Partie 60-61

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********* Partie 60 ************

(" Je regarde le soleil et je me dis qu'il regarde le même soleil. Un oiseau passe dans le ciel, il regarde peut être le même oiseau")

Je part en courant pour ne plus avoir à voir cette horreur, je cours et sors complètement de la boite de nuit. Mais une fois dehors je suis pris de panique, je ne sais plus ou allé, je ne savais comment m'y prendre pour rentrer à l'hôtel. C'est là que j'ai remarqué un groupe de jeunes pas loin, de là ou j'étais je les entendais s'entretenir en français, ils avaient pas l'air méchant, alors je me suis doucement approché d'eux et je leur ai demandé:

Moi- Euh excuse moi.

Ils étaient aux moins cinq ou six je ne sais plus, ils se sont retourner vers moi, et l'un d'eux m'a demandé:

Lui- oui ?
Moi- Vous êtes français ?
Lui- Ouais.
Moi- Vous pouvez m'aider s'il vous plaît, j'aimerai appeler un taxis pour rentrer à mon hôtel.
Lui- Ouais y a pas de soucis, mais pourquoi vous êtes bizarre comme ça ? vous allez bien ?
Moi- Ouais je vais bien, je veux juste rentré.
Lui- C'est la galère de trouver un taxis rapidement à cette heure là.
Moi- Comment je fais alors ? je veux rentrer à mon hôtel tous de suite.
Lui- J'ai une voiture moi je peux vous ramené.
Moi- Euh c'est que ...
Lui- N'ai pas peur on va rien vous faire de mal, vous êtes de France ? de quel ville ?
Moi- Je suis de **********
Lui- Sérieux ? nous on est juste à coté à **********
Moi- Ah ouais ? on est à coté !
Lui- Ouai nous on vient souvent ici, le week-end et tous.
Moi- C'est bien, moi c'est la première fois que je viens ici.
Lui- Allez venez on va vous ramenez.
Moi- Merci.

Dans d'autre circonstance j'aurais jamais suivies des mecs que je ne connaissais pas, mais je sais pas ce gars là il m'a inspiré confiance.

On se dirige vers sa voiture.

Lui- Moi c'est Adil et toi ?
Moi- Laila.
Lui- C'est quoi ton hôtel ?

Je lui indique le nom de l'hôtel et le lieu, on monte en voiture, seulement lui et un des amis les autres ne venaient pas avec nous.
Dans la voiture Adil continuer à me faire la conversation gentiment, mais je répondais que brièvement, j'étais pas d'humeur à parler, même s'il était sympa et que j'avais eu beaucoup de chance de tomber sur quelqu'un comme lui ce soir là, mais c'était malgré moi j'arrivais pas à faire d'effort.

Arrivé devant l'hôtel je remercie Adil et son copain et lui glisse un billet, mais il me le rend et me donne son numéros de portable à la place:

Adil- Appel moi quand tu rentre en France inch'Allah*

Je prend le bout de papier rapidement, c'est limite si je lui arrache pas des mains.

Moi- Oui inch'Allah*

Puis je me retourne et rentre dans l'hôtel, je jette le papier dans la première poubelle que je vois et monte.

Les mecs m'avaient fait trop souffrir, j'étais pas prête à me lancer dans une nouvelle relation.

Je rentre dans la chambre d'hôtel, referme la porte et me jette corps et âme sur le lit et pleure, pleure, pleure toute la nuit. Je me demandais "putain !! comment Sabri avait pu me faire une chose pareille ?!" Il était allé trop loin cette fois, j'avais mal au cœur comme jamais, moi qui avait cru qu'on allait passer une belle soiré ensemble, peut être même qu'on se rapprocherait davantage et qu'on oublierait le passer, qu'on irait de l'avant. J'avais complètement vu faux, il n'en était rien, Sabri ne changera jamais ! et il ne me pardonnera jamais ça ! Il fallait que je me rende à l'évidence et que j'arrête de rêver. Après tous si on était arriver là c'était aussi beaucoup de ma faute.

Au environs de 6 heure du matin, j’entends une clé tourné dans la serrure de la porte.

Il rentre et va directement sous la douche, puis quelque temps plus tard il revient et se couche à coté de moi. Il sentait son parfums à trois kilomètre ! il avait passé la nuit avec elle c'était sur ! quand j'ai compris ça dans ma tête tout a explosé. Trop, trop, trop ! là s'en était trop ! pour que je reste comme ça sans réagir.
J'ai retenue mes larmes qui menacer de se déclencher. Quelque temps plus tard Sabri s'est endormis, je me suis alors levé du lit, j'avais pris une décision. Je saute sur ma valise et sors quelque habits, je m'enferme ensuite dans la salle de bain pour me changer. Puis je sors de ma chambre et me rend jusqu'à celle de ma sœur, j'avais même pas conscience qu'à cette heure là, ma sœur dormait encore. Mais sur le coup, j'en ai complètement rien à faire, c'était le dernier de mes soucis. J'ai frappé à sa porte jusqu'à qu'elle vienne m'ouvrir:

Dounia- Mais Laila qu'est ce que tu fais là ? je dors !
Moi- Je sais excuse moi, mais je peux plus là ! je rentre en France aujourd'hui !
Dounia- D'accord, d'accord, mais calme toi d'abord.
Moi- Je reste plus ici ! je rentre en France si je reste ici avec lui, je vais devenir folle !
Dounia- Attend je reviens.

Elle est rentré dans sa chambre, pour se changer puis quelque minute plus tard elle est ressortis.

Dounia- Vient.
Moi- Ou ?!
Dounia- Déjeuner.
Moi- J'ai pas faim !
Dounia- Vient je te dis !
Moi- O.K !

Je la suis à travers l'hôtel, on s’assoie à une table.

Dounia- Bon aller raconte, qu'est ce qui s'est passé?

J'ai le courage quand même se matin là de lui dévoiler un peu plus sur ma vie privé, chose que je ne fais jamais, en même temps je me voyais mal lui parler de tous ça, elle ne comprendrait pas et qu'est ce qu'elle allait penser de moi après ? Je lui ai alors juste dit comme quoi Sabri était déjà aller voir ailleurs et que depuis entre lui et moi ça n'allait plus et qu'on se prenait souvent la tête. Bien sur que j'ai conscience que je jetais la première pierre sur Sabri, sans dire que moi aussi dans nos dispute j'étais d'autant plus fautive que lui.

Ma pauvre soeur était choqué, elle arrivait pas à y croire.

Dounia- Wah Laila je suis scandalisé ! comment il peut te faire ça ?! comment tu peux rester avec lui ??
Moi- ........................
Dounia- Franchement je pensais quand même, qu'il était plus sérieux que ça.
Moi- ........................
Dounia- Mais t'inquiète pas je te soutiendrais jusqu'au bout, et surtout ne soit pas triste et te prend pas la tête pour ça, t'as encore toute la vie devant toi, tu trouveras mieux !
Moi- Je veux juste rentré en France au plus vite.
Dounia- T'inquiète pas pour ça, si tu te sens pas rester avec nous encore deux jours, dés que Samy(son mari) sera debout, je l'envoie t'acheter un billet de train pour aujourd'hui.
Moi- Merci.

Par respect je reste avec ma sœur jusqu'à qu'elle est fini de manger, mais moi je ne touche à rien, je n'en ai pas le cœur, de toute manière je n'avais plus le coeur à rien.

Quand ma soeur a fini de prendre son petit déjeuner, je remonte dans ma chambre, dans le but de faire ma valise. Je rentre alors dans la chambre, et commence à faire ma valise, j'étais toujours autant sur les nerfs, et quand j'ai fini et que je suis un peu plus calme, je décide de prendre un bain, profiter une dernière fois de la grande baignoire de l'hôtel.

Au moment ou je sors de la salle de bain après avoir pris mon bain, je vois Sabri assis sur le bord du lit, alors que quand j'étais entré dans la salle de bain, il s'était endormies et tous son corps était enfouis dans les draps du lit.

Quand je le vois à ce moment là, je ne peux m'empêcher alors que je croyais ma colère retombé, de le regarder et de lui dire:

Moi- T'es qu'un gros connard, tu baise tous se qui bouge !!

Il se lève.

Lui- Ferme ta gueule sale pute !
Moi- T'as pas honte de toi ?! comment t'as pu me faire ça ??? normal ! tu te tape une autre fille sous mes yeux !!
Lui- Tu t'es tapé un autre mec juste au dessus de moi !
Moi- ça n'a rien avoir !
Lui- Pourquoi ?!?!
Moi- parce que moi j'ai pas sauté le premier venue en boite !
Lui- ça change quoi ? au final c'était pareille ! t'as baisé mon meilleur pote oui ou non ?!
Moi- Va te faire foute !!! de toute façon tu comprends jamais rien ! et j'en rien à foutre, je me casse d'ici et tu pourras faire ce que tu veux !!!! tient tu pourras même l'amené ici !!
Lui- Ben va y casse toi !! j'en ai rien à foutre de ta race !!

Entre Sabri et moi les esprits s'échauffer de plus en plus, je criais, il criait encore plus fort, à se rythme là, c'est sur on n'allait pas s'entendre et se comprendre.

Mais à force de crier aussi fort, un employer de l'hôtel est venue frapper à la porte, et nous a prier d'arrêter de crier, parce qu'on gênait tous l'hôtel. Quand il est repartis, Sabri m'a mitraillé du regard, il pris sa veste et il est sortis de la chambre en claquant la porte aussi fort qu'il a pu sur son passage.

A ce moment là je me suis sentis encore plus mal, j'étais complètement effondré. Je ne savais plus ou j'en étais dans ma vie et surtout ce que je voulais vraiment. Mais c'est bien connu dans les moments de doutes et de désespoirs, tous se qu'on fait, s'est fuir. Alors tous se que j'espérais c'était rentré au plus vite en France.

Une fois Sabri sortis de la chambre, je me suis effondré sur le lit, j'ai craqué, j'ai pleuré.

Quelque heures plus tard, Sabri revient dans la chambre, j'étais assise sur le lit, je ne disais plus rien, j'étais comme figé dans le temps, il a eu l'air surpris de me voir ainsi, il a enlever sa veste la déposé sur un meuble, et il s'est ensuite approché du lit, j'ai levé la tête en sa direction, il me regarde alors et me dit:

Sabri- Cette fille moi aussi en faite je la connaissais depuis longtemps, c'est ma pute, elle habite ici, je viens souvent la voir quand je viens à Barcelone, elle à fait un teste de grossesse ce matin, et elle m'a dit que le test était positive, elle est enceinte de moi
Moi- Oh mon Dieu !!!!!!!!!!!

Je me lève et saute sur Sabri, j'étais hors de moi, il ne bougeait pas, je le frappé, je criais, je hurlais, je ne me contrôlais absolument plus.

Puis j'ai hurlé

Moi- Je te déteste !!!!!

Avant de le lâcher et de m'effondrer par terre en pleurant toute les larmes de mon corps.

Il a attendus quelque seconde avant de se pencher sur mon corps, de me porter dans ses bras et me déposer sur le lit, et de s'asseoir à coté de moi.

Il m'a regardé et il m'a dit:

Lui- Je mens ! c'est pas vrai ! elle est pas enceinte, je la connaissais même pas avant hier soir, je voulais juste que tu comprenne. J'ai inventé toute cette histoire, hier soir après que tu sois partis, moi aussi je suis partie sans aucune meuf, et j'ai fini la soiré juste en bas dans le café de l'hôtel.
Moi- Mais, mais alors pourquoi ?!
Lui- Je voulais juste que tu comprenne.
Moi- ............ ( j'en avais plus la force de parler davantage)
Lui- Je voulais juste que tu ressente ce que tu m'as fait !! ce que t'as ressentis hier soir quand t'as passer la nuit seule en te demandent ou j'étais ? ce que je faisais ? avec qui ? tous ça c'est les même questions que je me suis posé avant toi, et c'est la même chose que je ressentais, hein ça rend fou ? tu te souviens, quand je t'appelais et je te demandais ou t'étais et que toi tu refusais de me répondre ou que tu m'inventais une histoire, que je faisais semblant de croire, parce que je voulais pas me rendre à l'évidence ! Ce que t'as ressentis hier soir, c''est ce que j'ai moi même ressentis le jour ou j'ai appris la vérité, cette nuit que t'as pensé ronger par le soupçon c'est exactement la même chose que j'ai vécus et pas qu'une fois avec toi !! Tous se que j'ai fait en arrivant ici, c'est ce que toi t'as fait pendant un an !
Moi- ................
Lui- J'ai fait ça pour que tu comprenne, je m'en fou de cette fille elle ne m'attirait même pas, je voulais juste te montrer ! ce que tu m'as fait ! ce que j'ai ressentis. La minute d'avant tu m'embrassais et la minute d'après j'apprenais la vérité sur toi !!! et pour mieux comprendre, imagine que j'aurais fait avec ta propre sœur !!
Moi- ..................
Lui- C'était juste pour que tu ressente ce que j'ai moi même ressentis, c'est tous.
Moi- ..................
Lui- J'espère que ta compris.
Moi- Oui, j'ai très bien compris.
Lui- Tant mieux.
Moi- .................
Lui- Voilà j'ai tous dis.
moi- Y a plus rien à dire, parce que j'ai compris, j'ai compris.

Je dis ces mots que je pensais vraiment pendant qu'une larmes qui me picote l’œil se glisse et tombe sur ma joue.

Puis on est resté assis sur le lit sans rien se dire, même si je pense qu'on avait tant de chose à se dire, on s'est tue, on n'a plus osé parler. Peut être que si à ce moment là j'avais parlé, si je lui avais le plus profond de ma pensé, les choses n'auraient peut être pas été les même. Parce que je voyais bien qu'il était prêt à changer.

Puis quelqu'un est venue frapper à la porte, c'est Sabri qui s'est levé ouvrir:

Lui- Laila y a ta sœur.
Moi- J'arrive.

Je me lève et je vais voir ma sœur.

Moi- Oui ?
Dounia- J'ai ton billet de train, il part dans une heure.
Moi- Merci.

Je prend le billet de train de la main de ma sœur.

Dounia- Dans une demi heure attend moi à l’accueille, je t'accompagne à la gare.
Moi- D'accord.

Je rentre dans la chambre et regagne aussitôt la salle de bain pour me refaire une beauté et me changer, enfin de partir. Puis je ressort, prend ma valise et m'en vais sans rien dire et sans qu'il me demande quoi que se soit.

Je descend à l’accueille et attend ma sœur, puis on part ensemble jusqu'à la gare, et je prend le train pour la France seule.

En quelque heure j'arrive à destination à ma descente de train j'appelle mon frère Amil, pour venir me chercher, mais il ne répondait pas, alors j'ai appelé Younes mon grand frère mais à contre cœur, depuis que je savais se qu'il avait soit disant fait à Yasmine, je l'évitais tous le temps. Mais ce jour là je n'avais pas le choix de choisir, il accepte de venir me chercher à la gare.

Je sors donc de la gare et l'attend dehors près de l'arrêt de bus, quelque minute plus tard il arrive et me ramène chez mes parents, en tous et pour tous on a du échangés trois mots "Salem*", "ça va?/Oui", "c'était bien?/Oui"

Quand j'arrive chez mes parents avec ma valise ma mère est déçus, elle espérait tellement que ce voyage allait tout arranger entre nous, elle refusait de voir la réalité en face, pour elle entre Sabri et moi il y avait encore de l’espoir.
D'abord elle a essayait de comprendre pourquoi ? mais comme je ne disais rien, elle conclus:

Elle- Ils vous faut encore du temps, oui ils faut que vous réfléchissiez encore plus, chacun de votre coté.
Moi- Oui, sans doute.

Je disais ça sans réel conviction, parce qu'il était évident que non rien ne changera, je savais qu'il n'y avait plus besoin de réfléchir encore plus, parce que lui et moi, maintenant c'était clair, c'était mort, pour moi même après tous ça il était impossible de construire quelque chose de sérieux, il y a longtemps qu'on était passer à coté de quelque chose, maintenant c'était pour moi trop tard de rattraper le temps, parce que rien ne pouvait effacer le passer.

***********

Trois jours plus tard je reçois un coup de fil de Sabri:

Moi Allô ?

J'avais la voix tremblante, et le cœur serrer.

Lui- Euh ouais t'as oublié des trucs à l'hôtel et ta sœur m'a laissé des trucs pour toi.
Moi- Ouais.
Lui- Ouais ben vient les chercher.
Moi- D'accord.
Lui- OK
Moi- Quand ?
Lui- Demain.
Moi- Ok à demain.
Lui- Ouais allé ciao !

J'ai pas arrêté de penser à lui toute la nuit.

Le lendemain je me rend en bus à la cité, et je vais à l'appartement de Sabri (seulement) puisqu'il m'avait définitivement mis à la porte

Je frappe quelque coups à la porte, il vient m'ouvrir, sans me regarder, il murmure un rapide "salem* et ouvre la porte de manière à ce que je puisse entrer, je rentre et il me dit:

Lui- Tes affaires sont dans la chambres.

Il se retourne et va s'asseoir sur le canapé du salon, je vais dans la chambre, et me rend compte que rien n'avait changé, vraiment rien, tout était encore à l'endroit exacte ou je l'avais laissé, il avait touché à rien, mais pourquoi ?

Je m'avance et prends les affaires, je les déposes aux fonds d'un sac, je prend mon temps exprès.

Mais soudain j'ai entendus, depuis la chambre, la ou je rangeais; minutieusement, convenablement, chacune de mes affaires, minute après minute ....

Lui- Laila !!!!!!!!!!!!!!!!!!

J'arrête tous d'un coup et me fige un instant.

Lui- Laila !!!! Laila !!!!!! vient vite !!!!!

Rapidement je me lève et cour jusqu'à Sabri, je le vois tenant dans ses bras Yasmine défiguré pas complètement mais assez pour que moi à ma vue de ça je pousse un énorme cris.

J'avais l'impression qu'une scène se répéter.

Après le choque et le cris, j'essaie de comprendre:

Moi- Qu'est ce qu'elle a ?
Lui- Je sais pas.
Moi- Amène là à l'hôpital !
Yasmine- Non !!!
Moi- Yasmine !! il faut te soigner regarde de toi ! qui t'as fait ça ?!

Elle n'a plus rien dit, elle s'est détacher des bras de Sabri et courus dans le salon, elle s'est assied sur le canapé, remonte ses deux jambes contre sa poitrine, enfouis sa tête contre ses genoux et elle n'a plus bougé, pas plus qu'elle n'a parlé.

Je ne comprenais plus rien, d'autant qu'elle était dans un sale état.

On a essayé de la faire parler Sabri et moi l’avons assaillis de question, mais elle ne disait rien, puis on lui a juste demander de nous dire si elle allait bien ? si elle avait besoin de quelque chose ? si elle avait faim ? froid ? peur ? mal ? mais elle refuser obstinément de soufflet un mot.

Sabri a lâcher l'affaire, mais moi j'ai persisté, je supportais pas la voir comme ça, mais welou*(rien*) elle n'a rien dit.

Sabri à pété un plomb.

Lui- Yasmine la con de ta race !! tu vas parlé oui ?!! tu me soûle sur ma vie, tu parle ou je te déglingue ta race !!!!
Moi- Arrête Sabri t'es fou ou quoi ?!
Lui- Ta gueule toi ! Yasmine tu m'as pris pour un con ou quoi ?! parle là me rend pas fou !!! c'est ça ? t'as décidé de me faire chier jusqu'à la fin de ma vie ?! enculé !! tu viens ! tu part, comme une salope !! et maintenant tu veux plus parler ?!
Moi- Mais Sabri qu'est ce que tu fais ? tu vois bien qu'elle est mal ?!
Lui- J'en ai rien à faire qu'elle va mal, O.K !!
Moi- ................
Lui- La putain de sa race elle à décider de me rendre fou !! La vielle pute !! la grosse salope !! elle fait ses bail puis après elle vient me faire chier !!! la grosse pute !! la salope !! la chienne !!! qu'est ce tu veux de moi sale pute à la fin ?!!
Moi- Putain !! Sabri arrête tu l'enfonce là !
Lui- Toi ferme là !! je te parle pas à toi ! je lui parle à elle là ! qui en plus de faire la muette, fait la sourde !! bon tu vas parler ?! ou tu vas mes les casser pendant longtemps ?! tu veux que je pleure ? parce que tu veux plus parler ? mais j'en ai rien à faire ?! tu m'entends ?! j'en ai rien à faire de ta race !!!
Moi- Sabri sors !!!!
Lui- .................

Il s’est retourné et il est partis en claquant la porte aussi fort qu'il a pu.

Je savais qu'il savait ce qu'elle avait et c'était d’ailleurs parce qu'il savait se terrible secret qu'il a pété un plomb pareille.

Je me lève d'un coup et rattrape Sabri dans les escaliers de l'immeuble.

Lui- Qu'est ce tu veux ?
Moi- Je sais que tu sais.
Lui- Je sais quoi ?
Moi- Je sais que tu sais se qu'elle a.
Lui- Je sais pas, non.
Moi- Si tu sais !
Lui- Non !
Moi- Le jour ou tu amené Yasmine à l'hôpital et que je suis sortis pour vous laisser seule, j'ai tous entendu depuis le couloir.
Lui- Tu nous as entendus ? et ?
Moi- Et je sais tous ! je sais ce qu'ils ont fait à Yasmine ! et toi aussi tu le sais.
Lui- .................

Il a baissé la tête à fait un pas en arrière, m'a jeté un coup d’œil rapide, à secouer la tête doucement, puis s'est retourné et à descendu les escaliers de l'immeuble en courant.

Je suis retourné dans l'appartement auprès de Yasmine et quelque minute plus tard Sabri et revenue dans l'appartement.

Lui- Laila vient voir.

Je me lève et vais le voir, il me demande de le suivre dans la chambre.

Lui- Oui c'est vrai je crois que je sais, ce que je lui ai dit tout à l'heure je ne le pensais pas, c'était pour la faire réagir.
Moi- Tu sais qui lui as fait ça ?
Lui- ça peut être que Karim ce fils de pute !
Moi- Il l'a violé ?
Lui- Mais non vas y tu peux pas comprendre !
Moi- Il l'a violé oui ou non ?!
Lui- Oui et non.
Moi- Ah d'accord elle a été violée... je comprend rien !
Lui- Je te l'ai dit tu peux pas comprendre !
Moi- explique moi !
Lui- Non !
Moi- O.K mais tu pense qu'il a recommencé ?
Lui- Je sais pas.

Il a dit ça puis il est partie.

Mais la possibilité que Yasmine avait pu se faire violer ma refroidie de la tête au pied.

Je suis retourné auprès de Yasmine. J'ai continué à essayer de la faire parler, manger, boire, mais elle refusait tous. J'ai aussi décidé de rester avec elle jusqu'à qu'elle aille mieux, parce qu'elle quand je n'avais pas été bien, elle avait été là pour moi et elle n'avait jamais trahis mon secret.

Mais elle a refuser se jour de me dire quelque chose, et elle n'a pas bougé de sa place que pour aller du salon à la chambre ou j'ai dormis près d'elle.
Elle avait le regard triste en plus d'être blessé de partout, elle avait l'air de tellement souffrir, mis à part son regard, je ne pouvais pas constater sa souffrance autrement, car elle ne pleurait pas et ne parlait pas, rien qui puisse me faire comprendre à quel point sa souffrance était énorme.

Je n'expliquerais jamais mon geste ce jour là, ni ce qui m'a poussé à la faire, mais je suis allé prendre mon Ipod dans mon sac, j'ai mis un écouteur dans l'oreille de Yasmine, un dans mon oreille, et j'ai mis "play" sur une lecture du saint Coran et c'est tous.

On s'est endormis l'une près de l'autre, le lendemain quand j'ai ouvert les yeux, j'ai vu Yasmine avec mon Ipod dans les mains plongé dans ses pensées.

Je me suis levé, je suis sortis de la chambre, je suis passé dans la salle de bain, puis j'ai fait un saut dans le salon, là ou Sabri s'était endormis devant la TV, j'ai éteins la télé et je suis allé préparer du café dans la cuisine, pour Sabri, Yasmine et moi.

Il entre dans la cuisine sans que je m'en rende compte.

Lui- Laila.

Je me retourne, je suis surprise de le voir là.

Moi- Oui Sabri ?
Lui- Je regarde le soleil et je me dis qu'il regarde le même soleil. Un oiseau passe dans le ciel, il regarde peut être le même oiseau.
Moi- ..............................

Je laisse tout en plan, je suis sous le choque et des larmes coule sur mon visage.

Je vous explique rapidement, à l'époque je lisais un livre "incendie" de Wajdi Mouawad. Le livre raconte l'histoire de Nawel et Wahab, elle libanaise chrétienne, lui palestinien musulman réfugié au Liban. Ils s'étaient fou l'un de l'autre, à 14 ans elle est tombé enceinte de lui, mais ils ont du être séparer, parce que ça mère lui avait posé un dyle, elle a accouché de l'enfant, un garçon, et il a été mis à l’orphelinat. A un moment dans le livre elle dit ça en parlent de son fils qu'elle chercher " Je regarde le soleil et je me dis qu'il regarde le même soleil. Un oiseau passe dans le ciel, il regarde peut être le même oiseau."

Ce livre je l'avais oublié chez Sabri, c''est un petit livre qui n'atteins même pas les cent pages, mais il est s'y poignant, que j'avais pleuré devant Sabri en le lisant, ce jour là il m'avait regardé bizarrement, il ne comprenait pas.

Lui- Yasmine et moi on a un passé commun, je me rend compte aujourd'hui de ce que je lui ai fait, mais même elle est moi on se comprend. Et toi aussi, tu es comme nous, tu es triste parce qu'il te manque quelqu'un.
Moi- Oui.

Je me suis approché de lui et je me suis jeté dans ses bras en larmes.

******************

Moi- Yasmine parle moi, à moi ... Yasmine je te promet je dirais rien à personne ... Yasmine je te jure ça restera entre nous ... Sabri n'est pas là, il y que moi toi et moi ... vient avec moi je t'amène voir un médecin, tu peux pas rester comme ça, il faut que tu vois quelqu'un.
Yasmine- Non ! J’irais voir personne Laila.
Moi- Ouf !

J'étais soulagé de l'entendre à nouveau parler.

Moi- Alors raconte moi ce qui s'est passé !
Yasmine- ça te regarde pas !!
Moi- Bien sur que si !
Yasmine- Non.
Moi- Alors j'appelle un médecin !
Yasmine- Non !!
Moi- Alors parle.
Yasmine- Sabri est ici ?
Moi- Non je te l'ai déjà dit il y a que toi et moi.
Yasmine- Tu rencontras rien à personne ?
Moi- Non je te promet.
Yasmine- Par ou commencé ?
Moi- Par le début?
Yasmine- Je l'aimais, j'aurais tous fait pour lui, avant, j'étais une fille simple, bien, sans histoire, je passais inaperçus. Un soir alors que je rentrais du collège, il était tard, la nuit était tombé, c'était l'hiver. Il s'est approché de moi , je me suis arrêté, on a parlé, puis il m'a dit "vient", je l'ai suivis, jusqu'à la cave. Je l'aimais alors ... On est resté ensemble plusieurs mois, je suis tombé enceinte, il m'a quitté, il ne savait pas, ça façon dont il me traiter et les autres filles qu'il voyait, on se disputait souvent, moi je ne suis pas partie, je l'aimais, c'est lui qui m'a quitté, qui m'a lâché, je croyais à notre histoire pourtant, je ne pensais pas ... il s'est pas retourné, il m'a oublié avec une autre. Il a dit à tous le monde, qu'il m'avait sauté, que j'étais "facile" tous le monde savait, il se ventait, il disait que "j'aimais ça". Un jour un gars que je ne connaissais pas bien mais que je savais qu'il était ami avec Sabri, m'a fait des avance, je l'ai refoulé, il m'a giflé et m'a entraîner dans une cave et voilà, ça a commencé comme ça.
Moi- Celui que t'aimais c'était Sabri et l'autre Karim c'est ça ?
Yasmine- Oui.
Moi- T'as jamais porté plainte ????
Yasmine- Si une fois et je ne recommencerais pas !
Moi- Pourquoi ? bien sur que si que tu vas recommencer !!
Yasmine- Non, sa sert à rien on me croira pas, Karim dit que je suis sa meuf, et il fera comme la dernière fois, y aura toujours des gens pour témoigner qu'il était avec eux et non avec moi à ce moment des faits !
Moi- Et alors on va recommencer ! tu peux pas le laisser faire ce qu'il veut de toi ! c'est un crime ce qu'il a fait !
Yasmine- ça sert à rien j'ai l’impression que même les flics s'en foutent et sont de leur coté !
Moi- De leur ? tu parle de qui ? ils sont plusieurs ?
Yasmine- Laila j'ai plus envie de parler de ça aujourd'hui.
Moi- Il a recommencé ? c'est lui qui t'as fait tous ça ?
Yasmine- .............
Moi- Porte plainte !
Yasmine- non.
Moi- Je le ferais à ta place !
Yasmine- Non tu vas rien dire, et tu vas rien faire!
Moi- Pourquoi ?
Yasmine- Mais tu les connais pas ces gens là Laila ! ils sont capable de tous ! ils s'en prendrons à me famille comme la fille du bâtiment 12 !
Moi- La fille du bâtiment 12 ? elle est ou ? elle nous aidera !
Yasmine- Elle est au ciel et je crois que je vais aller la rejoindre bientôt!
Moi- Non ne dis pas ça !
Yasmine- Tu peux pas comprendre !
Moi- Si je peux comprendre !
Yasmine- Non je te jure, que non.
Moi- Pourquoi ?
Yasmine- Parce que, et je veux pas te mêlé à mes affaires, Laila t'en sais déjà trop.
Moi- Il faut se battre dans la vie.
Yasmine- Je veux plus me battre ! je veux juste oublié ! tu m'entends oublié ! alors maintenant que tu sais tu te tais tu dis rien, et tu fais comme si de rien n'était !
Moi- Je pourrais pas !
Yasmine- Si tu pourras tu n'as pas le choix, et surtout tu vas pas raconter ça à Sabri, d’ailleurs je vais partir.
Moi- Ou ?
Yasmine- Je sais pas encore.
Moi- Si c'est à cause de Sabri, ce qu'il a dit il le pensait pas, reste avec nous Yasmine, et quand tu seras prête, je t'accompagnerais.
Yasmine- Non je vais partir.
Moi- Non reste.
Yasmine- Je peux pas.

Elle est resté quelque jours de plus, je suis resté avec elle, Sabri venait resté avec nous un peu, mais ne disait pas grand chose, puis il sortait, ça a durer plusieurs jours, puis elle est partit.

Quand elle est partit, elle ne l'a pas dit à Sabri

Lui- Laila elle est ou Yasmine ???
Moi- Je sais pas.
Lui- Tu savais qu'elle allait partir ?
Moi- Oui, mais je sais pas ou.
Lui- Mais elle m'a rien dit !
Moi- ................
Lui- Pourquoi elle m'a rien dit ?
Moi- Je sais pas, mais moi aussi je vais partir.
Lui- Pourquoi ?
Moi- Et pourquoi je resterais ?
Lui- Ouais vas y.
Moi- .....................

Je suis partis.


*******************


J'étais partis de chez Sabri depuis à peine quelque jours mais je n'arrêtais pas de penser à lui, et je dois l'avouer que j'avais beaucoup de regret.

Mais un jour je reçois un message d'un numéros qui n'était pas enregistrer dans mes contacte.

" Salut Laila, j'espère que tu vas bien et que tu ne m'en veux pas trop, je ne l'aime pas c’est évident, que c'est toi que j'aime et que je veux pour la vie. "

Je répond alors automatiquement au message "c'est qui ?", quelque minute plus tard je reçois une réponse du même numéros " C'est Nabil, j'ai quitté Anissa, c'est toi que je veux ..................






*************** Partie 61 ***************

("Demande en mariage")


" Salut Laila, j'espère que tu vas bien et que tu ne m'en veux pas trop, je ne l'aime pas c’est évident, que c'est toi que j'aime et que je veux pour la vie. "

Je répond alors automatiquement au message "c'est qui ?", quelque minute plus tard je reçois une réponse du même numéros " C'est Nabil, j'ai quitté Anissa, c'est toi que je veux"

Quand je lis ça je reste sans voix, j'arrive pas à y croire, je lis aux moins une dizaine de fois pour réaliser ce qui c'était passé, mais pour être sur que j'avais affaire à Nabil, j'ai directement appelé le numéros et là je tombe sur la voix de Nabil:

Nabil- Allô ?
Moi- Nabil ?? c'est toi ?!!!
Nabil- Oui c'est moi Laila.
Moi- C'est quoi ces messages que tu m'as envoyé ?
Nabil- C'est la vérité, j'ai quitté Anissa, je suis plus avec elle, elle est moi c'est fini.
Moi- T'es sérieux là ?!
Nabil- Oui.
Moi- Qu'est ce qui s'est passé ??
Nabil- Depuis qu'on à fait le helel* entre elle est moi ça se passe pas bien, on se disputaient tous le temps, tu me connais, au début j'ai rien dit, j'ai pris sur moi, je me suis dis c'est qu'une mauvaise passe, tous redeviendra comme avant, et j'étais persuadé qu'après notre mariage ça irait mieux. Mais dés qu'on est arrivé à Tunis (lieux de leur voyage de noce) c'était de pire en pire, on s'engueuler toute la journée, on a pas passé un seule bon moment. Elle arrêté pas de m'en vouloir d'être sortis avec toi, et au bout d'un moment j'ai plus supporté ça, j'ai explosé. Je pouvais plus l'entendre parler si mal sur toi et je n'arrêtais pas de penser à ce que tu m'avais dit sur ce qu'elle t'avais fait. Au bout de quelque jours j'ai pris conscience qu'entre elle est moi c'était mort, que je la supporterais plus et que je ne t'oublierais jamais, parce que oui, ça peut paraître fou mais depuis que je t'ai quitté pour elle, je ne pense qu'à toi. Je savais depuis le début que j'allais faire une putain de bêtise ne prenant Anissa au lieux que toi, mais comprend moi c'est elle que j'ai aimé durant toute ma vie, jusqu'à que je te connaisse toi. Quand on est arrivé en France, on s'est séparer elle est retourné à Paris et moi je suis revenue ici, en n'arrêtant pas de penser à toi Laila !
Moi- .........................
Nabil- Laila ?
Moi- .................
Nabil- Laila ?!
Moi- Nabil t'es sah* (sérieux*) là t'as vraiment fait ça ? tu , tu l'as quitté ? quitté quitté ????
Nabil- Oui c'est fini.

A l'autre bout du fil j'étais en pleure, j'arrivais pas à croire ce que je venais d'entendre, dans ma tête tous se bousculé, j'étais blasé !

Nabil- Laila j'arrêtais pas de penser à toi, je regrettais, j’arrêtais pas de penser à toi et de regretter ce que je venais de faire.
Moi- Nabil, je ... je sais pas quoi dire, Nabil ...
Nabil- Oui je t'écoute , si tu veux je viens maintenant bébé.
Moi- Non ! ... j'ai, j'ai besoin de réfléchir là, tu comprend ? faut que je digère là.
Nabil- D'accord bien sur que je comprend, mais tous ça c'est vrai, Laila notre cauchemars est fini, je suis plus avec Anissa.
Moi- Oui, oui ... mais là j'ai vraiment besoin de réfléchir.
Nabil- Bien sur prend tout ton temps et rappel moi quand ça ira mieux.

Je raccroche, pose mon portable, et m'écroule sur le lit, j'essuie mes larmes et j’essaye de réaliser ce que vient de me dire Nabil.

Alors sayer Nabil, l'homme que j'avais si aimé, l'homme qui avait tant fait pour moi, mais aussi l'homme qui m'avait quitté et c'était marié avec une autre malgré mes pleurs et mon cœur brisé, était de retour ? Wahh j'y croyais pas !

J'arrêtais pas de penser à ce que m'avait dit Nabil toute la journée et franchement je savais plus quoi penser de tous ça. C'était vraiment une chose à lequel je ne m'étais pas attendu.


Le lendemain pour me changer les idées à la base, je décide d'appeler ma grande sœur Dounia. On discutait de tous et de rien, quand tous d'un coup ma sœur souhaite m'apprendre une nouvelle, bien sur je veux connaître quel est cette nouvelle, je lui demande:

Moi- Oui c'est quoi ?
Dounia- Laila je ....
Moi- Oui ! t'es ???
Dounia- Je suis enceinte d'une fille !!!!
Moi- .............
Dounia- Tu vas être tata d'une petite fille!!!
Moi- Sérieux ??
Dounia- Oui .
Moi- Ah.
Dounia- Mon mari est trop heureux !
Moi- Oui je m'en doute.
Dounia- Moi aussi je suis trop contente, oula ça fait un moment que je veux avoir un enfants et sérieux je m'y attendais pas ! mais c'est magnifique, je suis tellement heureuse, je vais devenir maman d'une jolie fille !!
Moi- Oui.
Dounia- Tu te rends compte ? wahh j'arrive pas à y croire !
Moi- C'est bien.
Dounia- T'imagine ?
Moi- Oui c'est bien.
Dounia- Olalala je suis trop contente !
Moi- Oui c'est bien.
Dounia- J'ai trop hâte !
Moi- ....................

J'ai raccroché au nez de ma sœur et j'ai éteins mon téléphone tous d'un coup.
Je me sentais mal, une souffrance si forte faisait surface tous d'un coup, une souffrance qu'avec les jours je me suis contrainte d'enfouir au fond de mon cœur et de taire, pour oublier, pour plus penser à ce qu'aurait pu être ma vie.

Je sors de ma chambre, et je vais m'enfermer dans la salle de bain, je commence à pleurer, et tourner en rond. Je pleure, tourne en rond, en repensant à mon bébé qui était dans mon ventre, à ce bout de vit qui grandissais en moi.
J'ai le cœur lourd, le cœur meurtris, j'ai mal jusqu'au plus profond de moi même, j'ai mal comme jamais j'ai eu mal. Assise au sol, les manche de mon tee-shirt remonter, des lames de rasoirs entre les doigts, je voulais me couper les veines, je voulais avoir encore plus mal, je voulais que ça coupe, que ça saigne, je ne me supportais plus !!

Depuis ce jour là ou j'ai commis cet acte là, je ne dormais plus, j'étais mal, je souffrais, mais avec les jours, le temps, j'ai enfouis tous ça au fond de moi, je voulais rien laisser paraître, je voulais faire comme si de rien n'était, je voulais oublier, cette journée, je voulais oublier ce que j'avais fait, raillé ça de ma vie, de ma tête, de mes penser, de mon passé. J’essayais de reprendre ma vie, de regarder vers l'avant et me dire que le passé et passé et ne repassera pas. Je me disais que je devais plus y penser mais c'était faux, c'était pas passé, c'était encore là , en moi, et ça me tué !

Je me relève et jette les lames dans une poubelles, mais quand je me retourne, je vois mon reflet dans une glace et là je sais pas ce qui s'est passé dans ma tête, je me suis approché de la glace et j'ai les casser avec mon poings, j'ai donné un coup, deux coups, trois, quatre, cinq, six, jusqu'à que la glace se brise sur mes mains, que mes mains se tranche et que la sang gicle, puis me m'effondre par terre.... J'entends ma mère derrière la porte, qui cris mon prénom, qui m'ordonne d'ouvrir, qui me demande quel était se bruit ? je ne bouge pas ... quelque temps après, j'entends la porte être forcé et je vois devant moi, ma mère et mon frère Amil, qui me regarde sous le choque. Ils essayent de voir ce que j'ai, ma mère veut soigner mes plaies, mais je cris et ne la laisse pas faire, elle ne comprend pas mon attitude, mon frère essaye tant bien que mal de calmer, il n'y parvient qu'au bout d'une heure. Ensuite ma mère me met dans mon lit, et me laisse dormir.


Le lendemain je passe toute la journée enfermé dans ma chambre à contempler mes cicatrices. La veille j'avais choqué tous le monde, en faisant ma première crise. Personne ne comprenait ce que j'avais et ce qui me poussé à agir, comme ça, mais pour le moment personne ne me demandait quoi que se soit, et c'était tant mieux comme ça !

Je reste donc toute la journée seule sans aucun contacte, à part ma mère qui venait m'apporter à manger au cour de la journée, mais pour le reste du temps, j'étais seule face à moi même, moi et ma pensé, et donc j'ai réfléchis, réfléchis longtemps, peser le contre et le pour et après une nuit à réfléchir tout autant le lendemain j'avais pris une décision, j'ai appelé Nabil.

Nabil- Allô ?
Moi- Salut.
Nabil- Salut, ça va ?
Moi- Oui et toi ?
Nabil- ça va toujours quand tu m'appelle.
Moi- On peut se voir ?
Nabil- Oui bien sur quand ?
Moi- Aujourd'hui.
Nabil- Aujourd'hui ? ah ben oui d'accord.

Je fixe le lieux et l'heure du rendez vous avec Nabil et raccroche, puis je descend voir ma mère, je lui explique qu'en ce moment je me sentais mal, et que je perdais confiance en moi mais qu'un incident pareille ne reproduira plus, elle reste sceptique mais me laisse sortir. Je remonte alors dans ma chambre, et me prépare pour mon rendez vous avec Nabil. Quand c'est l'heure je sors et me rend dans le lieux ou j'avais demandé à Nabil de me rejoindre, c'était dans un petit parc, pas loin de chez moi, j'entre dans le parc et marche, puis je m'arrête derrière un arbre et regarde si Nabil était déjà la ou pas. Il était là est avait l'air de m'attendre avec impatience, parce qu'il tourner la tête dans tous les sens. Je m'approche de lui et m’assois à coté de lui sur le banc. Il se tourne vers moi et affiche un superbe sourire.

Nabil- Laila mon amour !
Moi- Nabil.
Nabil- T'imagine pas comme tu m'as manqué, un truc de dingue !
Moi- Ah oui ?
Nabil- Je te jure.
Moi- Pourtant t'as dit oui à Anissa et non à moi.
Nabil- Je sais, je sais, j'ai fauté, excuse moi, j'étais perdu, j'étais persuadé que c’était Anissa la femme qu'il me fallait parce que je la connaissais depuis toujours.
Moi- Et qu'est ce qui s'est passé pour que tu change soudain d'avis ?
Nabil- Parce que c'est toi que j'aime ! je le savais bien, mais je sais pas se qui m'a pris. Si il est arrivé que j'agisse mal avec toi, comme là fois ou je t'ai rejeter et que je t'ai dis de m'oublier, je ne le pensais pas une seconde, j'ai voulus me montrer mauvais avec toi, pour que tu me déteste et que tu m’oublie, tous se que j'ai pu te dire, je le pensais pas, je me forcer à le dire, pour que tu m’oublie.
Moi- ..................
Nabil- Mais tous ça c'est fini maintenant.
Moi- ................
Nabil- Laila t'es avec moi ? pourquoi tu dis plus rien ?
Moi- C'était peut être une petite princesse, ou un beau garçon ...
Nabil- euh ouais je comprend pas.

Je me lève et les larmes aux yeux, je regarde Nabil et je lui dis:

Moi- Mon ventre serait beaucoup plus gros maintenant, je serais enceinte de plusieurs mois, et j'accoucherais bientôt.
Nabil- Quoi ?
Moi- Je voulais le garder, quand j'ai su ça j'étais si heureuse, j'ai cru que c'était un miracle de Dieu, le miracle dont tu parlais si souvent !
Nabil- Quoi ?
Moi- J'étais enceinte Nabil ! j'étais enceinte de toi !!!
Nabil- T'étais ?
Moi- Oui "j'étais" !
Nabil- .....................
Moi- Je voulais le garder, je l'aimais déjà plus que toi, Nabil mon ventre était plein de toi et, et toi, tu m'as rejeter !!

Il se lève et me met une gifle.

Nabil- Je te pardonnerais jamais ça !
Moi- ....................

énervé par la claque qu'il m'a mise et que je n'avais pas vu venir, je me retourne et me casse, il ne me retient pas non plus.

Je rentre chez mes parents, mais à peine j'ai mis le pieds dans ma chambre, que mon portable sonne, je décroche pas sur le coup parce que je pensais que c'était Nabil, et il était à ce moment là la dernière personne avec qui je voulais parler. Je laisse sur une table mon portable et m'endors dans mon lit, quand je me lève, je vais chercher mon portable et le regarder, c'est là que je remarque qu'en faite la personne qui m'avait appeler en rentrant ce n'était pas Nabil mais Yasmine, puis je vois aussi que j'ai reçus plusieurs appel manqué de Sabri, là j'ai compris que quelque chose se passer, alors j'ai appelé Sabri.

Moi- Allô Sabri ?
Sabri- Putain Laila ça fait des heures que j'appelle ! pourquoi tu décroche pas ?!
Moi- Désolé je dormais !
Sabri- Tu dors tous le temps ! réveille toi un peu non ?!
Moi- Oui bref qu'est ce qui a ?
Sabri- Yasmine ...
Moi- Quoi Yasmine ?!
Sabri- Elle a essayait de se suicider !
Moi- Quoi ?????????????
Sabri- Elle avalait plein de cacher, et après elle m'a appelé, j'ai directe envoyer une ambulance à l'appartement de sa pote chez qui elle était.
Moi- Et ?
Sabri- Et elle a eu beaucoup de chance !
Moi- T'es ou ?
Sabri- A l'hosto*
Moi- J'arrive tous de suite.
Sabri- OK.

Je raccroche, prend mon sac et me passe vite fait une veste puis sors.

Je me rend à l'hôpital, et je demande la chambre de Yasmine à l’accueille, je monte et devant la chambre je vois Sabri, assis à même le sol, le visage enfouis dans ses mains, je cours vers lui,

Moi- Sabri !!!!

Il lève la tête, il avait les yeux tous rouge, limite les larmes aux yeux.

Moi- Sabri !! elle est ou Yasmine ??!!!
Sabri- Dans la chambre.
Moi- Elle va mieux.
Sabri- Ouais.
Moi- ça va toi ?
Sabri- Ouais.
Moi- Je crois qu'elle m'a appelé mais je savais pas ! désolé, je m'en veux trop là !
Sabri- C'est pas grave, elle m'a appelé aussi.
Moi- Al hamdoulileh*
Sabri- ............
Moi- Elle sors quand ?
Sabri- Je sais pas, mais pas aujourd'hui c'est sur.
Moi- La pauvre, je la plain.
Sabri- Je vais tuer celui qui l'a poussé à faire ça !!!!
Moi- Tu sais c'est qui ?
Sabri- Peut être.
Moi- Ok.

Je voyais bien que Sabri se sentais mal en faite je crois bien que je ne l'avais jamais vu aussi mal que ce jour là, il avait l'air à la fois déterminer à tuer celui qui avait poussé Yasmine à commettre ce geste, mais tout aussi abattus par l'état de Yasmine. Je l'étais tout autant que lui, c'est la première fois qu'on avait l'air d'être sur la même longueur d'onde.

Tous d'un coup Sabri se retourne et frappe son poing contre le mûr, une fois, deux fois, trois fois ... ça me rappelait quelqu’un .. moi. Je m'approche de lui et le tire de toute mes forces loin du mûr.

Lui- Lâche moi !
Moi- Arrête !
Lui- Laisse moi la putain de toi !!
Moi- Non arrête !!

Il arrête et se tourne vers moi, je le prend dans mes bras.

Lui- Je vais le tuer ! je vais le tuer !
Moi- Calme toi Sabri !!
Lui- Je vais le niquer !! je vais l'enculé à se pd !!
Moi- Arrête de crier on est dans un hôpital ! s'il te plaît calme toi.

J'essaie de le calmer et de le ramené à la raison comme je peux.
Après mainte négociation j'arrive à le convaincre de rentrer se reposer.

On sors de l'hôpital et Sabri me demande:

Sabri- Je te ramène chez toi ?
Moi- Non.
Sabri- .............
Moi- Je veux rester avec toi jusqu'à que Yasmine sorte de l'hôpital.
sabri- D'accord , mais t'es parents vont rien dire ?
Moi- Non t'inquiète on est pas encore séparé.
Lui- Ouais c'est vrai.

Je monte dans al voiture à Sabri et on roule jusqu'à la cité. Puis on monte à l’appartement, quand on rentre Sabri enlève sa veste et la jette par terre, puis va s'enfermer dans la chambre Je le suis, je rentre à mon tour dans la chambre, il était assis sur le lit, je m’assois près de lui et le regarde.

Lui- C'est un fils de pute ! je vais le tuer !
Moi- Tu tiens à elle ?
Lui- Qui ça ?
Moi- Yasmine.
Lui- C'est pas ça, c'est que personne ne mérite de mourir comme ça à cause d'un bâtard !
Moi- Oui t'as raison.
Lui- J'ai la haine !!
Moi- Moi aussi, surtout pour Yasmine la pauvre c'est une fille bien.
Lui- Mais attend, attend que je l'attrape à se gros bâtard !
Moi- Tu parle de qui ? de Karim ?
Lui- Elle t'as parlé de lui ?
Moi- euh oui.
Lui- Donc c'est bon c'est lui qui lui à fait ça !!
Moi- Ben je pense oui.
Lui- Il est mort se mec !
Moi- Tu rigole hein ?
Lui- Non je rigole pas !!
Moi- Tu vas pas le tuer pour de vrai quand même ?!
Lui- On verra.
Moi- On verra rien du tous ! tu vas pas aller en prison pour lui !
Lui- T'inquiète !
Moi- Rassure moi tu vas pas faire ça ? pense à ta famille, tes amis, ta mère, à Yasmine.
Lui- T'inquiète pas ! j'irais pas en prison.
Moi- Ouf j'aimerais pas que ça t'arrive, imagine ce que deviendrait Yasmine sans toi ? imagine.
Lui- Ouais, ouais.
Moi- Et y a pas que Yasmine qui serais triste tu sais.
Lui- Ah ouais ?
Moi- Oui parce que moi aussi je serais triste si tu n'étais plus là.
Lui- Sérieux ?
Moi- Oui.

Dis je timidement.

Lui- Pourquoi.
Moi- Parce que .. comme ça.

La véritable explication en faite était trop longue que j'ai pas osé lui dire.

Sabri se retourne et s'allonge au milieu du lit, tout en enlevant son tee-shirt et le jetant par terre au pied du lit, puis il me regarde sans rien dire. Au bout d'un moment il me demande:

Lui- T'es fatigué ?
Moi- Oui.
Lui- Vient.

Il m'ouvre ses bras, je baisse alors pour retirer mes chaussures que j'avais gardé aux pieds, puis me tourne et me glisse à coté de Sabri. Il m'entoure de ses bras, je reste ainsi sans bouger, sentant son regard pesant sur moi.
Je tourne la tête et croise son regard, mes yeux était plongé dans les siens, et les siens dans les miens, on était si proche que je sentais son souffle sur ma peau, si proche que j'entendais mon cœur et le sien battre en même temps, si proche que j'entendais qu'une chose c'est être encore plus proche.

Je me suis approché de lui et j'ai posé mes lèvres contre les siennes, on s'est embrassé durant à peine quelque seconde, cinq, dix, même pas avant que Sabri ne me repousse tous d'un coup froidement et me dise:

Lui- Toi et moi c'est fini ! c'est morts ! quand est ce que tu vas comprendre ça ?! je veux plus de toi ! tu compte plus pour moi !! jamais, jamais je te pardonnerais !!
Moi- J'ai compris !! c'est bon !!

Je me lève du lit et met rapidement mes chaussures, puis me relève à nouveau et m'approche de la porte, mais quand j'arrive devant la porte, je me retourne et me surprend à dire:

Moi- Tant qu'on aime on pardonne.
Lui- ..............

Il a rien dit, il a continuer à fixer le mur en face de lui comme si de rien n'était, comme si je n'existais pas ! comme si il n'avait rien entendu !

J'ai ouvert la porte d'un coup et je suis sortie de la chambre puis de l'appartement et je suis rentré chez mes parents.

J'ai pleuré la moitié de la nuit.

*****************

Quelque jours plus tard j’apprends que Yasmine était sortis d'hôpital et qu'elle allait mieux. Et quelque jours plus tard après ça, je reçois un message de Nabil:

" Laila je t'en veux, je t'en veux beaucoup. Je t'en veux de m'avoir rien dit, d'avoir agis sans m'en parler d'abords, les choses se seraient passer autrement si j'avais su. Mais on peut pas retourner dans le passé, même si ça me tue de dire ça, mais c'est trop tard. La dernière fois quand tu m'as dit ça, Dieu comme je t'en voulais. j'arrivais pas à y croire et c'est vrai que je t'en ai beaucoup voulus. Mais ces dernier jours j'ai réfléchis, j'ai essayé de comprendre, comment ? et pourquoi ? et la nuit dernière, j'ai compris, j'ai repenser à ce que tu m'as dit. Et maintenant je comprend mieux ton geste, alors je t'en veux moins. Je sais et j'ai conscience que j'ai ma part de responsabilité dans ton geste, maintenant je regrette de ne pas t'avoir écouté, peut être que tu aurais du plus insister, je sais pas, mais bon sa sert à rien de remuer le passer. Franchement tu sais si j'aurais su que t'étais enceinte de moi, jamais, jamais je t'aurais lâcher bébé, et je suis désolé de t'avoir gifler je me suis pas contrôlé, excuse moi c'était sous l'effet du choque, en aucun cas j'ai voulus te faire du mal, tu sais à quel point je t'aime. Bref bisous mon amour, j'espère que tu me pardonne."

Après avoir lu ça je ne savais plus quoi penser, j'en ai voulus à Nabil d'avoir levé la main sur moi et je pensais même qu'il m'avait raillé de sa vie, je ne m'entendais pas à ce qu'il revienne vers moi. Je savais pas quoi dire alors j'ai pas répondu, je lisais et relisais sans cesse son messages, mais je ne savais pas quoi dire et quoi faire.

Puis un jour j'ai décidé der lui répondre, j'ai répondu:

" Excuse moi d'avoir fait ça, mais j'ai pris cette décision que quand j'ai compris que je n'avais plus le choix, oui peut être que si je te l'aurais dit les choses m'aurait pas été les mêmes, je suis désoler, pardonne moi."

Il m'a répondu aussitôt.

" Je te pardonne"

J'ai répondu:

"Merci"

Et il n'a plus répondu.

Le lendemain je me suis rendu à la fac j'avais cours l'après midi, mais lorsque je quitte la fac avec à mes cotés Réda, Carla et Anna, je vois Nabil, il vient vers moi, il me prend par la main, je m'avance vers lui et là devant tous le monde, devant Carla, Réda, Anna, il sort une boite de bijoux et me demande:

Nabil- Laila veut tu m'épouser.

Devant tous le monde, je réponds:

Moi- Oui ...........................................

Chronique d'une cendrillon promise à un prince de tessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant