Chapitre 10

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Florence s'était reprise et avait retrouvé le sourire comme si les paroles de Pascal avaient résonnées en elle.

- C'est quand même bizarre, en y réfléchissant, c'est après ces moments difficiles que... enfin, je veux dire que... Bon, la première fois, si Jean-Paul n'était pas arrivé, on se serait embrassés. Je me souviens de ce moment comme si c'était hier. On était bien, ah oui, j'étais bien avec vous mais le destin en a voulu autrement et c'était certainement mieux ainsi.

Une pointe de regret se faisait sentir malgré tout dans la voix de Florence.

Si vous saviez comme j'en ai voulu à Jean-Paul ! Je ne lui ai jamais rien dit et je lui ai pardonné mais... Et puis non, vous avez raison, c'était pas le bon moment.

- Quant à la deuxième fois, c'est moi qui... qui ai reculé. Pourtant vous aviez été parfait, vous aviez eu le courage de me dire ce que vous aviez sur le cœur et c'était beau, vous m'avez touchée. Et je l'ai aimé ce baiser, vous étiez si doux. Je ne suis pas sûre d'avoir déjà ressenti ça avant mais j'ai eu peur. Je sais, c'est idiot mais j'ai préféré la fuite et vous garder en tant qu'ami.
Si... si vous ne revenez pas, je m'en voudrais toute ma vie. Mais vous, vous avez plutôt intérêt à ramener vos fesses parmi nous, compris Capitaine Roche !

 Mais vous, vous avez plutôt intérêt à ramener vos fesses parmi nous, compris Capitaine Roche !

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Bien sûr que je vais me réveiller, et d'autant plus avec tout ce que vous dites.
Je ne regrette pas ce baiser même si vous avez tout stoppé, c'était un moment magique. Une parenthèse dans notre histoire... mais les parenthèses, ça se rouvre ! Et soyez certaine que celle-ci, je vais moi-même tout faire pour qu'elle soit rouverte et qu'on ne la referme plus jamais. Vous m'entendez, Florence Cassandre, plus jamais !

Le cœur a ses raisons - Cassandre & Roche Où les histoires vivent. Découvrez maintenant