Dans la voiture, je me blottis contre Tarik, j'avais envie de pleurer. J'étais triste pour ma mère, je détestais oncle Al, il avait trahi ma mère mais j'étais bien là dans les bras de Tarik, j'avais l'impression que rien ne pourrait m'atteindre si il était près de moi. Bientôt, il me dit de fermer les yeux car on était arrivé, ce que je fis, il me souleva pour me faire descendre de la voiture. Quand enfin il me dit d'ouvrir les yeux, on était devant une très belle maison, deux fois plus grande que celle dans laquelle on résidait.
- Bébé tu nous a encore acheté une maison ???
Le salon était immense, l'escalier de marbre semblait sortir tout droit d'un conte de fée. On était à La Sablière, le quartier le plus chic de la capitale, le chauffeur nous attendait dehors.
- Non je l'ai acheté pour ta mère. on va lui installer une chambre ici ou elle aura un docteur et deux infirmières. J'ai fait commander le lit et tout le matériel nécessaire à son hospitalisation.
- Owh Tarik, tu es trop prévenant. Je lui fis des bisous tellement j'étais touchée de ses attentions, comment te remercier mon bébé à moi, mon prince à moi ?
- Toi même tu sais, dit-il en me donnant une tape sur les fesses.
- Ah toi aussi ! Ma mère est hospitalisée et mes frères sont dans la nature.
- Ta mère reçoit les meilleurs soins possibles, mon père va m'envoyer son médecin personnel pour elle et tes frères sont chez leurs pères. Je ne crois pas qu'ils vont les griller ou les maltraiter. En quoi faire l'amour va changer la situation ?
C'est vrai que les pères de mes frères et sœurs n'étaient pas des ogres, ils auraient pu les abandonné hein mais faire l'amour là comme ça, je n'étais pas trop chaude, mon cœur était encore triste.
- Bébé, je pars bientôt donc ça veut dire que je ne vais pas avoir un dernier goût de ma femme ?
- Ah Tarik toi aussi, comprends moi, je n'ai pas la tête à ça, c'est tout.
- Qui te demande de participer ? Déjà, il m'embrassait dans le cou, glissait sa main sous mes vêtements, me mordillait l'oreille, j'essayais mollement de le repousser quand mon iPhone vibra dans ma poche.
- Hum bébé attends, c'est peut-être l'hôpital.
- Si c'était l'hôpital, moi aussi on m'aurait bipé. Il continuait de m'embrasser, de me déshabiller.
Je réussis à extirper mon phone de la poche, c'était un texto. Tarik s'était déjà mis derrière moi et baissait mon string, je sentis son zizi dur sur mes fesses.
**Message de Kitty**
Viens vite ! Ta mère veut te voir, elle parle.
Je me suis rhabillée à la 36ième vitesse, Tarik aussi avait reçu un sms de Kitty aussi, le pauvre, il n'arrivait pas à dissimuler son érection. Ou était mon problème ? Je courais déjà à la voiture. Tarik monta aussi rapidement et ordonna au chauffeur de nous ramener à l'hôpital à la cinquième vitesse.
Au moment où on courait pour prendre l'ascenseur afin de nous rendre à la chambre de ma mère, j'aperçus une silhouette étrange : une femme blanche habillée comme à l'ancien temps avec une perfusion, elle ressemblait aux portes de la mort. Je ne savais pas pourquoi je sentais confusément que ça avait un rapport avec ma mère.
Kitty se tenait près du lit, elle avait l'air interdite et n'arrivait pas à soutenir mon regard. Le docteur et une infirmière s'affairaient autour d'elle.
- Que se passe-t-il ? Maman, maman ! Ma mère avait les yeux fermés, elle semblait dormir.
- Elle allait très bien jusqu'à ce que je t'appelle, elle a semblé satisfaite et s'est endormie. Je ne comprends rien, je te jure.
- Docteur, dites moi ce qui se passe, elle dort ? Elle va se réveiller ? Dites moi vite !
- Calmez vous, elle est seulement dans le coma.
- Quoi ? Ce n'est pas possible.
- Rattrape l'esprit que tu as vu en bas, c'était le génie de ta mère, dit la voix. Si tu arrives à la rattraper et à la forcer à revenir dans son corps, ta mère va se réveiller.
Sans plus attendre, je me mis à courir, je n'écoutais pas les cris de Kitty et Tarik, il fallait que je retrouve cette femme, j'aurai du capter ça. A quoi ça sert d'être prêtresse si je ne peux pas guérir ma mère hein ? A quoi ça sert ??? Je sortis rapidement, j'aperçus la dame au loin qui descendait la pente vers le Floria. J'étais apparemment la seule à pouvoir la voir, elle se déplaçait très vite malgré son air malade.
- C'est pas bon du tout que son spirit se balade comme ça en plein sun, ajouta la voix. Là, c'est le vampire, quelqu'un a essayé de faire work le spirit de ta vielle.
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L'étoile de la mer gaboma
General FictionCeci n'est pas une histoire que j'ai conçue. C'est l'actualisation d'une chronique pré-écrite par une anonyme sur Facebook. J'ai décidé de la reprendre pour lui donner une nouvelle exposition et actualiser l'histoire. En espérant que l'auteure de c...