Olympus Gods, Partie 1

Chapitre 38

Persé 

Il avait l'air effrayé de moi et je ne comprenais pas pourquoi. Ses cris m'avaient réveillé et je n'étais pas capable de comprendre pourquoi il avait fait ce cauchemar. Il criait mon nom, qu'il était désolé et qu'il devait me protéger ! Je changeais les grands draps de son lit, car les autres étaient imbibés de sa sueur. Je ne pouvais pas savoir ce qu'était d'être lui, mais je pouvais être à ses côtés malgré son statut. Il m'avait laissé entrer dans son monde sans aucune restriction. J'entendis l'eau arrêter de couler et me dépêcha de terminer le lit pour que l'on retourne se coucher. Il sortit de la salle de bain avec son bas de pyjama ainsi qu'un t-shirt gris à ma plus grande tristesse. Hadès semblait encore perturbé de ce qu'il avait vu. Je montai sur le lit et tapota à côté de moi l'invitant à revenir vers moi. Celui-ci hésita un peu puis tranquillement vient vers moi. Je me mis face à lui et pris son visage dans mes mains.

-Peu importe quel était ton rêve, cela ne m'empêchera pas d'être à tes côtés, dis-je d'une voix confiante. Je me fous de ce que les autres peuvent penser de toi et moi. Ne t'inquiète jamais pour moi.

Mes paroles le calmèrent et il reprit place dans son lit. Je pouvais encore sentir son aura faible et il ne pouvait pas aller travailler comme ça.

-Ça fait combien de temps que tu n'as pas pris une journée de congé? questionnais-je en allant le rejoindre sous les draps.

Hadès poussa un soupir en tentant de se rappeler de sa dernière journée de congé. Il leva légèrement son bras pour que j'y vienne me coller.

-Cela doit faire un sale temps parce que je ne m'en rappelle pas. Mon travail n'est pas comme celui de mes frères, expliqua-t-il en s'ouvrant à moi. Il y a toujours des morts et mon travail n'a aucun répit.

-Mais est-ce que tu pourrais te permettre une journée de congé? demandais-je en levant mon regard sur ses yeux bleus.

-Je crois que je pourrais m'absenter une journée et laisser Thanatos et Hecate gérer le tout, mais je ne saurai pas comment relaxer, avoua-t-il en riant. Pourquoi? me retourna-t-il.

-Bien, je suis prise ici pour un bout et tu n'es pas à ton cent pour cent, débutais-je en glissant mon regard sur ses épaules. Je me disais que la meilleure personne pour me montrer ce royaume était son propre roi.

Hadès ria un peu et se mordit la lèvre inférieure.

-Zeus ne serait pas content de savoir que je promène sa fille dans le royaume des morts, dit-il en croisant ses bras derrière sa tête.

-N'oublie pas qu'il m'a laissé vivre pendant vingt-deux ans dans le monde des mortels sans me donner la moindre idée qu'il existait, dis-je en croisant les bras. Je crois que je suis capable de prendre la décision que demain tu vas me faire visiter.

Il continua d'avoir un petit sourire en coin et roula les yeux sous ma réponse. Hadès prit une grande respiration et ferma les yeux.

-Parfait, alors demain je vais te montrer les alentours, souffla-t-il se laissant apporter par le sommeil. 

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L'odeur du bacon me réveilla doucement. Je fis un peu le saut voyant qu'il était huit heures du matin, mais que le soleil n'était pas levé. Les étoiles brillaient encore dans la nuit, mais je pouvais voir qu'il y avait plus de mouvement dans la ville plus loin. Je marchai sur le plancher froid de la chambre d'Hadès pour partir à sa recherche. La maison était éclairée de lumières tamisées et sa décoration était très simple. De grands murs gris, noir ou de grandes fenêtres. Il y avait quelques plantes ainsi que quelques bibelots, mais rien de plus. Je descendis les marches pour aller dans la cuisine croyant qu'Hadès faisait le petit déjeuner, mais je tombai face à face avec une jeune nymphe.