Perdue- Inoxtag

45- 1960

Je regarde par la vitre la pluie qui tombe. Je sais déjà que ce n'est qu'une averse, car je vois un peu plus loin dans le ciel que Le Soleil réapparaît.

Je mange un bol de soupe que j'ai fait réchauffer, un reste d'hier. Inès est partit ce matin travailler.
Nous sommes un peu comme un vieux couple qui sommes sans émotions. Le matin, il part et je reste à l'appartement. Le soir quand il entre, le souper est mis sur la table. Nous écoutons quelque chose à la télé et nous partons nous coucher. Sans rien. La routine c'est installé entre nous, et elle m'ennuie.
À chaque jour, je fais les mêmes choses. À chaque jour, ma vie devient un peux plus symétrique que le dernier. Chaque jour sert à préciser toute mes actions afin qu'elles soit parfaites.
J'ai l'impression d'être une femmes des années 1900. Une femme à qui l'on demande d'être la parfaite femme de maison. Ce quotidien me fait presque vomir. Je passe mes journées attendre que ma vie s'écoule.

Je fume moins qu'avant, il est vrai. Même si je m'ennuie beaucoup, j'ai réduit. Ça fait passer le temps plus vite, mais j'en ais marre que les absences sois présente.
Après mon overdose, j'en ais eu beaucoup moin et j'ai fait des efforts pour ne pas qu'elles reviennent. Eh de toute façon, Inès a tellement insisté que je n'ai pas pu retomber dedans, comme j'étais avant.

Inès ouvre la porte.
Je regarde sur la télé un épisode de orange is new black.

- Tu entre tôt ?

Je me dégoûte, on dirait un personnage que je joue, je suis là à m'étonner que mon compagnon arrive plus tôt. Comme une femme des années 1960.

Inès- oui, j'ai une surprise pour toi.

Je le regarde troublé par la situation. Je ne suis pas surprise, mais juste troublée.

- D'accord.

J'arrête l'épisode qui est en court. Je me lève et je vais le rejoindre.

-C'est quoi le cadeau ?

Inès- Tiens.

Il me tend un sac cadeau, le sourire au lèvre.
Je le prend d'une main légère. Je m'assoie sur une chaise autour de la table et Inès s'assied en face de moi. Il a hâte que j'ouvre le sac.

Il est léger, ça m'étonne.

Je prend la lettre lentement.
Il y est inscrit, d'une écriture un peu tremblante,
Ma chère Kaina, je vois que notre vie tourne en rond depuis un moment. La banalité de notre situation est d'un ridicule ennuyant. Pour remédié à ce problème, je nous ais fait un cadeau. Ouvre la petite boite rouge.

Je prend la petite boîte Et Et l'ouvre. À l'intérieur j'ai trouvé deux billets avion vers l'Italie.

Je souris, mais je pense que mon enthousiasme n'est pas assez prononcé pour lui.

Inès- Tu n'est pas contente ?

- Si, ça me plaît beaucoup.

Il ne semble pas se rendre compte que ça me plaît réellement.
Je ne suis plus du genre à sauter de joie pour quelque chose que je suis contente que ça arrive.

Je pose ma main sur la sienne.

Inès- Tu es sure !

- Tu sais, je ne vais pas sauter de joie, même si ça me plaît énormément et que ça me touche beaucoup.

Inès- Oui, parfois je n'arrive pas à savoir si ça te plaît ou pas.

Je contourne la tête et d'une douce approche, je l'embrasse timidement.

Inès- On pars dans deux jour, prépare toi.

Je souris une fois de plus en le regardant dans les yeux.

***

Je regarde la grande valise un peu épuisé d'avoir du ranger plusieurs vêtements dedans.

J'y place deux paires de talons, les claquette, et des converses.
Petit à petit, j'emboîte toute les choses qui partirons avec moi.

Inès entre dans la chambre.

Inès- C'est bon, tu a tout de près ?

- oui. Et toi, tu n'as pas encore fait ta valise ?

Inès- si je l'ai fait quand tu étais occupé à retoucher des photos hier.

- d'accord.

Inès- demain on part tôt, je vais me coucher tôt ce soir.

- d'accord.

Je referme ma valise.

Il sorta de la chambre.

Je ne sais pas si ce voyage en Italie vas vraiment réussir à briser ce liens un peu glacial qui nous entoure.

Je ne sais plus si c'est vraiment une bonne idée d'y aller.