Je me suis profondément endormie car lorsque je me suis réveillée, il était déjà 13h. Je me sentais mieux mais encore dans le coltard. Je sentis qu'il y avait quelqu'un à coté de moi dans mon lit. C'était Tarik, il s'était changé mais ne s'était pas rasé, ça lui donnait un petit air canaille qui était pas mal du tout puis tout me revint : le viol, la douleur, la colère, Ashanti dans ma salle de bains.
Tchuips, je lui donna une violente tape sur sa tête, il se leva en sursaut.
- Tu fais quoi dans mon lit hein ?
- Bébé mais nous sommes mariés.
- Mariés de quoi ??? Ce n'est pas toi qui a dit que notre mariage n'en serait pas un ? Tarik, je ne suis pas un de tes jouets ok, que tu aimes, que tu casses, que tu jettes, que tu reprends ok,
je ne suis pas ta chose, je suis un être humain faite de chair et de sang. J'ai un cœur, une fierté, une dignité et tu as bafoué tout ça.- Bébé je sais qu'il n'y aura jamais assez d'années pour que je répare tout le mal que je t'ai fait.
- Tu m'as traité de pute, de souillon, de croqueuse de diamant. J'ai eu droit à tout, tu m'as comparé à Rita, tu t'es affiché avec Ashanti partout où j'étais. La douleur remontait, la colère, je revivais ces moments de souffrance absolue. Tu t'es même promené avec elle près de la rivière, la rivière ... Tu te rends compte ? Chaque jour, tu faisais un truc nouveau pour me blesser, m'humilier, me rabaisser et hier tu viens me violer avec brutalité alors que je n'ai rien fait !! Les larmes se mirent à couler sans que je ne puisse m'arrêter.
Il tendit la main vers moi, je la repoussa et je sortis du lit.
- Tarik, sors de ma chambre stp, j'ai pas envie de m'énerver. J'essuyais mes larmes de rage, je ne voulais même pas pleurer. Aujourd'hui, c'était comme si mon coeur s'était endurci, j'avais trop de choses à faire pour perdre mon temps à pleurer pour Tarik deh. Comment pouvais-je me la couler douce ici pendant que ma mère vivait encore dans ce taudis ???
- Ok bébé, je sais que tu n'es pas bien, le médecin est là. Je lui ai envoyé mon jet privé pour aller le chercher en urgence, je veux qu'il t'ausculte.
- Tu veux ! Tu veux ! Tu as perdu le droit de vouloir quoi que ce soit de moi en épousant Ashanti. Ecoutes moi bien, moi je dois rentrer au Gabon, ma mère vit dans la misère, je dois aller changer ça. Là-bas au moins, on m'aime pour ce que je suis, on ne me traite pas de pute et de souillon.
- Bébé, tes désirs sont des ordres, je peux faire un virement de 100 millions à ta mère dans l'heure mais restes avec moi ici, je ne peux pas me déplacer maintenant. J'aimerai qu'on aille ensemble stp.
- Tarik, tu veux que je te dise ça en Yehve, en Mina ou en Yoruba hein ??? Je n'ai pas dit que je partais vivre là-bas pour toujours, je vais revenir mais j'ai besoin d'air, de voir la joie sur le visage de ma mère quand je lui offrirai sa maison, ses moments de pure joie, d'amour, pouvoir vider mon coeur enfin. Toi, tu ne peux pas comprendre ça, ce sont les délires de pauvres donc tu vas effectivement faire un virement de 100 millions sur le compte de ma mère mais tu vas me donner encore l'argent pour mon voyage au Gabon, si tu le veux tu pourras venir après ou rester ici, je m'en fiche.
- Ah mon bébé, je t'ai vraiment fait mal hein ? Je le réalise. Tes yeux sont si durs, si froids oh mon Dieu, toi qui étais innocente, je t'ai brisé le cœur. Il s'assit sur le lit et s'attrapa la tête.
Je tchipa simplement et me dirigea vers la salle de bains. Une volonté implacable me guidait. JE DEVAIS METTRE MA MERE A L'AISE. Tarik m'avait trop blessé, trop rabaissé et il m'avait violé, j'avais encore mal. J'avais même peur de pisser, je n'arrêtais pas de reculer ce moment, j'avais l'intuition que ça allait me bruler deh mais là, je n'en pouvais plus ma vessie était pleine.
Au fait et Ashanti, elle est dead ou à l'hosto ? Non, elle est en life sinon Tarik ne serait pas ici donc elle est à l'hosto. En tout cas, où se trouve mon problème ? Son chéri va la réconforter tchiups.
- Tu peux partir en paix au Gabon, Tarik est tellement désolé que je ne crois pas qu'il puisse même poser un oeil sur Ashanti, me dit la voix. Tu peux partir au Gabon et d'ailleurs, on a un truc à régler là-bas !
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L'étoile de la mer gaboma
General FictionCeci n'est pas une histoire que j'ai conçue. C'est l'actualisation d'une chronique pré-écrite par une anonyme sur Facebook. J'ai décidé de la reprendre pour lui donner une nouvelle exposition et actualiser l'histoire. En espérant que l'auteure de c...