Chapitre 12

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- Salut Pascal ! Ça fait bizarre de te voir comme ça. J'espère que tu vas vite te remettre. On a besoin de toi ici, maman a besoin de toi. J'espère qu'avec ce qui vient de t'arriver vous allez enfin ouvrir les yeux et vous rendre compte que vous êtes faits pour être ensemble.

Ah ça oui ! Si j'arrive à sortir de ce coma, je ne veux pas passer une seconde de plus sans Florence. Je te promets de lui parler.

- Bien qu'elle ne veuille pas l'avouer, tu comptes énormément pour elle. J'ai bien vu ce qu'il y a entre vous mais vous êtes aussi têtus l'un que l'autre.

Florence était de retour avec les sandwichs. Elle jeta un œil par la vitre avant d'entrer dans la chambre. Elle sourit à Jules.

- Alors ? Tu as fini de lui parler ?

- Oui oui !

- Et ?

- Et... ben, je lui ai parlé comme tu as fait avec lui. Bon, avec moi, il n'a eu aucune réaction. A croire qu'il n'y ait que toi qui sache le faire réagir. Dit-il un brin moqueur.

- C'est juste que ce n'était pas le moment. Bon, on mange ?

Ils s'installèrent à la petite table à l'entrée de la chambre et entamèrent une discussion plutôt animée. Jules tentait de détendre sa mère afin que la pression des dernières heures retombe un peu. Il lui raconta quelques anecdotes de son boulot, Florence riait aux éclats et elle se détendait enfin.

Entendre les histoires de Jules et surtout leurs rires faisait également un bien fou à Pascal. Il riait intérieurement.

Florence jeta un coup d'œil vers Pascal, elle s'arrêta alors de rire et afficha un air étonné. Elle se leva et s'approcha de Pascal en se penchant au-dessus de lui.

- Viens voir Jules, on dirait qu'il sourit.

Jules s'approcha à son tour et constata également un sourire sur le visage de Pascal.

- Tu vois bien qu'il nous entend et il a l'air d'apprécier mes histoires ! Dit fièrement Jules.

Ah si vous saviez le bien que vous me faites... même si j'aimerais être avec vous. Pensa-t-il tristement

Jules passa son bras autour des épaules de sa mère.

- Allez, ça va le faire. Il va vite en avoir marre d'être allonger. Tu le connais, il est pas du genre à rester sans bouger.

- Je sais, tu as raison mais c'est trop long.

- Ne t'impatiente pas trop, il a besoin de récupérer quand même.

- Je sais mais...

- Mais ?

- Mais il me manque et je m'en veux tellement de ce qui lui arrive.

Elle ne s'était jamais autant livrée avec Jules mais elle en avait besoin et puis elle savait très bien qu'il se doutait que c'était plus que de l'amitié entre eux.

- Arrête de t'en vouloir, ce qui est arrivé, devait arriver et on ne peut plus rien y faire. Maintenant, il faut aller de l'avant et ce dont il a besoin, c'est de savoir que tu es avec lui et que tu vas bien. OK ?

Le cœur a ses raisons - Cassandre & Roche Où les histoires vivent. Découvrez maintenant