- Attends d'abord, stop ! Donc pendant que je perds ma mère, toi tu es en train de t'enjailler quoi ?
- Calmes toi, de quoi tu parles ?? Tu as perdu ta mère, owh mon bébé, viens dans mes bras.
- Non, je ne veux pas. Je me mis à pleurer dans ses bras, je ne savais plus quoi faire, mes neurones semblaient grillées.
- Bon écoutes, je vais te conduire à ta chambre, je vais recevoir les affaires les plus urgentes dans ton salon. Vu la distance entre le salon et ta chambre, tu ne seras pas déranger, comme ça je pourrai travailler et jeter un coup d'oeil sur toi hein mon ange ?
Je ne parlais plus, je voulais juste me reposer après ces cinq jours de folies sans dormir, ni manger, ni eau chaude et tout ça pour quoi au final ? Laisser ma mère au fond de l'eau. Je laissai Tarik me diriger comme un enfant vers mes appartements, il me confia aux servantes qui me firent couler un bain chaud. Il dit à son secrétaire de prendre des dispositions pour qu'il puisse recevoir dans mon salon.
Enfin propre dans des vêtements sentant bon la lessive, allongée confortablement dans mon lit, je ne pouvais pas croire que mon père était un roi. Non, il devait occuper une fonction importante. Une fonction si importante que l'on pouvait l'assimiler à un roi. Roi, c'est en Afrique de l'Ouest hein, pas en Afrique centrale. Demain, j'irai voir maman Mwuessi. Je lui en voulais terriblement. Elle aurait du prévoir que cela se passerait ainsi, elle, la grande prêtresse dure et inflexible, comment avait-elle pu commettre une erreur pareille ? Combien de temps cette folle de sirène allait garder ma mère ? Et si ma mère mangeait là-bas ? Je sentais confusément que je ne verrai pus ma mère sur la terre ferme, dans l'eau, peut-être mais sur la terre ferme ?? Cette reine avait semblé si blessée, si en colère...Maman Mwuessi avait parlé de cette colère destructrice, je le savais car elle m'animait souvent.
- Bébé tu ne dors pas ? Il faut te reposer ok ? Je suis sûr que ça va te faire du bien.
- Mais Tarik, au fait, tu ne parles jamais de ta mère, où est-elle ? Demandai-je à Tarik, inspirée par le bois.
- Attends comme ça ?
- Mais oui, tu ne parles jamais de ta mère, celle qui t'a mise au monde où est-elle ? Est-elle morte ?
- Mais enfin Chaïma, je ne comprends pas ta question, je pensais que tu le savais pourtant.
- Non, je ne sais rien, je ne sais jamais rien car on ne me dit jamais rien et ça va changer, tu peux me croire. Fini les secrets, je vais devenir une fouineuse dorénavant. Tarik me regardait interloqué et choqué que je lui pose la question sur sa mère.
- Ma parole, tu es complètement droguée.
- NON, JE NE LE SUIS PAS, réponds à ma question, pourquoi tu ne veux pas répondre ?
- Déjà je n'en reviens pas que tu me la poses, deux, que faisais-tu la poitrine nue dans cette cabane ? Trois, comment ton gars sirène a eu mon numéro pour m'appeler et me dire que tu étais en grand danger ? Et enfin quatre, qu'as-tu pris comme drogue ? Je veux que tu me répondes maintenant Chaïma, je ne plaisante pas.
Tarik me regardait genre j'attends, j'hallucinais complètement. Il se prenait pour qui ce type hein ? Il voulait renverser la situation à son avantage. Au moment où j'allais lui dire ma manière de penser sur son comportement, le téléphone de ma chambre sonna. Si le secrétaire passait l'appel, ça devait être important, je décrocha alors convaincue que ce serait pour Tarik.
- Allô !
- Allô Chaïma ! C'était la voix de maman Mwuessi.
VOUS LISEZ
L'étoile de la mer gaboma
General FictionCeci n'est pas une histoire que j'ai conçue. C'est l'actualisation d'une chronique pré-écrite par une anonyme sur Facebook. J'ai décidé de la reprendre pour lui donner une nouvelle exposition et actualiser l'histoire. En espérant que l'auteure de c...