Chapitre 52

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À notre arrivée, je fus surprise par la beauté de la maison que le secrétaire nous avait trouvé. C'était une belle maison à La Sablière. Les triplées et Kitty nous attendaient inquiètes dans le hall au sujet de ma mère.

Tarik demanda à la sécurité de détacher les trois vampireux et de leur donner des chaises.

- Bébé tu es sûre que tu veux que cette réunion se tienne aujourd'hui ? Me demanda Tarik. Tu es épuisée.

- Oui, je préfère en finir !

Deux vieux aussi étaient là. Je ne les avais jamais vus sauf dans les réunions et les fêtes de fin d'année, je faisais plus attention à tonton Al et à sa chienne de sœur. Ils étaient bien vêtus, avaient de nouveaux bijoux et tout ça avec le do (l'argent) de ma vielle !! Tarik prit la parole.

- Avant d'épouser ma femme à la coutume, j'ai envoyé 10 millions à ma belle mère. Après notre mariage, je lui ai envoyé 100 millions et le pire, c'est que je vous ai aussi envoyé 20 millions à chacun sans que ma femme ne le sache.

- QUOI ??? Tu leur as donné de l'argent et malgré ça vous avez quand même pris l'argent de la vielle ??

- Je vais parler pour mon frère et moi, dit le premier vieux en prenant la parole . Quand l'argent est arrivé, on a appelé Alphonse qui nous a dit de lui remettre l'argent, que c'était pour sa petite sœur et qu'il allait lui remettre. Nous on a remis, on savait qu'il allait couper un peu mais on ne pensait pas qu'il n'allait jamais remettre l'argent à sa sœur.

- Moi je ne comprenais pas pourquoi on envoyait autant d'argent à ta mère toute seule, hein ? Dit oncle Al pour se défendre. On t'a tous élevé, chéris et maintenant que tu es arrivée, tu n'envoies qu'à ta mère.

- Vous m'avez tous chéris ? Toi, qui me prenait pour un punching-ball ??

- Et puis la pauvre Rita, il fallait penser à son avenir, tu as tout fait pour la discréditer aux yeux du prince et elle est revenue sans rien. Comment allait-elle faire ? Toi, au moins tu es assurée jusqu'à ta mort. 100 millions, c'est quoi pour ton mari ??? Rita avec cet argent peut s'acheter une maison et une voiture, rajouta-t-il.

J'étais éberluée, je ne savais pas que la folie pouvait exister comme ça, qu'une méchanceté aussi noire pouvait subsister. Ma mère avait failli mourir pendant que Rita utilisait son argent, c'en était trop, je bondis sur Rita. Tarik essayait de me rattraper, les triplées rentrèrent encore dans la casse, suivit des gens de la sécurité, même Kitty sauta dans la cohue ! Oncle Al m'a carrément giflé, ce qui a mis Tarik en boule, mal mal mauvais. Me voilà en train de crier comme si oncle Al m'avait égorgé.

- Cries bien, il faut bien que ton mari s'énerve ! Me dit la voix.

- AAAAHHHH !!!! OOOOYYYOOOOHHH !!!!

- Mais attendez, vous êtes fou ? Vous avez osé gifler ma femme ?? Il bégayait même, mais quel est cet oncle qui dépossède sa nièce et sa soeur au profit d'une raclure qui a déshonoré sa famille en agissant comme la dernière des rombières ? Votre chère Rita a voulu tuer ma femme. Vous osez vous en prendre à plus faible que vous et en ma présence, je demande l'application du code des princes.

Akah ça c'est quoi encore ? Hum !! De pleurer plus fort deh !! Il faut que Tarik le bastille aujourd'hui.

- Selon le code, il doit recevoir CENT coups de fouet ! Dit le second vieux.

- Nous ne sommes pas au Ghana ici, ok ? Moi, je suis gabonais, vous me touchez je vais porter plainte. Y'a quoi, je connais du monde petit même si tu es prince, il n'en demeure pas moins que je suis ton beau-père donc tu ne peux pas m'en vouloir d'avoir pris ma partie dans la dot. De plus ma sœur n'aurait rien fait avec cet argent.

Je voulais encore bondir sur lui, Tarik me retient par le tee-shirt. Je vis à son regard qu'il commençait à être sérieusement mais très sérieusement en boule !

- Quel est ce père qui privilégie l'une de ses filles à l'autre ? Tonna Tarik. Pire, privilégie celle qui a déshonoré son nom au profit de celle qui l'a honorée ? Vous dites que vous n'avez fait que prendre votre dot c'est ça ?? Demanda-t-il à Oncle Al.

- Oui c'est ça donc je n'ai rien fait de mal !

Je voulus parler mais Tarik me fit taire d'un regard.

- Ok vous êtes témoins non ? Il a affirmé qu'il a déjà pris sa dot car je comptais payer la dot de ma femme en bonne et due forme. Les cent millions, c'était juste pour que Chaïma soit rassurée sur le sort de sa mère. Ma femme vaut cher, je comptais payer 500 millions mais vous avez préféré 100, pas de problème alors on est quitte.

- Oh ! Non, l'argent est là, on peut lui rendre 50 millions.

- Non gardez, c'est bon, vous pouvez vous en aller mais inutile de vous dire que vous ne serez pas les bienvenus chez nous au Ghana !

- Vraiment ? C'est vous qui allez revenir me chercher quand vous allez vous rendre compte que la vraie femme qu'il vous faut, c'est Rita ! Dit oncle Al...

L'étoile de la mer gabomaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant