Chapitre 48

13 2 0
                                    

Dès qu'elle a franchi la porte, je me suis collée à lui et je l'ai langoureusement embrassé.Il était surpris et content, il ne tarda pas à répondre à mon baiser. Il me souleva et je mis mes jambes autour de sa taille. Merde, ce foutu legging là, il me faisait plus chier qu'autre chose là lol. Tarik nous dirigea comme ça jusqu'à dans la chambre sans qu'on ne s'arrête de s'embrasser. On avait plus envie de parler, de se prendre la tête, de cogiter, je le voulais juste en moi, qu'on soit uni et lui aussi, il le voulait sinon il ne me regarderait pas avec ses yeux là. Mon Dieu, que le frisson du goût qui m'électrisa tout le corps. Tarik s'amusait avec son élément sur moi, c'était comme si des milliers de petites brises venaient m'effleurer le corps, m'agacer les tétons, souffler sur mon clitoris, c'était DINGUE DE CHEZ DINGUE !!!! J'avais perdu la notion du temps, je ne savais même plus comment je m'appelais. Je suppliais Tarik de me prendre mais il refusait, continuait de m'embrasser, me taquiner, me faire perdre la raison. Je commençais même à pleurer tellement le gout me dépassait, je le suppliais de me prendre ! Quand enfin il le fit, je jouis instantanément ! Un OGARSME tel que j'ai vu les étoiles, le ciel, la vie !!!! Je n'avais que son nom à la bouche. Des vagues de plaisir assiégeaient mon ventre, lui aussi était en train de jouir. A l'extérieur, un orage se déclenchait, le tonnerre grondait. Mon Dieu, Tarik tu me fais ça avec le tonnerrre ? Tu veux me faire perdre mon mind ou quoi ?? Je compris alors pourquoi Ashanti était folle de Tarik, il baisait comme UN DIEU !!

- C'est normal, c'est un Dieu ! dit la voix.

- BOUGE ! Mame que toi, même quand je fais, tu dois toujours venir verser un commentaire ! Lol, sans gêne hein, mouf là-bas !

J'étais heureuse !

Les trois jours passèrent comme trois heures, je rentrai au palais la boule au ventre. Tarik était au téléphone toute la matinée, il avait des tas de rendez vous à honorer. Son secrétaire nous attendait à notre descente d'hélicoptère tellement il y avait du boulot. Il m'a fait un dernier smack et il est parti au bureau avec son secrétaire. Les triplées m'attendaient, elles voulaient toutes me parler en même temps, m'expliquer comment elles avaient répondu aux anciens mais aucune ne voulait laisser l'autre raconter. Elles se disputaient et m'avaient même oublié. Je suis allée me préparer, j'ai appelé la gouvernante pour voir quel était le menu du jour. J'ai fait le tour de la maison, vérifier le travail des femmes de ménage, voir si tout était net. J'étais sur un nuage, tout le monde me félicitait pour ma bague.

Les triplées enfin calmées m'apprirent qu'Ashanti a totalement refusé de comparaitre à l'assemblée, que Kodjo l'avait bien chargé. Ashanti avait affirmé de pouvoir parler que si Tarik était là. Quand le Roi lui appris qu'il avait pris trois jours pour me calmer, elle avait failli avoir une syncope. Le Roi lui avait dit après toute l'audition de divers témoins qu'elle n'était plus la bienvenue chez lui. Que son titre de princesse ne lui donnait pas le droit de vouloir écraser les autres, que son mari Tarik n'avait qu'à lui payer une maison pour qu'ils s'y voient et qu'elle ne serait la bienvenue qu'avec un enfant de son fils. Mon beau père me kiffait grave, je le gâtais quand je le voyais, je lui massais les épaules, lui faisais à manger et tout alors qu'Ashanti se comportait en égale.

Au fait, et Kodjo, mon cher Kodjo, j'étais convaincue qu'on pourrait être amis désormais. Le mariage à l'état civil était dans trois jours, Tarik ne pouvait plus être trop jaloux donc je peux aller le voir pour discuter.

La gouvernante m'arrêta dans le couloir pour m'informer que le secrétaire de Tarik l'avait appelé pour qu'elle me dise de choisir les bagages qu'on apporterait au Gabon. Apparemment, on partirai après le mariage. Comme d'habitude, Tarik avait tout prévu pour notre départ. Une tonne de valises Louis Vuitton fut sortie de la réserve, il y en avait avec les initiales de Tarik et de sa sœur, aussi des toutes neuves avec les miennes. Je trouvai qu'il y en avait beaucoup, Tarik comptait rester combien de temps au Gabon ???

Je laissa la gouvernante se dépêtrer avec les valises et je suis enfin allée chez Kodjo. J'ai entendu des rires, des gloussements avant de frapper. J'ai entendu la voix chaude de Kodjo qui m'a dit d'entrer.

Ah Kodjo n'était pas seul, il était juste vêtu d'une serviette. Il avait cru que c'était une servante et je vis une silhouette nue se cacher derrière la porte mais trop tard, j'avais vu qui c'était.

Quoi ?!?!? Nooon, c'est pas vrai boloh !

L'étoile de la mer gabomaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant