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« L'endroit était désert, seules deux âmes vagabondes que tout opposées se retrouvaient l'une en face de l'autre. L'or d'une blancheur éclatante tournoyait et virevoltait pour se déposer inlassablement sans but sur tout ce qu'il pouvait. »

... : C'est plutôt satisfaisant. Je devrais...

La sonnerie retentit dans tout l'appartement avec insistance et longueur, certainement pour être sûr qu'on puisse bien entendre. Le cœur du garçon qui écrivait à son bureau, s'accéléra bien trop vite dû à la surprise et à cette soudaine coupure du silence. Vu l'heure sur l'écran d'ordinateur, ça ne pouvait être qu'une seule personne.

... : J'arrive ! Calmes toi sur la sonnette.

Il avait beau parler tout fort, l'étranger derrière la porte de l'appartement ne voulait rien entendre et appuyait en continuité sur le pauvre bouton sonore qui se faisait maltraiter depuis une bonne minute.

... : Sas'ke ! Je sais que t'es là ! Arrêtes de m'ignorer.

Voyant que personne ne venait lui ouvrir la porte, le poing de l'inconnu rejoint en chœur la sonnette pour faire une douce symphonie énervante. La porte s'ouvrit à la volée et laissa un garçon qui avait encore la main en l'air et le doigt sur l'avertisseur, pantois.

... : Tu en as mit du temps, j'ai cru que t'allais jamais m'ouvrir.

Le jeune homme aux doux cheveux blonds qui venait de faire un tapage monstre pour indiquer sa présence, rentra sans invitation à l'intérieur tout en prenant le soin de pousser un peu le propriétaire des lieux qui lui bouchait le passage. 

Il déposa ses chaussures dans un geste habituel pour prendre les pantoufles qu'il avait de lui-même ramené ici; même si il n'y habitait pas. 

Ce dernier partit même par la suite et avec nonchalance dans la cuisine comme une suite logique à ses actes, chercher des bières dans le frigo qu'il avait de lui-même acheté ; sachant qu'il n'y n'en avait jamais non plus ici.

Le jeune blond après avoir ouvert sa canette, rejoint rapidement le canapé pour s'y étaler sans aucune sorte de prestance. 

Tout en regardant cet intrus se pavaner et faire comme chez lui, le dit « Sas'ke » vit que quelque chose n'allait pas rien qu'avec l'absence d'un sourire sur la frimousse de son voisin.  Et ce même dit « Sas'ke » savait qu'il ne tarderait pas à savoir ce qui n'allait pas, même si il n'en avait pas spécialement l'envie.

Sasuke : Se mettant devant le canapé. Naruto, tu sais que je travaille dans mon bureau et que je mets toujours du temps à arriver alors arrêtes de tout le temps croire que je t'ignore.

L'invité surprit dans sa lassitude releva l'avant-bras qui lui barrait la visibilité pour regarder son voisin et enfin faire un léger sourire qui semblait malheureusement bien triste.

Naruto : C'est juste que je me dis que tu pourrais de nouveau agir comme le « Tsundere » que tu es.

Sasuke : Regardant un peu mal le jeune homme. Le quoi ?

Naruto : Rabattant son bras sur ses yeux. Non rien.

Ils étaient voisins depuis environs un an et comme le blondinet le disait, la personnalité de Sasuke n'avait jamais été aussi accueillante maintenant; même si elle n'en avait pas vraiment l'air, que dans le passé.

Leur première rencontre datait de seulement une semaine après l'emménagement de Naruto dans l'immeuble. Et il fallait se l'avouer, ils s'étaient laissés à tous les deux un mauvais souvenir au goût amer. 

Rencontre du cinquième typeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant