CHAPITRE 71

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Play
Destroy
The bad things
Bring me joy

🧬🧬🧬


Super.
Vraiment super.

Je ne passais une journée ni bonne ni mauvaise, mais maintenant je peux clairement affirmer que c'est une journée de merde.

En plus, il fait froid et humide dans leur planque mystérieuse, ça sent le renfermé et ce sac sur ma tête fait vraiment vieux jeu.
Ce kidnapping aura une note médiocre, sûrement un trois pour le déplacement, et l'intention, mais pas plus.

-Assis-toi, ordonne-t-il en me poussant sur une chaise.

-Je la voyais pas connard.

Ils sont idiots en plus. Génial, je n'ai même pas de quoi m'amuser au chat et à la souris.

-Sky?

Je lève soudainement la tête, c'est la voix de mon père que je discerne.

-Papa?

C'est quoi ce bordel? Pourquoi ils enlèvent la source de leur besoin? Normalement, un kidnapping c'est fait pour faire chanter les proches, pour de l'argent ou... En l'occurrence, reprendre la tête d'une mafia.
Alors ça n'a aucun sens qu'on se soit fait enlever tous les deux.

-Merde, rugit-il.

Ils retirent le sac de ma tête et je ferme les yeux car la lumière du hangar est très forte.

-Bon sang, vous avez enlevé la gamine? Je vous ai dit qu'on la laissait!

-Mais elle traînait toute seule, j'ai pensé que ce serait une solution de secours au cas où...

-Au cas où quoi? Tu doutais qu'on puisse enlever Kyle?

Il hoche la tête, se montrant totalement honnête envers son chef... Le dénommé Finn je présume.

-Mouais... Je ne t'en veux pas. Je vais élaborer un nouveau plan, c'est encore mieux.

-Vous avez conscience qu'on entend tout? Vous êtes les pires ravisseurs de la terre! m'énervé-je.

Je m'habitue à la luminosité et constate que mon père a toujours son sac sur la tête. Nous sommes dans une sorte d'usine désaffectée. Nos voix résonnent là-dedans, elle doit se trouver au beau milieu de nulle part, il ne faut pas s'évader à la légère, on aura besoin d'un véhicule.

-Ça pourrait être une stratégie, tu ne sais pas.

-Vous êtes trop débiles pour faire des stratégies. Déjà... Vous m'avez enlevée dans un endroit bourré de caméras, et en plus de ça, on entre que sur invitation dans ce genre de conférences, y'a forcément vos noms sur la liste.

Ils se regardent en silence.

-Je t'avais dit que y'en avait, chuchote-t-il en colère.

Et on ose me dire que les adultes sont responsables? Je n'y crois plus, c'est terminé.

-Comment je pouvais savoir?!

-Il suffisait de vérifier!

Mon père ricane sous son sac et l'un d'eux lui flanque un coup de pied dans le ventre.

-Quoi qu'il en soit. Ça ne change rien. Vous n'aimeriez pas inclure la police dans nos petites affaires, n'est-ce pas?

Je serre les dents pour masquer ma colère et il se met à rire.

SKYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant