baissai mon regard sentant que mon aura se retirait de la sienne.

-Je sais, mais je voulais terminer ça avant de partir, dis-je en posant mon regard sur l'extérieur en prenant une grande respiration. Sur ce, je vais rentrer chez moi.

-Veux-tu que je t'y apporte? me proposa-t-il en tentant de faire la conversation.

-Non merci, dis-je en reposant mon regard sur lui. Minthe doit en avoir besoin plus que moi, ajoutais-je en le provoquant.

Hadès eu un petit rire en leva son regard au plafond frappé par mon commentaire.

-Je te vois demain, dit-il en me contournant sans rien dire d'autre aussi froid que je ne l'avais jamais vue.

Cela vient me faire mal, mais je l'avais cherché. C'était moi qui gardais une dent contre leur relation. Je pouvais l'entendre marcher dans le couloir et son aura s'éloigner de moi. J'attrapai mes choses qui étaient au sol et fermèrent les deux grandes portes derrière moi. C'était la première fois que je me retrouvais seule dans la tour qui était déserte. Je croisai un concierge qui m'aida à me diriger pour retourner à l'encenseur central, mais je me perdis une fois de plus dans la tour et me retrouva dans une partie que je n'avais jamais vue. Tout était sombre et les bureaux semblaient vident depuis plusieurs années. C'était comme s'ils avaient été vidés en catastrophe et ils n'avaient plus jamais été utilisés. Les couloirs avaient des marques de batailles et les longues marques étaient enfoncées dans les murs. La peur me retenait d'avancer, mais ma curiosité me poussait à continuer. Plus j'avançais plus j'avais l'impression que je changeais d'époque. Le décor changeait de style et devenait beaucoup plus rudimentaire ainsi que froid. Les murs étaient maintenant en pierres et il y avait beaucoup de poussière. Je marchai dans les toiles d'araignées et je pouvais entendre des âmes marcher un peu plus loin. J'enlevai mes talons hauts pour rester silencieuse et me faufiler dans cette partie de la tour. Je tombai sur un paysage à couper le souffle. Il y avait un grand trône fait de lave durcie qui donnait sur un escalier très long qui descendait sur la plage des âmes. Des écritures étaient au sol, mais je ne connaissais pas encore le grec ancien. J'avançai tranquillement devant le trône pour regarder le paysage. Charon déposait les âmes qui marchaient sur la plage et qui allaient dans une autre partie de la tour. À un certain moment dans l'histoire de ce royaume Hadès faisait tout le travail presque seul et je pouvais clairement voir qu'il y avait un chemin piétiné par les morts qui venait de la plage jusqu'à l'escalier et qui se terminait devant la trône. Le trône se trouvait comme à l'entrée d'une grotte qui était effrayante. D'anciens décors avaient été abandonnés tels que des pieux, des chaînes et autres. J'attrapai mes bras et regarda encore une fois la scène qui était à couper le souffle. Hadès avait l'habitude de passer ses journées dans cet endroit avant d'être dans son bureau. Le froid commençait à geler mes pieds et je décidai de retourner vers la tour, mais remarqua quelque chose. Il y avait un deuxième trône un peu plus petit à côté de celui d'Hadès. Celui-ci semblait avoir eu la vie dure et avait des traces comme si quelqu'un avait tenté de le détruire. Quelque chose me força à m'approcher et à toucher une craque qu'il y avait sur le dossier qui m'entraîna dans un souvenir. Je me poussai à la dernière minute avant d'être frappé par une longue épée qu'Hadès venait de laisser abattre sur le trône. J'étais comme un fantôme qui voyait ce qui s'était passé. Il n'était pas du tout comme j'avais l'habitude de le voir. Il portait une lourde armure et avait les cheveux longs qui tombaient par-dessus. Ses yeux qui étaient normalement bleus étaient d'un rouge persan et son aura était d'un noir absolu. Héra se tenait à l'écart et était dans les bras de Zeus. Tous les deux semblaient beaucoup plus jeunes et surtout en amour. Héra portait ses longs cheveux blond plat détaché et Zeus avait une grande tignasse brune. Tous deux portaient des vêtements de la Grèce antique et sortaient d'une autre époque.