Partie 17-18-19

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********* Partie 17 **********

( Amour, love, hob l'essentiel)

Sabri- Nabiiiiiil !!!!!!! T'es là ??? Ouvre !!!!!
C'est urgent !

Je regarde Nabil choquée il me plaque sa main sur la bouche et me fait signe de me taire.

Sabri- Oh ! Nabil frère j'ai besoin de toi là !!

Nabil se lève et me tire par la main ouvre une porte au fond d'un couloirs et me pousse à l'intérieur.

Lui- Cache toi sous le lit.

C'était beaucoup plus fort que moi, je me suis mise à rire on serait cru dans un film, sauf que la c'était réel et j'étais la première concernée ! Je me met glisse alors sous le lit, et tend l'oreille mais j’entends rien, Oh grande curieuse que je suis je peux m'empêcher de savoir ce qui se dit, après de longue minute sous le lit je sors de là et m'approche de la port à quatre pattes en essayant de ne pas faire de bruit. Puis j'ouvre la porte de quelque centimètre et tend l'oreille, ils sont dans le salon et discute, Sabri et nerveux

Sabri- T'es sur que tu l'as pas vu?
Nabil- bien sur je suis pas sortis d'ici de toute l'après midi.
Sabri- Ouais je sais même pas pourquoi je te demande ça à toi. Mais ou est ce qu'elle a bien pu aller à cette heure là? J'ai appeler chez ses parents mais elle est pas là ba, tu pense que je devrais prévenir les flics?
Nabil- La police ?! Non sa sert à rien il se bougeront pas avant 24 heures.
Sabri- Ouais mais je fais quoi ?! Je sais même pas ou aller est ? Si il lui arrive quelque chose je suis dans la merde !
Nabil- Mais vu qu'elle est pas rentrée à cette heure là, elle doit sans doute être chez une copine à elle.
Sabri- J'espère ! Mais elle aussi c'est qu'une sale gamine elle m'énerve !
Nabil- Mais pourquoi elle est partie?
Sabri- Hein ? ........ je sais même pas !
Nabil- Mmh mais on dirait une fille bien gentille et tous, je comprend pas qu'est ce qui a pu se passer.
Sabri- Non elle est pas bien, elle est chiante ! Vas y il est 22 heures elle est pas rentrée ! c'est quoi cette meuf?
Nabil- Ouais peut être que tu devrais aller voir chez Yasmine elles se connaissent.
Sabri- Non elle se parle plus... mais attend comme tu sais ça toi ?!
Nabil- mais eu ben c'est toi qui viens de le dire !
Sabri- J'ai jamais dit ça !!! Nabil ne me dit pas que tu la kif et qui tu lui parle ?!
Nabil- Quoi ? Qui ?
Sabri- Laila
Nabil- man mais t'es fou toi !!! Je la connais même pas !!
Sabri- A ouais?
Nabil- Ouais, ouais.
Sabri- Sur?
Nabil- ben oui qu'est ce que tu t'imagine ?!
Sabri- ............
Nabil- ..............

Là j’entends plus rien mais je commence à flipper et si Sabri l'avait deviner?
Puis j’entends à nouveaux:

Nabil- Tu devrais peut être retourner voir en bas peut être qu'elle est rentrée.
Sabri- ouais sans doute je sais pas, elle est trop bizarre comme une fille, je la supporte plus.
Nabil- a ouais pourquoi? Elle t'as fait quoi?
Sabri- Rien mais bon si je te dis un truc sa reste entre nous?
Nabil- Ouais t’inquiète.

Sabri a dit quelque chose mais tous bas donc j'ai rien entendu à ce moment là. Puis il se sont remis à parler fort;

Sabri- Bon je vais y aller je vais voir si elle est en bas.
Nabil- OK.

J’entends la porte s'ouvrir puis se refermer, je me lève et je vais m’asseoir sur le lit, sérieusement j'étais déçus de voir comment Sabri parler de moi dans mon dos, bon je savais qu'il m'aimait pas trop mais pas à ce point, pas au point de dire que je l'énerver alors que c'est moi qui devrais penser ça en même temps c'est lui qui me trompait avec toute les filles de la cité, c'est arriver qu'une fois mais c'est lui qui un jour m'a frappée alors que je n'avais rien à faire dans l'histoire, je supporte, je supporte et voilà ce que je récoltais que des critiques négatives et des jugement. Il m'a dégoutter, et il avait beaucoup baisser dans mon estime.

Quelque temps après, Nabil reviens dans la chambre, il vient s’asseoir à coté de moi et me demande

Nabil- ça va ?
Moi- mmh ouais.
Nabil- Non ça va pas.
Moi- J'ai entendu ce que Sabri à dit !
Nabil- je te l'avais dit il est comme ça, c'est pas toi qui va le changer. Il est comme ça.
Moi- ...............

Nabil était tous près de moi, avec sa main il relève ma tête en me prenant par le menton, je regardais ses bras musclés et son torse étonnamment sculpté et j'imaginais ce que sa me ferais s'il enroulait ses bras autour de ma taille, je me rend compte alors que j'étais entrain de le mater, je m'empresse alors de détourner aussitôt les yeux et les plonge dans les siens, je fond littéralement, je le trouve tellement beau, mon cœur ce met alors à battre si fort comme si il allait jaillir de mon cœur.

Nabil- J'aime trop tes cheveux, et tes yeux, me murmura Nabil tout en caressant mes cheveux, sans me quitter des yeux.

Il m'attira doucement contre lui et colla ses lèvres au miennes,

Moi- Je t'aime, murmure je tout en lui rendant son baiser.
Nabil- Moi aussi, murmura t il tout en m'embrassa à nouveaux.

Si j'avais réfléchi j'aurais du attendre de ne plus être avec Sabri, mais comment le quitter?! Je savais que c'était impossible, que je ne pouvais pas le quitter comme ça.
Alors je continuais à embrasser Nabil.

Moi- Je vais rentrer.
Nabil- Ou?
Moi- Ben chez Sabri j'ai pas le choix.
Nabil- D'accord... On se voit demain.
Moi- ouais si Sabri sors je montrais te voir.
Nabil- OK je reste chez moi de toute façon.

Je me lève et on sors de la chambre j'arrive à la porte je l'ouvre, Nabil me retiens me plaque contre la porte et m'embrasse à nouveau,

Nabil- Tu me manque déjà.
Moi- Moi aussi.

Puis je pars.

Je descend les escaliers, et arrive devant chez Sabri et moi, j'ai les clés, je met les clés dans la serrure et tourne, ouvre la porte et rentre...

Sabri- Laila ?!! T'es rentrée?

Il me cria ça depuis le salon, d'une toute petite voix je dis tous bas mais juste assez fort pour qu'il puisse m'entendre:

Moi- Ouais, ouais...

Il arrive alors vers moi, je relève la tête mais il n'est pas seule, il avait mon frère Younes, ce dernier arrive vers moi et sans que je ne comprenne rien me met une gifle tellement fort que j'ai faillis manger le sol, je suis tellement sous le choque, que je pousse un grand cris.

Younes- T'était ou???
Moi- .........
Younes- Tas vu l'heure?! T'était ou là? Sa fait des heures qu'on te cherchent comme des fous, t'es folle ? D’où tu sors la nuit?

Il s'approche à nouveau de moi et me remet une gifle.

Younes- Parle t'était ou ?!!! Parle là?

Il me tenait fort par le bras et me hurlait dessus tellement fort que je ne comprenais pas tous ce qu'il me disait. Dans un premier temps je ne dis rien, puis je fini par dire

Moi-J'avais besoin de prendre l'air !

Je dis ça supers fort que je me surprend moi même, mais je dis ça en regardant droit dans les yeux Sabri.

A ce moment mon frère Younes ne me met plus des gifle mais une droite d'une tel puissance que je prend le murs à coté de moi:

Younes- T'as pas honte sale pute !!!! Qui la putain de toi t'as dis de sortir la nuit? La putain de toi quel fille sors à cette heure là sans rien dire à personne?

Je me relève tous doucement, j'ai très mal au crâne à cause du choc de ma tête contre le mûr. Younes est très énervé il avait pas l'air d'en avoir fini avec moi, pendant se temps Sabri ne bouger pas, il disait rien, il faisait que d'observer la scène. Mon frère reviens vers moi et s'apprête à me frapper à nouveau quand:

Sabri- Arrête !

Younes s'arrête net, non pas qu'il voulait plus me frapper ou quoi mais ce que venait de dire Sabri était si... Inattendu ! Même moi j'étais choquée, et encore plus choquant, Sabri viens vers moi et me tire vers lui et dit à Younes

Sabri- C'est bon arrête t'abuse tu veux la tuer ou quoi?!

Younes était sur le cul, il y comprenait rien le pauvre, et moi alors ?! Je vous en fait pas dire ! J'étais tout aussi surprise ! on avait jamais, jamais ni même ma mère, ni même mon père avait pris un jour ma défense face à Younes, non je vous arrête,
Younes ne me frappait pas tous les jours, c'était pas un martyre non plus sa arrivait que rarement de toute ma vie ce comportement n'est pas pardonnable certes mais c'était pas non plus un fou envers moi il me tomber pas dessus que comme ça, c'était rare, mais jamais personne n'as oser se mettre à travers lui pour l'arrêter quand ça arriver.

Younes- Quoi?
Sabri- j'ai dit c'est bon tu va la tuer là, t'as vu comment tu la frappe, elle est toute petite tu va la tuer mec ! N'abuse pas aussi, tu la frappe comme tu frappe un gars!
Younes- ..................

Younes serrer les poing mais ne disait plus rien même si j'étais soulagée parce que Younes ne me frappait plus et que Sabri avait pris ma défense mais je ne montrais rien bien sur, je continuais de pleurer parce qu'il m'avait pas rater ! J'avais mal de partout, je saigner du front et j'avais encore plus mal à la tête et au cote, c'était très douloureux.

Younes- OK je la frappe pas alors je la laisse faire ce qu'elle veut ! Tu rêve chez nous une fille sa sors pas comme ça je te laisserais pas faire de ma sœur une pute !

Younes reviens vers moi, je tremble de partout tellement j'ai peur qu'il me frappe encore parce que à se stade là il m'avait déjà bien défonçait javais mal de partout. Il s’apprête à me mettre encore un coup mais pile au même moment, Sabri l'arrête dans son élan, et se met entre nous.

Sabri- C'est bon arrête, je veux pas qu'elle devient une pute ou quoi ? Mais sa sert à rien de la battre comme ça, ne la touche plus vas y dégage là! Laisse là merde !

Younes était à la fois énervé et avait en même temps la haine sa se voyait il voulait encore dire quelque chose, voir faire quelque chose. Mais Sabri me tenait tous près de lui et le dévier du regard de m'approcher. Alors Younes est partie.

Quand il est parti je suis tellement soulagée que je m'écroule au sol, pour laisser place à des larmes de souffrance et de haine.

C'est fou comme d'une minute à l'autre on peut passer de la joie à la tristesse, un quart d'heure avant j'étais dans les bras de Nabil, celui que j'aimais et la minute d'après je manger des coups par mon frère.
Je m'installe dans mon lit et me renferme sur moi même et pleure encore mais moins que tout à l'heure mais je pleurs encore, je fais aussi le constat de ce que j'avais récolter par mon frère: plein de bleu, un mal de crâne et des coté presque cassé avec en plus de ça du sang qui couler d'une petite ouverture au front, j'étais dans un état pitoyable.
Je pleurs seule mon mal être et mon désespoirs quand Sabri entre dans la chambre, il rentre doucement et s'approche de moi et me dit:

Sabri- Tiens, pour te soigner, si tu veux que j'aille à la pharmacie t'achète un truc si ta besoin ou quoi?
Moi- ...........

Il met tend des pansement de la Betadine et du coton et s’assoie à coté de moi. Décidément aujourd'hui il me surprenait de plus en plus.
Mais je fais pas attention à lui, j’oublie pas que c'est en partie sa faute si je me suis retrouvée dans cet état là.

Je me soigne comme je peux avec ce qu'il m'a apporter et l'ignore, à un moment il prend du coton et met de la Bétadine dessus puis me le met sur mon front d'un coup de main je retire sa main et lui lance un méchant regard puis je me lève et sors de la chambre pour aller m'enfermer à double tours dans la salle de bain.
Je me douche et tous après plus d'une heure et demi au moins je sors et retourne dans ma chambre espèrent ne pas trouver Sabri, ouf il était pas là, alors je m'installe dans mon lit, je remarque qu'il y un verre d'eau et des une boite de Doliprane sur ma table de chevet. J'en prend deux voir trois je me souviens plus, je me souviens seulement que j'avais très mal à la tête. Quand j'ai bus les Doliprane je m'allonge sur le dos et m'endors....
*********************
Le lendemain je me réveille supers tard, j'avais pas encore cours ce à que j'avais participer c'était seulement la près rentrée les cours ne débute officiellement que dans une semaine, c'est à dire une semaine encore à galérer à la maison avec Sabri. Quand je me lève du lit je pris pour que Sabri soit partie enfin que je puisse aller voir un peu plus tard Nabil qui me manquait et auprès de qui je voulais trouver du réconfort.
Sauf que quand je passe devant le salon, je vois Sabri assis devant la télé en pyjama (jogging en tissus gris et maillot du barça, qui mettais très souvent) Vous n’imaginez pas ma déception quand j'ai vu qu'il était là plutôt que dans la rue ou ailleurs, j'étais dégoûter à un point ! moi qui m'apprêtais à aller manger je laisse finalement tomber cette envie et retourne me blottir dans les drap de mon lits à la place des bras (musclés) de Nabil :(

Je reste dans la chambre en espérant qu'il va se lever et partir mais toute la matinée et passé on est en début d'après midi et il n'a pas bougé du salon. Je commençais et désespérer et je n'ai pas tord parce que Sabri n'a pas bougé du canapé à fumer et à regarder la TV de toute la journée et moi je suis pas sortis de la chambre tout en tendent l'oreille en espérant qu'il sorte merde !!!!
Finalement il ne sortira ni le lendemain, ni le surlendemain il restera à la maison contre le canapé les yeux rivé sur la télé et moi je quitterais ma chambre que pour aller préparer le repas(il fallait bien manger)
Au bout de deux jours Sabri n'était toujours pas sortis, on dirait qu'il me surveiller.

Alors un soir, après avoir mangée seule dans la cuisine assez tard je retourna dans ma chambre, j’éteignis la lumière de la chambre et alla me glisser sous les drap du lit, quand on ouvra la porte de la chambre, c'était Sabri... torse nu ! La dernière fois que je l'avais vu face à moi comme ça c'était à l'époque de Marrakech by nignht donc c'était loin et flou.

Il entre et s'avance jusqu'au lit s’assoie puis s'approche de moi je pouvais bien le voir car ce n'était pas le noir total dans la chambre quelque lampadaire du quartier qui marchait par chance éclairait la pièce. Très rapidement Sabri se penche vers moi et m'embrasse bien sur je ne lui rend pas son baiser, alors il glisse ses mains sous mon chemiser

Moi- Non.

Je le repousse mais il insiste et continue de me toucher et de n’embrasser.
Alors je persiste une nouvelle fois, et le repousse encore, Sabri me dit tout en m'embrassent la joue et descendent sur le creux de mon coup

Sabri- Quoi ? T'es ma femme.

Sa femme ? Moi ? Lui ? De qui il se foutait là ? Depuis quand? Oh oh j'étais pas au courant ! Sabri était distant et froid avec moi que j'en avais oubliée cette soirée ou j'avais portée plusieurs robes et que lui et moi avons échangés nos alliances sensé nous liés, nous unir et faire de notre mariage amour, joie et bonheur pour la vie.
Mais non je ne considérais pas Sabri comme mon maris depuis un moment comme lui ne m'avait jamais considéré comme étant sa femme, son épouse ou bien sa helel jusqu'à là. Alors non ! c'est pas du jour ou lendemain, d'une minute à l'autre que j'allais lui pardonner ça et faire comme si on étaient amoureux et heureux d'être ensemble.
Il avait lui même dit," de moi il n'avait jamais voulus !"

Moi- Je veux pas.

Il ignore complètement ce que je viens de dire et me pousse sur le lit, se penche encore plus sur mon corps, et déboutonne un à un les boutons de ma chemise de nuit, ensuite il m’enlace et se colle contre moi.
J'ai envie de crier... alors je cris et le supplie:

Moi- Arrête, s'il te plaît !!!!!!!
Sabri .......................................





********Partie 18**********

(Je ferais ton bonheur)

Sabri- Pourquoi?! Je suis ton maris tu n'as pas le droit de me repousser ! C'est ton devoir de t'offrir à moi !
Moi- Devoir ?

Il m'a blasé je ne savais pas si je devais rire ou pleurer. Puis d'un ton calme, je lui dis :

Moi- Je me souviens de ce que tu m'as dit, c'est bien toi qui a dit que tu ne voulais pas de moi ? Tu n'as jamais eu un comportement d'époux depuis qu'on est revenue et même avant tu me l'as dis clairement que tu ne voulais pas de moi ! Tu n'es jamais à la maison, tu te tape tes meufs ici, sous mes yeux ! Et tu dors sur le canapé ! Je ne veux pas que tu me touche, jamais ...

Sabri me regardait parler sans rien dire, il était debout en face de moi et ne savait plus quoi faire, quand j'arrête de parler il me dit:

Sabri- Je vais continuer à dormir sur le canapé.

Puis il a quitté la chambre.

Je me suis retrouvé seule, plongée dans le noir et j'ai commencée à pleurer, jusqu'à ce que toutes les larmes que j'ai pleurées me fatiguent et m'endors épuisée.

Le lendemain, j'ai du mal à me lever et je traîne au lit comme je fais souvent pour ne pas croiser Sabri. Après un long moment je décide enfin de me lever.
Toute la nuit j'avais pleurée, j'avais eu si peur qu'il aille jusqu'au bout, si ça avait été le cas, je m'en serais peut être pas remise, je ne supportais plus que Sabri me touche.

Une fois debout, je sors, prend ma douche et me dirige vers la cuisine, je suis persuadée de trouver Sabri sur le canapé du salon, sauf qu'à mon grand étonnement, Sabri n'était pas dans le salon, ni dans la cuisine, ni nul par ailleurs ! Je cours alors à la fenêtre et jette un coup d’œil là où il gare sa caisse, elle n’y est pas ! Ce qui voulait dire qu'il n'était pas au quartier, et que même il en avait pour un moment.

Je vais donc dans le cuisine et prépare un petit déjeuné, mange et retourne me changer, j'attrape tous se qui me tombe sous la main et m'habille, puis je me maquille très rapidement et me prépare à sortir.
J'ai un peu peur de ce que je m'apprête à faire, il y a une voix qui me dit de foncer, de ne pensé à rien d'autre, puis une autre voix qui me dit que ce que je fais c'est mal et qu'un jour je le regretterais. Mais finalement, j'écoute la première voix et celle de mon cœur qui me dit de foncer ! Alors je fonce, je sors et monte l'étage au dessus, je me fais la plus discrète possible afin de ne croiser personne on sait jamais. Je suis face à la porte et hésite entre sonner et frapper, je décide alors de sonner, quelques secondes après, Nabil viens m’ouvrir. Il me tire et me fait vite rentrer à l'intérieur, il referme la porte puis on va dans le salon, on s’assoit l'un à coté de l'autre, il me regarde mais pas moi, j'ai encore le souvenir de ce qui s'est passé la veille. J'ai envie d'en parler, de me confier à quelqu'un et à tous moment, je sens que je vais pleurer.

Alors quand Nabil me parle, je craque et je fonds en larmes. Il me prend dans ses bras et me sers contre lui, à ce moment là, comment vous dire ? Je sais pas trop, c'est dur de parler de tous ça, voilà j'étais mariée à Sabri même si je ne m'étais vraiment pas opposer à se mariage. J'en avais pas non plus voulus, ce n'étais pas un mariage forcé, mais ce n’était pas non plus un mariage d'amour entre nous. Alors là, dans les bras de Nabil, je me dis si seulement, et si seulement j'avais dit "non", si je m'étais opposée, mes parents ne m'auraient pas obligé, il auraient tous fait pour me convaincre certes, mais si j'avais connu et avais ressentis tous se que je ressentais là pour Nabil, jamais, jamais je n'aurais accepter d'épouser Sabri.

Mais à présent, je ressentais beaucoup de tristesse. Je savais que mon bonheur était avec Nabil, parce que j'étais convaincus maintenant c'est lui que j'aimais, jamais avant lui un homme m'avait fait autant d'effet, jamais un homme m'avait fait ressentir autant de chose, de la joie du bonheur de l'amour avec des vrai sentiments. Dans ses bras, je découvrais l'amour, le vrai amour, celui que je ne pensais vivre qu'une fois. C'était le vrai amour, le grand, l'unique, qui vous prend et vous embarque dans un autre monde, qui vous fait tout oublier !

Nabil- qu'est ce qui ne va pas ? Sabri t'a fait quelque chose ? Pourquoi tu pleurs, je déteste te voir comme ça.
Moi- ...............

Je n’arrive pas à parler et même si je pleure dans ses bras et brûle d'envie de dire à tous le monde ce que Sabri m'a fait la veille, mais il y a comme quelque chose qui m'en empêche et qui me pousse à me taire, à garder le silence...

Comme je ne dis rien, avec sa main, il essuie mes
larmes et pose ma tête contre son torse. J'ai envie de m'accrocher à lui et de ne jamais le quitter. Je ne veux plus jamais être séparé de lui, c'est avec lui que je veux être...

Nabil plonge son regard dans le mien et me regarde
sans rien dire, à chaque fois qu'il me regardait comme ça, j'avais le cœur qui battait fort dans ma poitrine et j'avais du mal à me concentrer sur autre chose que sur lui, son regard, ses yeux, ses bras qui entourait ma taille de guêpe. En un mot, j'étais bien même, super bien avec lui, et c'est tous se qui me suffisais quand j'étais auprès de lui, je n’avais besoin de rien d'autre (que lui).

Nabil se penche sur mon front et m'embrasse, il passe ses mains dans mon dos, je me retourne et me retrouve sur lui, face à lui, je le regarde, il me regarde aussi, à ce moment là, j'ai compris que plus rien ne sera comme avant, que j'allais faire une bêtise mais dans son regard, j'ai pensée que sa n'avait pas de prix, pour lui j'étais prête à tous, je l'ai lu dans ses yeux, j'ai lu que à partir de maintenant, plus rien ne sera comme avant, ma vie allait changer !

Je m'approche du visage de Nabil, pose mes lèvres sur les siennes et l'embrasse timidement.

Nabil- Tu m'as tellement manqué, tu sais j'ai fini par croire que tu ne viendrais plus.

Avec un clin d’œil.

Moi- Moi aussi tu m'as manquais.
Nabil- Moi tu m'as beaucoup manqué, je pensais à toi tous le temps, j'allais devenir fou. Dis moi, il t'a rien fait au moins Sabri ?
Moi- Non.
Nabil- Sah* (sérieux*) Tu peux me le dire t'inquiète.
Moi- Non, il m'a rien fait !
Nabil- Ok d'accord ! Tant mieux alors.
Nabil se penche à nouveaux vers moi et m'embrasse encore et encore...

J'aimais qu'il s'inquiète pour moi (même si je ne disais jamais rien), c'était agréable de savoir que je comptais aux yeux de quelqu'un.

Moi- Qu'est ce qui va se passer après?
Nabil- Je ne sais pas ... je m'en fou pour le moment, tous se qui compte, c'est que je puisse te voir, te touche, t'embrasser, je peux ?

Je regarde Nabil dans les yeux... il souriait, Je lui rends son magnifique sourire.

Moi- Oui.

Il m'attire contre lui et enfouis sa tête dans mes cheveux, il me pousse délicatement sur le dos, je me retrouve allongée sur le dos, et il m'embrasse, puis il glisse sa bouche sur mon oreille, m'embrasse et me murmure "Un jour je ferais ton bonheur"... je l'ai cru parce qu'il le faisait déjà.

Sa fait des heures maintenant que je suis sur le canapé avec Nabil entrain de se faire des câlins et de se caresser. Que j'en ai presque oubliée ma situation, peut être qu'il est temps que je rentre ?

Timidement je retire le bras de Nabil qui m'entoure la taille et m'embrasse longuement dans le cou.

Nabil- mmh quoi ?
Moi- Je dois y aller...
Nabil- Attend, reste encore un peu.
Moi- Mais si Sabri rentre ?

Il ignore ce que je viens de lui dire et m'attire contre lui, m'embrasse encore. Je sentais ses cils sur ma joue.. "De toute façon peut être que Sabri n'allait pas rentrer avant tard se soir et ça sera trop dommage de gâcher ce moment si agréable... je reste !"

