Bien le bonjour!
Après près de deux ans à publier de un à trois chapitres par semaine, je vais faire une petite pause cet été. Le temps de faire un "reset mental", et de cesser de réécrire les mêmes chapitres sans jamais en être satisfaite ! Je resterai joignable via la plate-forme.
Je reviens très vite plus sereinement vers Élise et Ezra...
Je vous souhaite de bonnes vacances, et une bonne lecture ! Prenez soin de vous. ;)
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Quand sa montre lui indiqua qu'il y avait passé la matinée, Ezra cessa de faire les cents pas. Ça ne servait à rien de s'épuiser à stresser ainsi. Val était à l'école avec le plus non diététique des sacs repas qu'il avait pu composer via le room service de l'hôtel ; Hauptmann avait pris la relève de Boris aux enregistrements vidéos ; Peter et Mia enquêtaient sur le père d'Élise. Il n'y avait rien qu'il puisse faire en attendant l'arrivée d'Albine.
Il venait d'enfin s'asseoir en virant le masque qui l'horripilait lorsque Lewis pénétra dans la salle d'attente. Le jeune homme hésita quelques secondes, nota des signes d'accablement de son cousin, avant de prendre son courage à deux mains. Le moment était venu pour son arme secrète : la distraction !
Il empoigna le dossier d'une des lourdes banquettes de la salle et la traîna jusqu'à l'autre côté. Les pieds grincèrent et sifflèrent. Encore et encore. Sur des mètres de distance ! Il lâcha, contempla son œuvre. Et décida qu'il pouvait mieux faire. Il reprit le meuble et le balada encore sur deux mètres. Lorsqu'il fut bien de travers, hors de tout alignement, relativement en face de la place d'Ezra, il se laissa tomber dessus.
« 'Jour ! »
Entre ses mains à demi perdues dans ses cheveux en soutien de sa tête, le PDG l'avait regardé faire, lentement gagné par l'amusement. De le voir finalement vautré sur le flanc, appuyé d'un coude sur la banquette, lui donna presque envie de rire. Presque !
« Bonjour, Lewis.
— Tu sais de quoi sont en train de parler les infirmières, là, entre deux œillades dans ta direction ? jeta-t-il en se penchant vers le groupe assemblé devant le bureau d'accueil. »
Ezra tourna un œil dans cette direction. « De toi qui fais un raffut d'enfer en niquant le mobilier ?
— J'aimerais bien qu'elles parlent de moi : la petite brune a un sourire incroyable !
— Elles portent des masques, Lee.
— Ça se voit dans ses yeux qu'elle a un beau sourire ! rétorqua-t-il. Malheureusement pour moi, elles parlent de toi.
— Ah ouais ?
— Et ouais !
— Elles savent que je suis marié ?
— Ce n'est pas ton sex-appeal qui leur pend aux lèvres. Désolé ! fit-il, l'air contrit. Mais la rumeur que tu sois un chef de mafia.
— Sérieux ?
— Ouais, ouais ! rit le cadet sans pour autant mentir. On se méprendrait pour moins que ça. Tu as un tel charisme ! »
L'homme finit de passer les doigts dans ses cheveux et s'adossa au dossier moelleux de son siège. « Un putain de charisme, ouais ! ironisa-t-il dans un soupir.
— D'accord, j'avoue : les hommes de mains, ça fait son effet. Boris et Hugh vont bientôt devoir trier les numéros de téléphone qu'on leur file.
— S'ils savaient à quoi ils doivent s'attendre !
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L'Étui Vide [Terminé]
Roman d'amourEzra ne passait déjà pas une bonne journée avant que ce malheur de comédie ne lui tombe dessus. Son conseil d'administration lui mettait la pression, et il risquait à présent d'être en retard à la répétition du mariage de sa demi-sœur. Il regrettait...