Le regard sévère, Sasuke attendait patiemment que son voisin ne rentre du travail. L'heure indiquait qu'il ne devrait pas tarder alors le brun pour éviter de le louper, regarda par le judas avec patience. La lumière du couloir venait de s'allumer, signe que le blondinet était présent. L'Uchiha n'attendit pas que ce dernier se trouve devant sa porte pour ouvrir et sortir dans le corridor avec dans les mains, une boule de poils noire et orangée.
Naruto : Souriant et mettant ses mains sur ses joues. Oh c'est trop chou ! J'ai l'impression d'être accueilli par ma famille en rentrant du travail ! Attrapant l'animal. Coucou petit bébé !
Oui, le blondinet était devenu accro de ce petit chaton qui montrait des signes de malnutrition en voie de guérison. Un peu plus tôt la semaine dernière, quand ils rentraient tous les deux de la famille Uchiha et en le découvrant, les garçons avaient emmené l'animal chez un vétérinaire afin de le soigner. Bien sûr après vérification qu'il n'appartenait à personne et qu'il était en plus ou moins bonne santé, Naruto avait eu la brillante idée de vouloir l'adopter alors que Sasuke voulait simplement l'abandonner ici et rentrer chez lui.
L'Uzumaki ayant finit par gagner leur longue joute de négociation, avait embarqué le brun faire un tour dans une animalerie pour acheter tout le nécessaire dont un chat avait besoin... mais en double. Sasuke d'abord intrigué avait simplement demandé pourquoi et quand il avait eu la réponse de son cher voisin, ses sourcils s'étaient froncés comme jamais avant de dire un grand : « NON ! ». Et finalement encore une fois Naruto avait gagné.
Sasuke : Fronçant ses sourcils. Petit bébé comme tu dis à fait pipi sur un de mes livres ! Reprends le, c'est à ton tour de l'avoir.
Oui, Naruto avait aussi eut la brillante idée de vouloir partager l'adoption entre eux. Sachant surtout que vu que Sasuke était toujours chez lui ; puisqu'il travaillait depuis son bureau, ce serait plus simple. Et comme on pouvait l'imaginer au vu des réactions du brun, et bien le blondinet avait... gagné !
Naruto : Caressant doucement l'animal. Écoutes pas papa, il est grincheux comme d'habitude.
Sasuke le regard fixe sur le blond qui câlinait de sa joue l'animal dit « petit bébé » se demandait sérieusement si Naruto était devenu fou. Oui d'un certain point de vue quand ce dernier avait dit ça sur un coup de tête qu'ils ressemblaient à une famille, le brun avait trouvé ça drôle mais là, plus il le répétait et plus ce dernier se sentait coupable de ce qu'il ressentait.
Sasuke : Baissant les bras. Arrêtes un peu avec tes conneries.
Naruto : Toi aussi tu m'as manqué Sas'ke. C'est bizarre parce qu'il est propre avec moi. T'as changé la litière ?
Sasuke : La... litière... s'énervant doucement. Bah oui tu me prends pour qui ?
Pour quelqu'un qui visiblement ne l'avait pas fait. Sans prendre le temps de passer par chez lui, Naruto rentra chez son voisin avec le bébé chat accroché à lui. Il le déposa au sol et regarda tout autour de lui. Décidément le brun ne voulait toujours pas faire d'effort concernant l'ordre dans son appartement. L'Uzumaki partit directement changer les toilettes du chat et revint quelques minutes après.
Naruto : Se pinçant l'arrête du nez. Bon Sas'ke, ça fait plus d'un an qu'on se côtoie et j'ai aucun problème avec ça... si en fait c'est relou. Prépares toi, parce que ce soir on range ton appartement. Se parlant à lui-même. Je devais voir Shikamaru mais bon tant pis.
Sasuke qui c'était de nouveau confortablement installé dans son canapé, à moitié assoupi d'avoir trop cherchait ses mots aujourd'hui, se redressa dans un geste brusque avec de grands yeux bien ouverts. Sa bouche se contracta de la même façon que quand il était contrarié par quelque chose. Ce changement d'expression ne passa pas inaperçu aux yeux bleus.
VOUS LISEZ
Rencontre du cinquième type
FanfictionIl n'est pas facile de vivre comme un ermite quand on a un voisin envahissant qui s'immisce dans notre vie... N'en parlons pas du fait qu'il nous sorte de notre zone de confort avec son côté trop tactile et ça sans préavis par son propre égoïsme et...