On était dans les bras l'un de l'autre et on ne comptait pas s'arrêter, quand un son émis de la poche en jean du pantalon de Nabil, il me repousse doucement et sors son portable:

Nabil- Ouais ??!!! ......... OK j'arrive ! Ouais je sais j'avais oublié ! Mais ouais tranquille là je viens !

Et il raccroche.

Moi- Qu'est ce qui se passe?
Nabil- Rien, c'était Sabri et mon frère.
Moi- Hein ???!!! Quoi ??!!! Comment ça ?? Il est ou là ??!!
Nabil- Calme toi.

Il passe une main sur mon épaule, comme pour me réconforter.

Nabil- Sabri et chez mon frère, ils veulent que j'aille avec eux à la boxe, les entraînements reprennent aujourd'hui et j'avais complètement oublié.

OUF !!! J’étais soulagée, j'avais eu si peur que Sabri me cherche encore ou un truc dans le genre.

Moi- Tu va y aller ?
Nabil- Ouais je suis obligé.

Je me lève alors et commence à marcher vers la sortie, Nabil m'accompagne. Avant de partir, j'avais envie qu'il m'embrasse encore une fois, je pose mais mains autour de son cou. Nabil se penche vers moi et m'embrasse doucement dans le cou en serrant le bas de mon dos contre lui. Je colle mon corps au siens et lui rend son étreinte, dégage la tête et l'embrasse vivement sur la bouche.

J'étais tellement bien que j'en oubliée pratiquement ou j'étais.

Mais le portable de Nabil sonne à nouveau et je redescends sur terre.

Nabil se détache de moi, sors son portable avec une main et avec l'autre main, me tiens la main, il décroche sans me quitter de ses grand yeux bleu.

Nabil- Ouais ?! Dit-il d'un ton faussement agacé.
Nabil- Non... Oui tu me dérange là ! Non je me serre personne (il me sourit) Oui je vais venir !! Pourquoi tu casse les c******* je vais venir merde !!

Et il raccroche aussitôt, et glisse le téléphone dans sa poche.

Nabil- Il soûl ton mari ! .... désolé je dois y aller là.

Je m'approche le plus possible de lui

Moi- C'est toi mon homme.
Nabil se penche délicatement vers moi et me donne un long baisé.

Puis je pars le cœur serré, je descends et rentre chez moi, l'appartement est vide et ça me rend aussitôt triste. Je suis toute seule.

Je m'allonge alors sur le canapé et repense à tous se que je viens de vivre. Après je mange, regarde la TV et me rend sur mon pc portable, me connecte sur MSN et consulte mes mails. Un attire mon attention, je l'ouvre, en bref c'était une ancienne amie à moi, une amie ? Non en faite c'était une meuf que je connaissais du lycée, on s'attendait bien, elle était marrante et tous, mais on n’était pas tellement amie, on l'appellera Amandine (Sarah l’appelée toujours comme ça, parce qu'elle oubliait toujours son prénom qui est proche de Amandine lol, bref). Cette dernière m’invita à son anniversaire qui se déroulait dans deux jours, dans une salle qu'elle avait réservée pour fêter son 18ème anniversaire. D'habitude, je ne me rends jamais à ce genre de fête, en plus 18 ans ça devrait être une grande soirée. Mais là, je ne sais pas pourquoi j'avais décidée sur un coup de tête que j'irais. J'avais 18 ans moi aussi et j'étais mariée, donc libre de mes actes.


Deux jours son passé, je n'avais pas revu Nabil parce que Sabri squattait à nouveau le salon, mais j'avais tous préparée pour me rendre à la soirée d’Amandine avec Sarah. Je comptais mettre une petite robe sans bretelle, noir et blanche. Mais je décide de me changer une fois chez Sarah. Habillée comme ça, je ne passerais pas la porte.

Ce soir là, je fuyais le regard de Sabri, j'étais devant ma coiffeuse et me coiffée. Il entre dans ma chambre :

Sabri- Tu sors quelque part ?
Moi- Ah oui, chez Sarah ma copine.
Sabri- Pourquoi ?
Moi- Je vais passer la soirée chez elle aussi.
Sabri- Mais pourquoi faire ?
Moi- Ben rien, je vais juste passer une soirée chez une copine, on va rester chez elle, pas besoin de te faire des films !
Sabri- Ben t'as intérêt, sinon tu ne sors pas, c'est qui Sarah ?
Moi- Ma famille, tu la connais bien, j'ai déjà dormis chez elle plein de fois (c'était faux)
Sabri- A ben d'accord alors, de toute façon, je sors moi aussi se soir.
Moi- D'accord.

Il quitte alors la chambre, puis reviens cinq minutes plus tard.

Sabri- Il est presque huit heures, tu veux que je te dépose chez elle?
Moi- Euh ouais d'accord.

Je n’avais pas tellement le choix, donc je descends avec Sabri. Dans les escaliers, on croise Nabil:

Nabil- Tu va ou ? Wech
Sabri- Je reviens t'inquiète, je l'amène chez sa copine et je reviens.
Nabil- Ah d'accord, à tout à l'heur alors !

Je faisais tous pour ne pas croiser le regard de Nabil et tous, pour que Sabri ne remarque pas ma détresse et mon cœur qui martelé dans ma poitrine en présence de Nabil. Heureusement que Nabil repars très vite, j'avais tellement peur que Sabri remarque quelque chose.

On sors de l’immeuble et il faut que monsieur aille dire bonjour à tous les mecs de la cité présent dehors, je l’attends un peu à l'écart puis, on monta dans sa voiture. Il met de la musique à fond puis, on part. On ne se parlait pas ! On ne se regardait pas ! Rien !

Quand il arrivait qu'on a à se parler, c'était pour s'insulter et de fuir la situation sans jamais essayer de résoudre le problème et c'est ce qui m'a détruit. On était chacun d'entre nous renfermé dans sa propre bulle et notre relation allait de pire en pire.

Il me dépose devant un appartement, dans le centre, pensant être là que Sarah habitait, sauf qu'en fait il était à l'amie de Sarah, pas à Sarah contrairement à ce qu'il pensait. Je descends de la voiture:

Sabri- Je passe te prendre quand ?

J'avais envie de répondre "Jamais" mais j'ai dit :

Moi- Demain à 14 heures si tu peu, sinon je prendrais le bus.
Sabri- Ok

Et il redémarre aussitôt en vitesse pour partir. Je me retourne, sonne à l’appartement et monte. J'arrive, je dis bonjour aux filles (Sarah et sa copine) et c'est là que mon portable sonne, c'est Sabri

Moi- Allô ?
Sabri- Sarah elle a des grands frères ? Qui vivent chez elle ?
Moi- Non ! (C'était faux, elle avait un grand frère, mais il n’était pas là, donc c'était qu'un demi mensonge)
Sabri- Ok ciao !

Je raccroche et retourne auprès des filles. On boit et on mange puis, je vais dans une chambre et me change, je met la robe blanche et noir au décolleté très profond et ultra moulante, elle ne l'était pas autant dans mes souvenirs, mais tant pis !

Je sors de la chambre et retourne avec les filles dans le salon,

Sarah- Bien ta robe.
Moi- Merci

Au alentour de 21 heures, on sort toutes les trois et on rejoint l'anniversaire d’Amandine. Ça me faisais très bizarre et je ne me sentais pas bien du tous, c'était la première fois que je sortais et en plus de ça, je portais des talons aiguille qui me faisais terriblement mal ! Aie !
Mais je ne montre rien, bien sur j'ai envie de crier à chaque pas, mais je continue de marcher assurément comme si de rien n'était (on la toute fait un jour !)


Lors de la soirée, l’alcool tourne à flot, on m'en propose mais bien sûr je refuse. Bon je sais qu'au stade où j'étais, je n'étais pas l'exemple de la sainte, mais je gardais quand même des principes et l'alcool figuré dans la liste "ne jamais toucher!"

La fête bat son plein, mais moi, je ne me sens pas à ma place, je ne danse pas, je ne bois pas, je reste seulement assise, presque seule.

Mais j'ai un pré sentiment c'est trop facile, tous va trop bien pour que sa soir normal là!

Tout allait bien, quand le pire s'est produit ! Karim, Sabri et Nabil font leur entré dans la salle, le trio infernal au complet sont face à moi, moi dans ma robe blanche et noir, sans bretelle, moulante et au décolleté profond ! ............................................

Chronique d'une cendrillon promise à un prince de tessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant