Chapitre 15 : Je vais bien

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Bonjour! N'hésite pas à me donner tes ressentis ça me fait très plaisir, bonne lecture! :)

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Plus de peur que de mal. Je n'ai rien eu de très grave seulement quelques points de suture sur ma cuisse droite et des égratignures. Les garçons sont restés avec moi depuis que je suis arrivé, je sors dans quelques heures et ils tiennent à rester à mes côtés jusqu'à ma sortie. Les plats qu'on m'apporte ne sont pas terribles alors ils sont allé à un supermarché en bas de la rue acheter quelques trucs. Alors que je lis un bouquin ayant pas vraiment de choses intéressantes à faire, je me fige quand je vois quelqu'un entrer dans ma chambre et refermer la porte à la vitesse de l'éclair. Je fronce les sourcils et me redresse quand il se tourne vers moi. Il est fou que fait-il là ?

— Minho ?

Il enlève sa capuche, et dévoile ses cheveux bruns attachés en une petite queue-de-cheval et il m'offre un grand sourire. Ignorant complètement mon corps encore légèrement endolori, je me lève d'un bon du lit et le prends dans mes bras. Ses membres musclés se serrent autour de moi et je ferme les yeux savourant ce moment. Ça fait si longtemps que je n'ai pas pu le prendre dans mes bras ou même le voir, et tous les mots du monde ne seraient pas suffisants pour décrire combien il m'a manqué. Après quelques minutes je me défais à contre cœur de lui me rappelant où nous sommes et les circonstances. Je le regarde avec de gros yeux et détails chaque recoin de son visage. Bon il a l'air d'aller bien, je suis rassuré.

— Tu ne devrais pas être là, c'est dangereux.

Face à ma phrase il plisse les sourcils, la tête sérieuse.

— Tu es admis à l'hôpital et tu penses vraiment que je vais rester les bras croisés à vivre ma vie ?

Mon visage se détend légèrement, c'est bien du Minho. Et j'ai compris avec les années que rien, pas même moi ne peut le faire changer d'avis. Bon, il n'est pas Taureau pour rien.

— Comment tu te sens ?

Comme je l'ai fait il y a quelques minutes, il détaille à son tour mon visage et mon corps entier à la recherche de blessures. Je soulève légèrement ma tenue horrible que je dois porter pour lui monter les points de sutures au niveau de ma cuisse droite et les quelques égratignures que je peux avoir. Son visage redevient sérieux et inquiet. Je lui donne une petite tape sur l'épaule pour le forcer à sourire, je vais bien pas besoin d'en faire des caisses.

— Je vais bien ne t'en fais pas.

Je marque une petite pause et jette des coups d'œil à la fenêtre pour surveiller le couloir.

— Tu te souviens de ça ?

Je dégage mes cheveux pour lui montrer mon front sur la droite presque au niveau du cuir chevelu.

— Tu t'étais pris un verre en pleine figure.

Il s'approche de moi et regarde la cicatrice avec attention, comme si ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas regardé.

— Hum, croit moi c'était bien pire et douloureux que ce que j'ai actuellement. Alors ne t'inquiète pas trop d'accord ? Ça va, répétais-je pour le rassurer.

Il me regarde de longues secondes comme pour s'assurer de lui-même que je vais vraiment bien et finit par hocher la tête en plissant les lèvres. Je jette ensuite un coup d'œil cette fois à la grande horloge accrochée sur le mur et réalise qu'il est déjà 12h35, ça fait déjà cinq bonnes minutes qu'il est là. Les garçons ne devraient plus tarder maintenant, il ne doit pas rester ici. Comprenant à quoi je pense, il m'attire contre lui. Je ferme une nouvelle fois les yeux respirant son odeur, heureux de l'avoir près de moi.

Oppression [ Taekook ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant