I wanna love me
The way that you love me🧬🧬🧬
1 an et demi plus tard...
170
Mon quotient intellectuel... a encore augmenté.
Ils me font faire le test tous les six mois. Selon leurs probabilités, j'atteindrai le summum de mon intelligence à la fin de ma croissance, c'est-à-dire, vers vingt ans. Même si j'emmagasine beaucoup de connaissances ensuite, ça ne me rendra pas plus ingénieuse visiblement.
Je ne crois pas avoir besoin de neurones en plus, ça me suffit amplement. Évidemment, ici, à Harvard, il y a des gens bien plus intelligents que moi. Mais en psychologie, je suis major de promotion depuis mon arrivée. Il y a quelque chose qui rend ce cursus particulièrement intéressant et je suis déterminée à aller au bout.
Même si tout le monde me déteste dans un certain sens.
Après tout, je peux en comprendre certains. J'arrive de nulle part, j'ai quatre ans de moins et je les dégage du classement en à peine un mois. La vie est injuste, ils devraient le savoir.
Mais j'ai compris ce que Jadden avait voulu dire, quand il parlait d'intégrer un endroit rempli de gens plus âgés.
Au début, moi et mon insouciance, que dis-je, mon surplus de confiance, sommes arrivés un grand sourire aux lèvres et la démarche assurée.Mais on s'est calmés rapidement.
Les étudiants ne sont pas là pour s'amuser, ils écrasent quiconque se dresse sur leur route, bousculent tout le monde dans les couloirs, prennent toutes les places dans les bibliothèques et tentent de saboter les devoirs des autres en les distrayant.
Une invitation à une fête n'est jamais un bon présage. Un beau-gosse louche qui vous donne son numéro non plus.Il faut savoir lire entre les lignes et puisque je suis la meilleure élève en psychologie, personne n'a jamais pu me jouer de tour.
D'ailleurs, je suis plus connue pour ça que pour mon génie hors normes. Je n'ai même pas à étaler mon savoir en mathématiques ici, tout est tellement prévisible, facile.
Harvard est mon parc d'attractions, et je m'éclate à en déjouer tous les plans.
Cependant, les professeurs sentent plus la coke que le café et les gourdes des étudiants remplies d'alcool me donnent la nausée dès huit heures du matin. Je peux comprendre qu'ils ne trouvent pas d'autre moyen de tenir, deux-cent pages à apprendre chaque soir par cœur, ça peut faire craquer.
Je n'ai qu'une hâte, c'est terminer cette fichue licence pour retourner à Oxford et commencer un parcours en mathématiques.
Le temps me paraît beaucoup trop long, j'ai envie de me jeter de chaque fenêtre que je croise.
Et dire que des millions de gens rêvent de venir étudier ici.
Je suis en deuxième année et j'en ai déjà marre. C'est peut-être moi le problème... Non, n'importe quoi. Il n'y a rien de rationnel ici.
Ne me demandez pas comment, mon père s'est procuré un permis port d'arme. Il a dit, je cite: "Le premier qui t'emmerde n'aura pas le temps d'en voir la couleur."
Je n'ai rien répliqué, je ne sais plus quoi dire à force...Ma mère, elle, vit son rêve américain. Elle va à New York au moins une fois par semaine et visite tous les lieux touristiques possibles et imaginables.
Là non plus, je ne réplique rien.Ils ont l'air sereins mais je sais qu'ils détestent vivre ici. La preuve, ils retournent à Oxford une semaine tous les trois mois. S'ils pouvaient partir plus longtemps, ils le feraient sans hésiter.
Je leur ai déjà dit qu'ils pouvaient retourner vivre là-bas, que ça ne me dérangeait pas, mais ils ont refusé de me laisser toute seule ici.
VOUS LISEZ
SKY
Novela JuvenilTERMINÉE Vous connaissez les clichés? Il paraît que je suis celui de la jolie intello qui tombe amoureuse d'un bad boy. Ma vie est le seul problème de maths que je n'arrive pas à résoudre en moins de trente secondes. Je suis un génie, oui, mais cel...