Perdue- Inoxtag

Mentir pour éviter.

« Fait semblant jusqu'à ce que ca deviennes vrai »

C'est une phrase réelle qui m'a suivis toute ma vie.
Faire semblant d'avoir confiance en sois pour qu'elle arrive réellement. Jouer un rôle pour devenir le role. C'est un truc qui fonctionne et, grace a cela, j'ai pus intégrer beaucoup de chose dans ma vie.

Inès- Kaina.

Je tourne la tête vers lui, laissant les feuilles des arbres se libérer de l'emprise que mes yeux avaient sur elles.

Inès- Tu vas bien ?

Faire semblant..

-oui, ça vas.

Inès- Je vais appeler l'infirmière.

J'hoche la tête.

Il a appuyé sur un bouton et à peine 10minutes plus tard, une belle femme entre dans la pièce.

Laurie- Bonjour mademoiselle Kaina, je me présente, je suis Laurie. C'est moi qui me suis occupé de vous lorsque vous avez été inconsciente.

J'hoche ma tête machinalement, essayant de retenir le plus d'information dans ma tête. Malheureusement pour moi, je sais déjà ce que j'ai eu, car ce n'est pas la première fois que cela m'arrive, je sais que lorsque je me réveille je suis très distraite et souvent absorbée pas tout ce que je vois par les fenêtres. C'est quelque chose que j'ai fait à ma première overdose et c'est resté une habitude. Enfin une habitude a quelque chose que l'on a fait que 3 fois, je ne sais pas si c'est une habitude.

Laurie- Vous avez fait une overdose pendant la nuit.

- Je sais.

Laurie- Je vais devoir vous poser quelque question pour le dossier.

Laure- est-ce la première overdose que vous faites?

- non.

Laure- vous en avez fait combien ?

- C'est la troisième.

Laure- Vous avez pris quoi avant votre overdose ?

- weed, alcool, et des autres trucs, je ne me souviens plus du nom.

Laure- C'est quoi, de la poudre, sous forme de comprimés, quelque chose que l'ont peux fumer, que l'on bois ?

- Poudre sous forme de comprimés.

Laurie-Et vous ne vous souvenez vraiment plus ce que c'est ?

- Non.

Laure- quel est votre fréquence de consommation?

- Une ou deux fois par semaine.

Je dépose mes yeux sur Inès. Il ne comprend pas pourquoi je ment, il ne dis rien. Ça dois être compliqué pour lui de me laisser mentir sur quelque chose qui pourrait me tuer. Il dois se contredire dans sa tête.

Laurie- vous consommer quoi ?

- principalement de la weed.

Laurie- Et quoi d'autre ?

- des comprimés, mais pas souvent, peut été un à chaque 2 ou 3 mois, Lors de soirée spéciale.

Laurie- Je vois. Écoutez, vous allez devoir rester ici un petit moment, le temps que vous fassiez les 3, 4 examens nécessaires sur les dose que vous avez encore dans le sang. Suite à cela vous pourriez sûrement partir. Je ne vous enverrais pas vers des centre de désintoxication selon ce que vous me dites, mais c'est le médecin qui confirmera ce que je vous dit suite au résultat des examens.

- Parfait, vous pensez que je pourrais sortir quand ?

Laurie- Dans.. je vous dirais que ce soir se devrait être bon.

- Merci.

Laurie- Je vous laisse entre vous.

Elle s'est retourné et elle a passé la porte en la refermant derrière elle.

Je souris à Inès qui me regarde légèrement déçu et contrarié.
Il s'avance près de moi, il se trouve sur ma gauche. Sa main pourrait toucher la mienne s'il l'a déplaçait de quelque centimètre. Pourtant il l'a laisse sur le bord du lit.

Inès- Pourquoi tu a menti ?

Il chuchote presque, comme s'il avait peur que l'ont nous espionne.

- Je sais comment ça marche ici, dans les hôpitaux. On te soigne et après on te fous en centre de désintoxication.

Inès- ça ne dois pas être si pire que ça, c'est pour ton bien.

Je tourne la tête afin de regarder devant moi. Je fixe un point inexistant sur le mur.

- C'est comme une prison.

Inès- Arrête de dramatiser.

-Tu sais ce que c'est les centres ?

Je laisse un moment de silence.

- J'y suis allé une fois. On m'a enfermé, on m'a retiré ma drogue alors que je faisais des crises, on m'a défoncé psychologiquement. Alors non, tu ne sais pas ce que c'est.

Inès- T'es sure ?

Il pose sa main sur la mienne, mais je retire la mienne rapidement.

Je repose mes yeux dans les siens.
Ça se voit qu'il se pose des questions. Qu'il ne sais pas, qu'il veut savoir.

-oui.

Des larmes apparaissent sur mes joues.

Inès- Je suis désolé pour ce qui t'es arrivé Kaina.

- T'inquiète.

Inès- Tu peux sortir ce soir ! C'est bien.

Je souris bêtement.

- Oui.

****

Je marche à côté d'Inès qui apporte certaines choses dans un sac à dos.
Nous passons rapidement à l'accueil pour signer des papiers.
En repartant de l'accueil, en sortant dehors, ma main se glisse dans la sienne et il sert sa main contre la mienne.

Inès- Tu vas mieux ?

..Jusqu'à ce que ça devienne vrai.

- Oui.

810- 10 juin