Chapitre 34 - AMBER

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De légères caresses viennent chatouiller mon dos nu, m'obligeant à entrouvrir les yeux. Les événements de la veille me reviennent à une vitesse folle et je n'ai pas besoin de les ouvrir plus, pour savoir où je suis et avec qui. Il n'y a qu'une personne capable de me faire ressentir de telles choses, éveillée ou endormie. L'homme parfaitement imparfait à mes côtés.

Je le sens m'observer, c'est quelque chose qu'il fait très souvent et j'ai appris à apprécier son regard si puissant. Et même de bon matin, la simple sensation de ses yeux sur moi, suffit à chauffer l'intérieur de mes cuisses et à exciter mon corps tout entier.

— Bonjour, murmuré-je en gardant les yeux clos

— Bonjour, bien dormi ? demande-t-il d'une voix joueuse

Hmm, dormir est un grand mot. Sans regarder l'heure, je sais d'avance que je n'ai pas beaucoup dormi. Après notre moment assez torride, nous avons commandé à manger et nous nous sommes installés devant un film. Évidemment, nous ne l'avons pas terminé afin de s'adonner à une pratique un peu plus orgasmique. Liam est honnêtement increvable et je ne compte pas le nombre de fois où nous avons fait l'amour hier soir. Chaque fois un peu plus passionnément, à la limite de s'évanouir tant le plaisir était supérieur. Je n'ai jamais rencontré de meilleurs partenaires que Liam, et pourtant, j'en ai eu de très bons. Il faut croire que mon corps a fait son choix.

Je ris donc de sa remarque en roulant pour me retrouver complètement allongé au-dessus de lui. Son entrejambe réagit immédiatement à mon contact et ce seul constat, réussi à me faire sourire davantage. Qu'est-ce que je disais ? Increvable.

— Dormir est un grand mot, mais j'ai passé une nuit plutôt agréable.

Ses lèvres s'étirent et viennent capturer les miennes, par la même occasion. Je m'agrippe à sa nuque et le laisse nous basculer de l'autre côté. Je suis maintenant sous ses quatre-vingt-dix kilos de muscles, mais le contact de sa langue sur la mienne me suffit à perdre la tête.

— Jamais fatigué, à ce que je vois, ricané-je entre deux baisers

— Ton corps me rend fou à n'importe quel moment de la journée. Tu as passé ces deux derniers mois à le promener devant mes pauvres petits yeux, m'interdisant d'y toucher.

Il écrase un peu plus sa bouche contre la mienne, venant mordiller ma lèvre déjà bien gonflée, et m'arrache un petit cri.

— J'ai bien le droit de rattraper tout ce temps.

Et lorsqu'il vient promener sa main, un peu plus bas, je ne peux qu'être d'accord. Le sommeil, c'est pour les faibles.

Mon corps réagit tout de suite à son contact et je ne réponds plus de rien pour la prochaine demi-heure, voire l'heure tout entière.


— Onze heures et demie, on va voir flou dans deux jours, me plains-je en entrant dans la cuisine

Liam s'esclaffe derrière moi, me faisant sourire à mon tour. Bon, j'avoue que je pourrais m'habituer aux matinées de ce genre, mais j'aime tellement me plaindre.

— Ce n'est pas ce que tu disais quand j'avais ma queue parfaite enfoncée au plus profond de toi. C'était quoi déjà ? « Oh oui Liam, encore », se marre-t-il, ce qui lui vaut un bon gros coup dans le tibia

— Oh la ferme ou tu n'y auras plus jamais accès.

— Mouais, tu ne résisteras pas cinq minutes. Il t'en faut d'ailleurs moins pour être complètement excitée.

Ma bouche s'entrouvre, lâchant un hoquet de stupéfaction en entendant ses accusations. Bon, je ne peux pas vraiment les réfuter, mais je ne l'admettrai pas devant lui. Histoire de garder un peu de dignité.

One Last Chance [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant