Partie 67

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**********Partie 67 ************

("M'en aller ")

Je défis alors un instant Sabri tu regard, un regard tu genre, tu m'as repris la bague ok je m'en fou ! Alors qu'en faite, au fond je ne voulais qu'une chose, c'est qu'il me la fasse à la prince charment, qu'il me rende la bague ou qu'il la garde peu importe, mais qu'il me retienne, qu'il me dise que la prison, les barreaux de fer, de fil de barbelé n'arrêtera pas notre amour et que deux ans ne changerons rien, que rien ne changera et qu'il avait encore besoin de moi, parce qu'il m'aimait.

Mais rien de tous ça ne se passa, je resta la avec mon regard, et lui avec le sien, baissé tourné un peu sur le coté, enfin il faisait tous pour éviter le miens, pour faire que tous ça ne le touchais pas, si cela lui ne le touchais pas, pour moi c'était tout autre chose, au fond de moi, mon coeur se détruisant, j'avais profondément mal, je voulais pas qu'il me quitte, c'était lui que j'aimais, c'était évident, je le savais maintenant je n'avais plus peur de le penser et de le dire, je ne voulais tous simplement plus jamais le perdre, ma vie s'était avec lui.

Alors moi la, debout, dans se parloir, au bord des larmes, tremblante, le coeur meurtris, complètement bouleversé, j'attendais... j'attendais, qu'il change d'avis, j'attendais qu'il me dise quelque chose qui viendrait combler la douleur des mots qu'il venait de prononcer cruellement. Je trouvais ça injuste, injuste qu'il ma lâche à se stade là de notre relation, à ce moment là de notre histoire, je trouvais ça égoïste de sa part, je trouvais à ce moment là qu'il ne pensais plus du tous à moi, qu'il agissais en solitaire, je me demandais qui il était pour décider de ce qui était bien ou pas pour moi ? Car j'étais loin de penser comme lui, je pensais vraiment pas que loin de lui je serais plus heureuse, qu'avec un autre je serais plus amoureuse.

Alors que je pensais que notre histoire ne faisais que commencer, il a fallu que tous vienne bouleverser ! j'étais à bout et je commençais à perdre les pédales, je ne savais plus d’où donner la tête, je ne savais plus quoi faire, plus quoi penser.

Et c'est aussi à ce moment là que je commençais à réaliser toute les erreurs qui avait été commise et toute les erreurs que j'avais commises, j'avais des regrets, mais soudain je comprenais qu'il avait en faite des choses impardonnable. Alors je me suis dis, enfin j'ai cru comprendre, que cet excuse d'une meilleur quête de bonheur pour moi avec un autre que lui n'étais en faite qu'en leurre et qu'en vrai il n'arrivait pas à oublier ce que je lui avais fait et peut être aussi qu'il ne voulait tous simplement plus d'une fille comme moi, qui avait tellement de mauvaises choses. Et si c'était vrai ? et si j'étais vraiment une p***, si c'était vrai que ce que j'avais fait n'étais vraiment pardonnable et qu'après ça lui et moi ne nous pouvions plus vivre ensemble et heureux.

Moi- Au revoir.
Lui- Adieu.

Je me retourne et sors du parloir.

********************

Les jours qui passe se ressemble presque tous, jusqu'à la j'essayais de donner un sens à ma vie, de faire des efforts, pour changer, pour améliorer les choses. Mais depuis se qui s'était passé dans le parloir, je ne faisais plus aucun effort, j'attendais que les secondes, les minutes, les heures et les jours, passe, sans plus rien faire du tous, j'avais tous laissé tombé, plus rien ne valait pour moi d'être vécus, donc je ne faisais plus rien du tous et je me laissais complètement allé.

Cela dura pendant quelque jours, puis u jour j'appela Carla, car je me sentais trop seule. Elle contrairement à moi, elle continuait ses études sérieusement, moi depuis que j'avais mis le pieds à la fac, je ne faisais que des bêtises et les cours étaient ma dernière préoccupations.

Avec elle, je parla un peu des mes soucis et lui raconta mon dernier parloir avec Sabri:

Moi- Carla, il m'a dit qu'il m'aimait en me faisant tout un discoure, puis il s'est arrêter et tu sais ce qu'il m'a dit ?!
Carla- Non quoi ?
Moi- Il m'a dit que je ne le méritais pas !
Carla- Oh !
Moi- Oui et à ça il a ajouté, que c'est pour ça qu'il préférait qu'on se sépare, enfin que moi je puisse retrouver le bonheur avec un autre !
Carla- Sérieux ?
Moi- Oui ! tu te rend compte ?! pourquoi il a fait ça ?! il sait très bien que c'est lui que j'aime !
Carla- Ouais je comprend pas.
Moi- Je ne veux pas, non ! je ne veux pas trouvé quelqu'un d'autre, c'est lui que j'aime et c'est lui que je veux et un pas un autre !
Carla- Je sais Laila mais dit toi peut être qu'il juste dit ça sur l'effet de la colère. Il ne le pense pas je suis sur. Peut être même qu'il veut que tu lui montre que même si il te dit ça, toi tu restera toujours auprès de lui.
Moi- Comment ça ?
Carla- ça va lui passer, il disait ça comme ça. Mais a tu pensais à lui écrire ?
Moi- Non ... non j'y ai pas trop pensé. Mais il veut plus que je lui parle !
Carla- Fait le tu verras il va te répondre et tous s'arrangera inch'Allah*.
Moi- Chai pas, et pourquoi ça serais à moi de lui écrire ? et pas à lui ?
Carla- Laila arrête de faire la têtu, fais comme tu veux attend une lettre qui ne viendra peut être jamais ou prend les devants pour une fois et lance toi !
Moi- Mmh d'accord je vais réfléchir.

Plus tard quand Carla rentre chez elle, je referme la porte de ma chambre, me place sur devant ma table, prend une feuille blanche et un stylos rose, puis je commence à écrire ma première lettre à Sabri ... " Cela fait plusieurs jours maintenant que tu es enfermé derrière les barreaux, et il y a quelque jours tu me me demandais de nous séparer pour que j'aille refaire ma vie avec un autre que toi. [...] Sabri tu le sais c'est toi que j'aime et malgré tous se que j'ai pu faire, je n'ai jamais cesser de t'aimer dans mon cœur. Tu me manque, plus rien n'est pareille ici depuis que tu n'es plus là, je me sens seule, je tiens le coup en me disant que un jour, tous cela sera fini et nous nous retrouverons pour la vie. J’attends ta réponse avec impatience, bisous"

C'était la première lettre que je lui est écris il en suivra beaucoup d'autres, mais je n'ai jamais reçus aucune réponse, pas une seule lettre rien du tous, c'était comme si j'envoyais toute ces lettres à un mort ! A chaque fois que j'envoyais une lettre, j'avais l'espoir qu'il me réponde, même qu'il me refoule encore une fois, mais avoir une réponse même de deux mots seulement m'aurait fait un énorme bien.

Alors un jour pour la énième fois, face à mon bureau, je prend une feuille, un stylos et commence à écrire, puis tous d'un coup froisse la feuille, et recommence à écrire, lis ce que j'ai écrit, mais la froisse à nouveau et recommence aux moins dix fois sans sucée, je n'arrive plus à écrire, je ne savais plus quoi dire, quel mots utilisé pour qu'il me réponde. Je resta la assise sur ma chaise face à cette feuille blanche sans plus savoir quoi écrire. Finalement je n'écrirais rien ce jour là ni les jours suivants.

J’essayais comme je peux de l'oublier, mais surtout au plus profond de moi même si je refusais de me le dire, si je refusais de lui écrire c'est que j'attendais qu'il me réponde. J’espérais comme il verrais que je ne lui écris plus moi, lui finirait par m'écrire pour prendre des nouvelles que je ne donnais plus.

Mais plus d'un mois passa pendant lesquels je sauter tous les jours voir à la boite aux lettres si j'avais reçus du courrier, mais il en était rien. Il ne m'a jamais écrit, il n'a jamais répondu à une seule de mes lettres. Et au fond de mon cœur j'étais meurtris, notre amour était mort à présent d’ailleurs je ne croyais plus aux histoires d'amour, je ne croyais plus au coup de foudre, je ne croyais plus à rien, j'étais rongé par les regrets et la culpabilité, c'était à peine si je tenais encore debout avec tous se que j'avais traversé, tous ses êtres que j'avais perdu, tous ces trahison que j'avais enduré .... Je n'étais plus qu'une âme errante dans se mon de brute.

C'est à la fin de l'été, quand je perdis tout espoir, qu'un véritable changement s'opéra à moi, je pris une véritable décision qui aller tout changé à ma vie.

******************

Je retourna pour la dernière fois à la cité pour rendre les clés au concierge et enfin mettre un terme au contrat, j'avais repoussé se moment jusqu'au dernier, c'était dur pour moi de faire ça, j'étais malgré tous très attaché à cet endroit.

Accompagner de mon frère Amil, je mis dans des cartons mes dernière affaires, tous les objets que j'avais quand je vivais ici.

Alors que j'étais accroupis devant un carton et face à ce qui était notre lit, mais qu'on a rarement partagé, j'ai tous d'un coup remarqué un bout de tissus sombre qui dépassé, je m'approche et le tire, un sourire se forme sur mon visage c'était un des pulls de Sabri qu'on avait sans doute oublier de récupérer-comme il laisser toujours ses habits traîné de partout. Je le pris dans mes mains et le plia soigneusement dans le but premier de le rendre à sa famille, mais tous d'un coup je me suis dit " si je le prend personne ne le remarquera ?" je réfléchis pas plus loin, et je rangea le pull de Sabri dans mes cartons avec mes propre pull. Puis referma le carton et me leva.

Moi- Amil, j'ai fini.
Amil- Ok je descend rejoins moi.
Moi- D'accord.

Amil pris un des deux derniers cartons qu'il restait et sortis de l'appartement. Je me retrouva alors seule dans l'appartement entre ses mûrs qui autrefois habiter Sabri et moi. Je repensa alors à toute nos coups de gueule toute nos disputes, tous nos regards, nos baisé, nos moment heureux ... et je souris en fondant en larmes. Je partais de cet endroit à jamais mais avec un gros pincement au cœur. Plus gros que je n'aurais cru, quand je mis pour la première fois de ma vie le pieds dans cet appartement, et si ... seulement j'avais su, je me dis que les choses aurait pu être différentes, je me dis que j'aurais du agir tel et tel jours différemment, je me dis qu'il y a un tas de choses qu'on aurait du se dire, un tas de choses qu'on aurait du faire.

Je sèche mes larmes, me baisse pour prendre le carton, puis sors de l'appartement, referme la porte doucement, et descend pas à pas de l'immeuble à tous jamais.

J'apporte le carton jusqu'à la voiture à mon frère et le dépose au fond du coffre.

Moi- Je vais apporter mes clés au concierge je reviens attend moi là.
Amil- D'accord, dépêche toi.
Moi- Oui, je ne vais qu'apporter les clés au concierge, je vais pas prendre le thé avec lui !
Amil- Hahaha allé vas y et dépêche toi !
Moi- Ouiiii !!!!

Je m'en vais rapidement pour ne pas faire attendre mon frère, j'apporte mes clés, c'était un membre de la famille à Sabri qui devait apporter les siennes et prendre les derniers meubles qu'il rester à l'appartement. Cette fois je me disais, que c'était bel et bien fini et qu'il n'y avait plus aucun retour en arrière possible.

Quand j'ai fini avec le concierge, je quitte son bureau et une fois le nez dehors je tombe nez à nez avec ... je n'en croyais pas mes yeux ! Karim en personne se trouvais en face de moi, habiller comme si il aller tous droit au bal des pomeroy.

Lorsque j'ai levé la tête et que j'ai croisé son regard, j'en ai presque perdu l'équilibre et j'ai failli me retrouver par terre, mais je suis juste resté immobile au sol, incapable de faire un pas. Lui aussi avait l'air choqué, une chose à laquelle je ne m'attendais vraiment pas et puis lui aussi rester la planter immobile devant moi.

En faite tellement j'avais été surprise de le voir sans m'en rendre compte j’avais fait tombé les documents que je tenais dans les mains.

Tout d'un coup, je le vois s'avancer vers moi, mon cœur se met à battre de plus en plus vite, j'ai eu très peur, j'ai cru qu'il allait peut être sans prendre à moi. Mais il n'en était rien, il s'est avancé, s'est baissé et à ramasser ce que je venais de faire tomber puis il me l'a tendu, le plus simplement du monde. Tout en me rendant les feuilles il me décroche un sourire, je n'en revenais pas j'ai pété un plomb !

Moi- T'es sérieux toi ?!
Karim- Quoi ?
Moi- Tu me souris en plus ?!!
Karim- calme toi, désolé.
Moi- Il est trop tard pour être désolé !
Karim- Je sais, mais je regrette.

J'ai été complètement surprise d'entendre ses mots, je pensais que je les entendrais jamais de ma vie de sa part. Il était trop mais, j'aurais jamais cru qu'il regretterait un jour et surtout qu'il me le dirait !

Moi- Arrête de te foutre de ma gueule ! tu mérite de crever ! d'être enterré six pieds sous terre ! tu mérite l'enfer et bien pire ! et ton désolé, tes regrets tu peux les garder !
Karim- je sais !! je sais !!!!! ta gueule !!!
Moi- C'est ce que tu mérite c'est tous !
Karim- Je le sais Laila.
Moi- Et évite de prononcer mon prénom, j'aime pas ça du tous ! je me casse rien que te voir me dégoûte !

Je passe et commence à partir, mais ...

Karim- Non ! attend s'il te plaît !

Je m'arrête alors, et me retourne face à lui.

Moi- Tu sais, moi tu me fais pas peur !
Karim- Mais je ne veux pas te faire peur !
Moi- Tant mieux ! mais ça sert à rien de m'appeler comme ça, je ne veux pas t'entendre, en faite je ne veux plus jamais te .... revoir.

"Revoir" en disant ça, je pense à Yasmine, je pense à elle que je ne pourrais plus jamais revoir à cause de lui, et instinctivement je pleure.

Karim- J'ai déconné je le sais, je voulais pas sur ma vie ! je voulais pas qu'elle en arrive là !
Moi- Tais toi !
Karim- Non je sais que tout est de ma faute ! j'aimerais m'excuser ! et lui dire que je l'aime.
Moi- Hein ?!
Karim- .............
Moi- Qu'est ce que tu viens de dire toi ?!
Karim- Rien.
Moi- Si t'as dit ... que tu l'aimais ?!
Karim- ...............
Moi- Mais t'es complètement fou ! quand on aime quelqu'un on ne lui fait pas vivre ça !
Karim- ..............
Moi- Je te promet faut que tu te soigne ! parce que t'es partis loin là que Dieu te pardonne tout tes péchés et cette vie que t'as gâché adieu !
Karim- Il n'y pas un jour ou je ne pense pas à elle, pas un jour ou je ne regrette pas ce que j'ai fait, pas un jour ou j'aimerais tout recommencé à zéros et éviter ça.
Moi- Mon frère m'attend.
Karim- Non attend ....
Moi- Pourquoi ?
Karim- Pour te dire.
Moi- Me dire quoi ? tous ça ne sert à rien !
Karim- Je suis désolé.
Moi- .................

Je fais quelque pas et m'assois sur un banc, Karim s'approche du banc et s’assoie à coté de moi.

Karim- J'ai été un gros fils de pute ! un gros connard ! y a pas de mot pour décrire tous se que j'ai fait. Oui je l'ai violé, je l'ai fait tourné, je l'ai frappé. Quand j'y repense j'en ai mal au cœur.
Moi- ah .. parce que t'en a un de cœur toi ?
Karim- Un dur comme tous se tas de béton qui nous entoure.
Moi- Et t'es fière ?
Karim- Non pas du tous.
Moi- ..............
Karim- Je sais que tu m'en veux beaucoup, pour ce que je lui ai fait. Mais crois moi aujourd'hui je regrette comme jamais. Tous se que je lui ai fait, tu ne me croira peut être pas, mais c'est vrai, je l'aimais. Je l'aimais et j'étais jaloux de Sabri, parce que je savais que c'était lui qu'elle aimait, et je savais que moi elle ne m'aimerait jamais. Alors par haine et par vengeance je lui ai fait faire toute ces choses horribles.
Moi- Je te déteste !
Karim- Moi aussi je me déteste, même plus que toi. Tu n'imagine pas comment j'aimerais changé.
Moi- Effacer ce que tu as fait c'est impossible, mais il n'ait jamais trop tard pour changé.

J'avais du mal à croire que j'étais là assise à coté de Karim mon ennemi juré numéros et que je lui disais "qu'il n'était pas trop tard pour changer", on peut vraiment s'attendre à tous dans se monde. Mais savoir qu'il voulait changé, et qu'il n'allait peut être plus jamais recommencer me faisait du bien malgré tous.

Moi- Karim ... je dois y aller, mon frère m'attend depuis un bout de temps et je ne serais pas surprise qu'il soit partis sans moi.
Karim- AH oui vas y alors.
Moi- Mais sincèrement, même si je déteste encore et que je te détesterais toute ma vie, j'espère que tu y arriveras que tu changeras.
Karim- Merci.
Moi- Bon ben à plus alors !
Karim- ça m'étonnerais.
Moi- Ah oui pourquoi ?
Karim- Je quitte la cité, je quitte cette ville. Je vais chercher un taf ailleurs et je vais tous reprendre à zéros et éviter les erreurs que j'ai pu commettre, je suis peut être un gros bâtard, mais je veux vraiment changé et ne plus être l'homme que j'ai été dans le passé.
Moi- Aaah c'est pour ça t'es habillé comme si tu partais au ba ?.
Karim- Ouais, c'est pour ça j'avais un entretien d'embauche aujourd'hui.
Moi- Et ça s'est bien passé ?
Karim- Non pas assez qualifier ils ont pris quelqu'un d'autre. Mais c'est pas grave je vais chercher ailleurs, je veux même plus rester ici.
Moi- Moi aussi, ben courage pour la suite et bonne chance !
Karim- Merci, courage, je sais que Sabri est en prison, j'espère qu'il va vite sortir.
Moi- Oui j'espère aussi pour lui.
Karim- Oui.
Moi- Allé j'y vais moi, bye.
Karim- Ciao !


****************

C'était le jour J la veille j'ai écris ma dernière lettre daté et approuvé. J'ai eu du mal à l'écrire, je n'ai pas pu m'empêcher de l'écrire, mais quand j'ai fini et que j'ai refermé et posté l'enveloppe, j'ai été bien plus que soulagé.

Fin de la dernière lettre écrite pour Sabri:

"[...] Mais je crois que la véritable raison de cette séparation c'est que tu n'arrives pas à me pardonner ce que j'ai fait, même si tu m'as dit le contraire. Je ne le crois pas, et t'inquiète je comprend. Puis il est tend pour moi de partir, comme tu as dit. Je connais pas aujourd'hui mon avenir mais une chose est sur, je sais que quoi qu'il arrive, je garderais au fond de moi toujours une pensé pour toi. "

Après ça, je rentra chez moi, boucla ma valise, et embrassa longuement ma mère, car je le savais qu'elle allait me manquer, comme tout ici.

C'était la première fois que je partais aussi longtemps de ma ville, je n'avais jamais étais séparé par une aussi longue distance de mes parents depuis que j'avais été toute petite. J'étais franchement beaucoup attaché à ma ville et la petite vie que je mené ici. C'est aussi pour ça que j'ai décidé de partir, c'était le seule et unique moyen pour tourner définitivement la page sur ces dernière années, pour cela il fallait que je sois très, très loin d'ici. Je voulais m'en aller et tous recommencer à zéros !

Accompagné par mes deux meilleurs amis, Carla et Réda je me rend à la gare. Carla aller resté ici et continuer les études qu'elle avait commençait, Réda partait lui aussi, dans quelque jours, sans Anna, avec qui il n'a jamais eu d'histoire, parce qu'elle a n'a jamais pu lui avouer ses sentiments et moi je partais pour une nouvelle ville, loin d'ici. J'allais en faite chez ma sœur, qui vivait à des kilomètres d'ici, avec son maris et son bébé qui venait à peine de voir le jour.

Un soir, j'avais décidé, qu'il était temps de partir, de quitter cet endroit, car c'était celons moi le seule moyens d'oublier et d'avancer. Et puisque plus rien ne me retenait ici, peut être qu’ailleurs je pourrais refaire ma vie.

Moi- Bon c'est le moment !

Réda et Carla me firent tous deux un magnifiques sourires.

Carla- Tu vas me manquer !!!
Réda- Pauvre idiote elle va pas à l'autre bout du monde non plus !
Carla- Mais elle va me manquer quand même ! ... Laila part pas sois gentil reste avec moi.
Moi- mdr Carla, déjà oui je pars pas à l'autre bout du monde, merci de le préciser Réda tu n'auras qu'à sauter dans le train et venir me voir si je te manque trop.
Carla- Mais ça sera pas pareille !
Moi- Oui je sais mais c'est comme ça !
Réda- Arrêter !! c'est pas la mort on se reverra !
Moi- Oui c'est vrai on se reverra promis.
Carla- Mais même moi je suis triste quand même que tu parte.
Moi- Vous allez me manquer !
Réda- Toi aussi.
Carla- Toi aussi.

Je m'avance alors et les prend tous les deux dans mes bras puis je les serre fort.

Moi- Resté les même surtout !
Carla- T'inquiète pas pour ça !
Réda- Tchu ! tchu ! ton train est là.
Moi- Bon faut que j'y aille ! adieu les amis ! je penserais fort à vous !
Réda- Oui et si tu te maris tu nous appel surtout que vienne foutre l'ambiance !
Moi- mdr je risque pas de me marier ça c'est sur !
Réda- Bien sur que si !
Carla- Oui mais si elle se marie ça sera avec Sabri !
Réda- Mais qu'est ce tu dis toi Sabri est en prison !
Carla- Et alors ?!
Réda- Depuis quand t'as vu qu'on célèbre des mariages en prison !
Carla- Mais t'es bête ou quoi ? dés qu'il sortira !
Réda- quoi ? qu'elle attende...

Je les coupe net

Moi- Continuez à vous disputes comme vous le faite toujours, moi j'y vais !

Je me retourne prend ma valise et commence à partir.

Carla- Laila !! tu vas nous manquer !!!

Elle criait carrément dans la gare.

Réda- Oui prend soin de toi !

J'arrive devant le train et avant de monter, je me retourne leur fait signe de la main et monte, pour un nouveau départ.

*******************

Je m'installa donc chez ma sœur, et prépara mon entrer à la fac, elle vivait dans une petite une ville et il n'y avait qu'une fac, avec un nombre d'élèves peu nombreux en cours, en tous cas différent de la fac que je fréquentais ou on était des centaine dans l’amphi à la rentré.

Le jour de la rentré j'étais un peu anxieuse, je trouvais la ville charmante, les habitants sympa, mais je ne savais pas à quoi m'attendre de mes futurs camarade à la fac.

Je me suis donc rendu à la fac en reculent, j'avais tous changé en moi, que se soit ma coupe de cheveux, ma façon de m'habiller et même ma façon de penser. J'étais bien décidé à changé et à ne plus refaire les erreurs du passé.

J'arrive alors à la fac, et juste devant l'entré de l'établissement, je le vois, il se tenait droit debout entouré de deux autres garçons, avec qui il rigolait assez fort. J'étais surprise de le voir là, je ne l'avais jamais vraiment oublié. Je n'ai pas de raison de ne pas avancer, alors je m'approche, j'arrive alors à sa hauteur, ils s'écartent pour que je passe, puis il lève sa tête vers moi, c'est là que nos regard se sont croisé, j'ai esquissé un petit sourire puis je suis rentré rapidement. J'entre à l'intérieur, je fais quelque pas que j'entends

-Hé !

Je me retourne, c'est lui, je m'arrête, il s'avance vers moi, il continue :

-Je me souviens plus de ton prénom mais je me rappel très bien de toi.
Moi- En Espagne n'est ce pas ?
Lui- Oui devant la boite de nuit à Barcelone, je t'ai raccompagné avec mes potes jusqu'à ton hôtel et je dois avouer que j'ai longtemps attendu ton appel.
Moi- j'ai perdu ton numéros désolé.

En fait je l'avais directement jeté, mais il m'a fait un sourire l'air de dire ce n'est rien on à toute l'année maintenant, et c'était pas faux. étonnant mais moi aussi je me rappelais assez bien de lui, Adil ......................


Chronique d'une cendrillon promise à un prince de tessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant