On entendait dans ce quartier au voisinage tranquille et bien fleuri des voix s'élevaient avec intermittences. Si la plupart des paroles étaient cordiales et aimables, certaines étaient assez peu appréciables et impliquaient certaines insultes d'un niveau peu commun.
Les nouveaux voisins étaient entrain de débarquer et visiblement, leur emménagement n'étaient pas de tout repos si on tendait assez bien l'oreille. Outrepassant le fait qu'un meuble ait été cassé et d'autres renversaient par le transport à cause du conducteur ayant fraîchement reçu son permit mais aussi le fait que l'un des aménageurs ne savait pas faire des cartons de façon logique et méthodique ; leur déménagement avait l'air de plutôt bien se dérouler.
Il fallut tout de même attendre une heure de plus pour que ce discret et apaisant quartier ne retombe dans le silence calme et reposant pour lequel il était connu et apprécié.
Mais si les rues avaient retrouvé la plénitude, c'est à présent à l'intérieur de la maison que le boucan continuait. Des bruits de choses qui tombaient, des journaux qui se froissaient et des questions bêtes comme « Où est ce que je met ce carton ? », résonnaient à l'intérieure de cette dernière. Et encore une fois il fallut attendre un assez long moment avant que le calme n'arrive à y faire sa place.
L'aménagement à l'intérieur de la maisonnée n'avait pas l'air d'être finit mais pour les deux hommes qui s'octroyaient enfin une pause de leur journée marathon, ça semblait être assez pour l'instant.
Le brun avait finit par poser sa tête sur l'épaule du blond ; soufflant pour la énième fois de la journée en voyant la pile de carton non déballé et le montant de travail que ça ferait pour les prochains jours à venir.
Le blond lui qui avait réussi à enfin récupéré la main à la peau perlière pour laquelle il n'avait eu que cette idée en tête par le manque de contact tout le long de la journée ; ne soucia pas le moindre du monde au désordre environnant, bien trop heureux d'être ici dans cette nouvelle maison avec la personne qui avait réussi à le supporter le plus longtemps par rapport à d'autres.
Naruto : Fixant le mur vide qui recevrait leur télé. On est chez nous.
Les pensées désespérantes sur le fait qu'il allait être poussé par Naruto à continuer de ranger et déballer leurs affaires, se dissipèrent de la tête brune pour se concentrer sur le fait que venait de dire à voix haute le blond ; réalisant que effectivement, à présent ils étaient chez eux.
Sasuke : Souriant. Oui, chez nous.
Il fallut attendre un court laps de temps avant que le brun ne revienne sur ses pensées de base et ne fonde un peu plus dans le canapé pour montrer sa non-envie de bouger ainsi que sa fatigue.
Naruto : Rigolant. C'est bon, on rangera plus demain.
Se relevant, l'un aidant l'autre ; ils prirent directement le court couloir qui les emmenèrent dans la suite dite suite parentale. Si Naruto avait aussi eu ce coup de cœur pour cette maison c'est parce que cette dernière cachait dans leur chambre un dressing bien trop impressionnant qu'il aurait été dommage de ne pas offrir à sa collection impressionnante de vêtement. Pour Sasuke lui, n'étant pas un grand féru de mode, c'était pour la véranda exposition sud qu'il avait craqué et les mots et sensations quelle apporterait pour ses futurs écrits.
Se vautrant presque l'un sur l'autre dans leur lit composé d'uniquement un matelas tant la fatigue et l'atonie musculaire les suivaient, les deux hommes rigolèrent un court instant ; autant d'euphorie que d'épuisement mental.
Sasuke. J'ai tellement la flemme de me déshabiller pour me mettre sous la couette...
Soudainement revigoré par une idée apparut par les mots que l'auteur venait de dire, Naruto se releva doucement du corps de Sasuke sur lequel il était presque tombé, à l'aide de ses avant-bras. Un léger sourire en coin apparut sur son visage hâlée et il embrassa doucement la joue perlière face à lui.
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Rencontre du cinquième type
FanfictionIl n'est pas facile de vivre comme un ermite quand on a un voisin envahissant qui s'immisce dans notre vie... N'en parlons pas du fait qu'il nous sorte de notre zone de confort avec son côté trop tactile et ça sans préavis par son propre égoïsme et...