Chapitre 34

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Le moment était bel et bien venu. Pascal entreprit donc d’attirer sa belle vers sa chambre, elle se laissa guider avec plaisir.

Leurs vêtements furent égrenés les uns après les autres tout autour d’eux jusqu’à ce qu’ils ne soient plus qu’en sous-vêtements. Et malgré cela, il n’y avait aucune gêne pour eux d’être pour la première fois aussi dévêtus l’un face à l’autre. Autant Florence avait déjà pu avoir un aperçu du corps de son capitaine, autant Pascal était en total émerveillement devant ce corps qu’il avait si souvent imaginé et désiré mais jamais vu.

Pascal entoura de ses mains le visage de Florence, il ne voulait pas aller trop vite. Ils prenaient tous les deux le temps de se découvrir, prolongeant ce moment qui leur était offert.
Pascal déposa à nouveau un tendre baiser sur les lèvres de Florence, elle frissonna. Puis ses mains effleurèrent son cou, ses épaules et glissèrent jusque dans son dos où, de ses doigts agiles, il défit les agrafes tout en embrassant son cou. Le morceau de tissu glissa des bras de Florence pour se retrouver tout comme le reste de leurs vêtements sur le sol. Ils terminèrent leur effeuillage et passèrent le plus tendre des moments, découvrant chaque centimètre carré de leurs corps, observant le plaisir de leur partenaire.

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Allongés sur le dos, essoufflés et en sueur, et surtout heureux d’avoir enfin sauté le pas, ils affichaient tous les deux sur leurs visages un sourire radieux.

Puis après avoir récupéré son souffle, Pascal se tourna vers Florence, s’appuyant sur son coude et observant sa belle. Il était ravi mais avait encore du mal à y croire, que Florence ait enfin décidé à se laisser aller entre ses bras, c’était inimaginable après toutes ces années à se tourner autour. Mais elle était bien là, à côté de lui, luisante de sueur et un sourire de bonheur sur les lèvres.

Florence sentit son regard sur elle, ce regard qui lui réchauffait le cœur, ce regard qui chaque fois depuis tant d’années faisait vibrer son corps et qui faisait naître ce délicieux sourire sur son visage. Elle s’était toujours voilé la face, par peur, peur de ne pas être à la hauteur après ses précédents échecs et surtout par peur de le perdre si ça ne marchait pas entre eux.
Mais l’évidence était là, elle n’avait plus envie d’être loin de lui, peu importe ce qui les attendait. Elle voulait vivre le moment présent avec lui.

Florence tourna la tête vers Pascal et se perdit un instant dans son doux regard, toujours ce sourire qui la rendait encore plus belle. Pascal tendit la main vers ce visage si lumineux, il replaça une mèche rebelle derrière son oreille puis caressa sa joue. Florence sourit de plus belle.

Le silence qui s’installait entre eux ne les gênait pas, au contraire, il leur laissait du temps pour se dévorer des yeux. Ils pouvaient enfin se laisser aller à leurs sentiments.

Le regard de Pascal était tellement tendre envers elle mais également un peu pensif, ce qui intrigua Florence. Elle se mit alors également sur le côté, face à lui, la tête appuyée sur sa paume.

- A quoi tu penses ?

Le tutoiement dans la bouche de Florence surprit Pascal et le sortit de ses pensées.

- Alors on passe au tutoiement ?

Florence sourit, elle aimait voir les expressions sur son visage lorsqu’elle le surprenait.

- Au vu des circonstances, il me semble que ce soit de rigueur. Dit-elle dans un rire timide. Sauf si vous y voyez une objection Capitaine !

- Oh non ! Aucune objection Commissaire ! J’avoue que j’aime bien t’entendre me le dire. Répondit-il avec un clin d’œil.

Le cœur a ses raisons - Cassandre & Roche Où les histoires vivent. Découvrez maintenant