Tarik était à fond dans son match là hum, alors que moi, j'étais en train de trépigner d'impatience. Il y avait tellement de bruit qu'on ne s'entendait pas. Tarik et moi, on avait préféré damer sur la loge princière pour juste se mettre au premier banc dans la foule.
J'avais peur d'oublier la vraie réalité, tout ce luxe, cette facilité à être servie m'effrayait et me grisait à la fois.Je comptais les minutes, j'étais tellement scotchée à ma montre que Tarik me vola un baiser, je voulais le taper mais on était en public, j'ai dû sourire genre c'est normal. Tarik en profita pour mettre ses mains sur ma taille, me faire des bisous. J'enrageais intérieurement, je l'avais mis au pain sec et à l'eau ainsi qu'aux graviers. C'était encore trop frais pour que easy comme ça, on efface. Il n'avait pas assez demander pardon, à cause de sa bêtise, on était lié à cette vipère d'Ashanti. On annule pas un mariage à la coutume, on rend la dot et ça jamais Ashanti n'y consentira. Je croisais juste les doigts pour que le conseil trouve ces actes graves et la bannisse aussi.
- Euh Blanche-Neige c'est bon ??? me dit la voix en me sortant de ma rêverie. Tu arrêtes de courir dans l'herbe cheveux au vent avec tes lunettes roses à croire que tu es dans un dessin animé hein !!! Rita, on l'a bannit facilement car elle n'était personne, Ashanti est princesse ghanéenne et toi, tu crois que les anciens n'ont pas de price ?? Tout le monde en a un petite, d'autant plus que ce n'est pas l'argent qui lui manque.
Pfff j'étais dégouttée mais je décidai de positiver, peut-être que ça se passerait bien et que les anciens ne se laisseront pas corrompre. Oui, je veux garder mes lunettes roses, je tira intérieurement la langue à la voix.
A la fin du match, à l'abri dans la voiture, loin de tout ce brouhaha, Tarik me dit enfin ce qu'il voulait.
- Je te laisse partir au Gabon à une condition.
- Laquelle ?
- Que tu m'accordes trois jours entiers sur une île coupée du monde, juste toi et moi.
- Quoi et puis quoi encore ?? Pour que tu me violes encore ??
- Plus jamais je ne te forcerai bébé, écoute ma proposition n'est pas finie. Il ouvrit une boite ou un collier en pierres précieuses et des boucles d'oreilles assorties brillaient.
- Popopo ça c'est pas du verre. Avec ça, tu as un nkama avec piscine au pays, dit la voix stupéfaite.
Au moment où je voulus encore protester, Tarik me fit chut du doigt et me tendit trois clés.
- La première clé est celle de ta nouvelle voiture, le dernier X6, couleur champagne, intérieur en peau de vache avec tes initiales gravées sur le volant et sur les sièges.
Je voulus parler, il me fit encore chut.
- La deuxième clé, c'est celle d'une résidence dans le quartier des ambassadeurs à Accra. Il y a 12 chambres, un cinéma, 10 salles de bain, deux piscines, un jacuzzi, un sauna. Elle est à toi, tu en fais ce que tu veux, tu vends, tu loues, c'est pour toi ! La troisième clé, c'est la clé d'un coffre fort en Suisse. C'est le mien, je le garde en cas de pépin. J'en ai un dans chaque pays européen car on ne sait jamais. Celui de Suisse, mon père l'a ouvert, j'étais encore dans le ventre de ma mère, tout ce qui est à l'intérieur de ce coffre est à toi.
- DIS OUI OH !!! dit la voix toute excitée. J'étais déjà K.O depuis la première clé hein mais comme il a ajouté deux clés là, donne lui le biz même dans la coche oh.
- Tchouoh toi aussi tu es moins chère hein.
- Imbécile, on te dit qu'il a un coffre qui est ouvert depuis qu'il était têtard maintenant il a 25 ans. il n'a jamais touché ça, tu penses que le Roi fait des virements de 10 millions par mois ? Avec les intérêts eh. Bye bye Cocotiers oh à vie, cache la clé dans ton soutien.
- Un hélicoptère nous attend à la maison, les femmes de ménages ont déjà préparé tes valises, habits, sous-vêtements, pyjamas, tout y est, même des films, tu as juste à descendre de la voiture et à prendre ma main, dit Tarik avec un air anxieux.
Je ne disais toujours rien, le gars est en train de m'acheter ou bien ? On était déjà arrivé au palais. Tarik descendit de la voiture en premier, il repoussa la sécurité et m'ouvrit lui-même la portière et me tendit la main. Je ne savais pas quoi décider, une voix en moi voulait, même sans les cadeaux, embrasser mon chéri, passer trois jours avec lui loin de tout parce que je l'aimais de dingue mon Tarik mais d'un autre coté, je voulais lui faire ça dur de chez dur car il m'avait vraiment maltraité, que faire ? Que décider ?
Sa main était toujours tendue, le chauffeur, la sécurité, le pilote dans l'hélicoptère, les servantes avec nos sacs, tous attendaient ma réponse...
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L'étoile de la mer gaboma
Genel KurguCeci n'est pas une histoire que j'ai conçue. C'est l'actualisation d'une chronique pré-écrite par une anonyme sur Facebook. J'ai décidé de la reprendre pour lui donner une nouvelle exposition et actualiser l'histoire. En espérant que l'auteure de c...