*********partie 66**********
( " N'oublie jamais, jamais, jamais ! " )
J’accours, affolé et je demande:
Moi- Sabri qu'est ce qui se passe ???!!!
Il me regarde pas et baisse la tête.
Moi- Mais qu'est ce que vous faite ?!
La police- Pousse vous mademoiselle.
Moi- Quoi ?! .... Sabri qu'est ce que t'as fait ? pourquoi il t'amène !!
Sabri- Laila , rentre chez toi.
Moi- Quoi ?! non je veux savoir pourquoi il t'amène ?!
Sabri- Je t'ai dit rentre chez toi maintenant !!!!!!
La police- Laissez nous passez mademoiselle.
J'en ai perdu mes mots, mes mains sont retombé tous le long de mon corps, mais que se passe t il bordel ?!
Ils l'ont amené sous mes yeux, je suis reste seule comme une conne au bord de la route, la larme au coin de l'oeil, me sentent plus impuissante que que jamais, en regardant la voiture des flics m'enlever mon cher et tendre prince charment eux.. prince de tess plutôt.
Alors quoi ? sayer c'est comme ça que s'achevé le conte de fée à la cité ? le prince va au cachot, mais pendant ce temps que fait la princesse ? Princesse ? euh une seconde, avais je ne serais ce maintenant plus qu'une chose avoir de près ou de loin avec une princesse ? Après toute les conneries que j'avais faite ? non assurément pas.
La première chose qui m'est venue à l'esprit après avoir réfléchi sur cette soudaine arrestation pour le moins attendu, c'est Karim !
Mon coeur à faillis s'arrêter de battre dans am poitrine quand je me suis dis qu'il y avait sans doute un lien entre l’arrestation de Sabri et lui ... je me suis rappelé les mots déterminé de Sabri qui disait vouloir le .. tuer !
Je ne réfléchis pas plus que ça que déjà les jambe à mon coups je cour à toute vitesse à l'appartement de Karim. Il habitait à quelque pas de l'immeuble à Sabri. Quand j'arrive devant sa tour je m'arrête un instant, il y avait quelque enfants qui jouait devant la porte du bloc, je m'avance alors vers l'un d'entre eux et demande:
Moi- Salut les enfants, c'est bien ici que vit Karim ******* ?
Le garçon vers qui je m'étais avancé, lève la tête et me répond:
Lui- Ouais c'est ici, deuxième étages à droite.
Moi- Hein ? non mais je vais pas monter, je vais sonner.
Lui- L'interphone marche pas ici.
Putain d'interphone !
Je n'ai plus le choix pour savoir il faut que je monte. Mais avant de m'élancer je demande quand même.
Moi- D'accord, je vais monter, mais toi tu l'as vu dernièrement Karim ?
Il me regarde cette fois comme si je débarquais d'une toute autre planète.
Lui- Non pas trop.
J'ai eu une mini crise cardiaque ! dans ma tête c'était Bagdad tout d'un coup. Non il fallait absolument que je monte pour savoir. Je me fraille un petit chemin entre les enfants et montent à toute vitesse. Arrivé à l'étage je ralentis un peu le pas et commence à hésité d'aller jusqu'au bout, mon coeur bat à s'en rompre et mon corps en entier tremble. Je ne sais plus vraiment quoi faire. Allais je perdre l'homme que je commençais à aimer ?
Je lève le poignet tous doucement.
Il me fallait la confirmation.
Je serre les poings et frappe doucement contre la porte.
Une jeune fille, une adolescente, vient m'ouvrir, elle me regarde de la tête au pieds curieusement, se demandent qui j'étais et ce que je voulais.
J'étais complètement figé, immobile, je n'arrivais pas à parler. Mais il fallait absolument que je réagisse. Les larmes aux yeux, je demande timidement.
Moi- Karim est là ?
La jeune fille me regarde avec de grand yeux et me demande:
Elle- T'es qui toi ?
Moi- Moi ?
Elle- Oui, à part si tu vois quelqu'un d'autre que toi ici.
Moi- Ben y a toi aussi.
Elle- Moi je suis la sœur de Karim et je suis ici chez moi. Par contre toi je en sais toujours pas qui es tu et que veux tu ?
Moi- Je connais Karim, je...
Elle me coupe d'un trait.
Elle- Ouais et alors ? des gens qui connaissent mon frère y a plein.
Moi- Il va bien ?
Elle- Ce mec là ne va jamais bien ! il est toujours entrain de crier et de se plaindre. Mais ...
Moi- Mais quoi ?!
Elle- En se moment il crie plus trop, c'est bizarre, en faite il est plutôt calme même, il sort plus de sa chambre.
Moi- Il est vivant ?!
Elle- Ben oui, pourquoi ?
Moi- Il est là ?
Elle- Oui, il est dans sa chambre et n'en sors plus depuis plusieurs jours.
Moi- Karim va bien.
Dis je à moi même, ignorant à présent la présence de la soeur à Karim.
Elle-En faite je peux pas jurer qu'il va bien, parce que je l'ai jamais vu aussi calme de ma vie.
Moi- Oui, ben s'il est dans sa chambre crois moi il va bien. Mais excuse moi du dérangement, je voulais juste m'assurer qu'il allait bien ... c'est le cas ... bye !
Je ne lui laisse pas le temps de dire quoi que se soit que je disparais à toute vitesse dans l’escalier.
Karim était vivant , il n'était pas mort, personne ne l'avait tuer, Sabri ne l'avait pas tuer, il était vivant !
J'ai ressentis une joie immense à ce moment là, quand j'ai compris que Sabri n'avait rien fait à Karim. En voyant les flics arrêter Sabri j'ai tout de suite penser que Sabri avait mis à exécution ses paroles à propos de Karim, mais il ne l'avait pas fait en faite, j'étais pour le moins soulagé de savoir ça.
Sauf qu'après ça un tout autre problème s'est posé à moi, si ce n'est pas à cause de ça que Sabri avait été arrêté alors pourquoi ?! je ne voyais vraiment pas, ces dernier temps Sabri ne sortait pas beaucoup, mais qu'avait il bien fait pour qu'on l'arrête ? je voyais vraiment pas, ce qui était encore plus grave que de penser qu'il avait tuer Karim. Je décide alors de rentrer chez mes parents, ne sachant plus quoi faire d'autre.
Je rentre chez moi et je passe le reste de la journée à bouquiner seule dans ma chambre ne pouvant m'empêcher de me dire qu'à ce moment là au lieu d'être là je devais être avec Sabri.
Je n'osai même pas regarder mon téléphone portable, de peur de recevoir un appel qui je le savais m’anéantirais. Déjà que j'étais pas bien, ça ne ferait que s'aggraver, non c'était vraiment pas ce qui me fallait pour aller mieux. Mais rien que d'imaginer que j'allais encore le perdre me rendais dingue. A coup sur cette fois je perdrais la tête pour de bon.
Mon téléphone à sonné j'ai regardé malgré moi et j'ai vu que c'était Souleyman qui m'appelait, Souleyman. Le mari à Samia, le beau frère à Sabri, le frère à Nabil. L'heure était grave, j'ai tout de suite décroché, il le fallait bien.
Moi- Allô ?
Souleyman- Allô, Laila?
Moi- Oui ?
Souleyman- mmh euh ça va ?
Moi- Mouais pourquoi ?
Souleyman- ouais ben tu sais.
Moi- Je sais.
Souleyman- Ben Sabri il est en gav là et je sais pas quand est ce qu'il va sortir.
Moi- Quand ?! il sort quand ?!
Souleyman- Euh je sais pas dans 24 heure peut être 48 heures, je sais pas, peut être qu'il sortira même pas et il passera directement voir un juge.
Moi- Quoi ?! qu'est ce que tu raconte c'est pas possible ! non !
Souleyman- Si il l'ont attraper avec pas mal de chose.
Moi- Quel chose ? il a fait quoi ?!
Souleyman- Tu sais pas ?
Moi- Non !
Souleyman- Il faisait du trafic de tu sais bien ... avec un gars connu des service de police pour ça.
Moi- Quoi ?
Quoi ? c'était donc pour ça qu'il partait avec ce mec si souvent.
Souleyman- Je suis désolé Laila, je t'appelle s'il y a du nouveau, bye.
Il raccroche aussitôt me laissant complètement en plan, plus perdu que jamais. Pourquoi il était pas sortie et pourquoi devait il resté là bas aussi longtemps.
J'étais en larmes je ne voulais pas de ça ! Ce que j'ai ressentis à ce moment est dur à décrire, c'était un mélange d'incompréhension de tristesse et de déception aussi. Je n'avais vécus une chose pareille. Je venais de prendre un grand coup ou vous voulais, mais un terrible coup quoi qu'on l'en dise.
Les 24 heures passe mais rien, 48 heures aussi et je commence à devenir folle seule à débloquer dans mon coin. Je décide enfin à se moment d'appeler Souleyman pour avoir des nouvelles de Sabri.
Souleyman- Allô ?
Moi- Alors ?!
Souleyman- Il est sortie.
Moi Sérieux ! et tu me le dis pas ?!
Souleyman- Il m'a dit de pas te le dire.
Moi- Quoi ? pourquoi ?
Souleyman- Je sais pas.
Moi- Il est ou ?
Souleyman- Chez lui.
Moi- D'accord merci pour les infos !
Souleyman- de rien.
J'arrivais pas à comprendre pourquoi Sabri ne m'avait il pas rappelé quand il était sortis. Je me suis même sentis blessé, j'ai eu mal au cœur, j'ai eu l'impression qu'il en avait rien à faire de moi. Normalement j'aurais du être la première personne à savoir qu'il sortait, pourquoi j'avais rien su, pourquoi ne m'avait il rien dit, pas prévenue, pas appelé? Ne savait il pas peut être que depuis qu'il avait été arrêté je ne dormais plus la nuit et que je passais le trois quart du temps à pleurer et m'imaginer le pire !
J'étais complètement révolter, je lui voulais beaucoup tellement, que quand j'ai su j'ai jeté mon portable sur mon lit et dans la colère, je suis sortie chez moi me balader, juste pour oublier ce que je venais d'apprendre, c'était une trahison pour moi, c'était pire que tous ! Mais cette balade m'a aussi permis de remettre les idées clair dans ma tête et de faire le point, "allé il avait bien une raison valable pour qu'il ne veule pas que je le sache, tant pis j'y vais quand même", je saute dans un bus et rejoins la cité.
J'arrive est déboule chez lui comme une folle, je frappe fort à la porte, il m'ouvre, il est choqué de me voir qu'il en perd ses mots, je le pousse et rentre.
Moi- C'était quoi ça bordel !
Il reprend ses esprit et s'avance vers moi.
Lui- Qu'est ce tu fais là ?
Moi- Quoi ?!
Lui- Qui t'as dit que j'étais sortis ?
Moi- Une garde à vue ne dure pas des mois et puis c'est Souleyman qui me l'a dit mais peu importe !
Lui- Ce connard ! je lui ai dit de pas te le dire ! merde il comprend rien ou quoi se con !
Moi- Ne lui en veut pas, c'est normal ce qu'il a fait.
Lui- Putain.
Moi- Mais Sabri qu'est ce que tu m'as fait là ?
Lui- Quoi ?!
Moi- Comment t'en ai arrivé là ?
Lui- .............
Moi- Pourquoi t'as fait ça ? on a pas besoin de plein d'argent, on était bien comme on était.
Lui- Quoi ?! mais tu rigole ou quoi là ?!
Moi- ..............
Lui- T'as oublié le deal que m'a imposé ton père ? J'ai pas de diplôme Laila, j'ai rien fait de ma vie ! comment tu veux que je gagne de l'oseille ?!
Moi- Désolé mais personne ne t'as demandé de faire un truc pareille, pour avoir de l'argent !
Lui- J'avais pas d'autre solution !
Moi- N'importe quoi ! mais tu compte faire quoi maintenant ?
Lui- Maintenant j’attends mon jugement.
Moi- Ton jugement ?!
Lui- Oui mon jugement ?!
Moi- Mais tu vas prendre combien ?
Lui- Je sais pas ! mais te fais pas d'allusion ! je vais prendre quelque années c'est sur !
Moi- D'accord, d'accord.
Lui- .....................
Moi- Non mais sérieux ! comment t'as pu me faire ça ?!
Lui- Voilà ! pourquoi j'ai dit à ce con de Souleyman de ne pas te le dire!
Moi- Hein ?!
Lui- ...........
Moi- Qu'est ce que t'insinue par là ?
Lui- Rien !
Moi- Alors pourquoi tu dis ça ?!
Lui- Laila !!!!!!
Moi- Quoi ?!
Lui- Si t'es venue ici pour me faire la leçon casse toi c'est mieux !
Moi- Je me casse alors !
Lui- Ouais vas y !
Moi- Oui mais ... non ! non ! non !! tu n'iras pas en prison ! t'as pas le droit de me faire ça !
Je me lève pour partir, attrape un vase sur mon passage et le jette par terre de toute mes force puis sors rapidement en claquant la porte bien fort. Je sors et descend les escalier en courant, les larmes aux yeux plus énervé que jamais. Je n'avais pas réussi à me contrôler, à contrôler ma haine. C'est vrai je ne voulais pas qu'il aille en prison, ça devait pas ce passer comme ça, et comme je voulais pas le voir aller en prison je lui en voulait à lui, parce que oui il était le seule sur qui je pouvais passer mes nerfs.
J'arrivais pas à y croire, je me demandais comment en était il arrivait là ? pourquoi avait il fait ça ? qu'est ce qu'il avait pousser à faire ça ? après quelque minutes de réflexion, j'en suis venue à la conclusion que s'il avait fait ça c'était tous simplement de ma faute. C'était moi et seulement moi qui l'avait pousser à faire une chose pareille. Comme si ça ne suffisait pas comme ça, c'était une chose de plus qui m'a fait culpabiliser. J'en venais même parfois, même très souvent à ne plus pouvoir me supporter. J'étais la cause de tant de malheurs, j'en pouvais plus, ça devenait trop dur à vivre. Je voulais que tous cela cesse, que ça s'arrête ! je voulais moi aussi avoir la chance de mené une vie "normal", sans tragédie pareille. Je voulais pas être millionnaire, je voulais pas avoir le plus beau, être la plus belle, et la plus heureuse du monde, non, je voulais juste une vie normal, être normal, avec un homme que j'aime et des amis qui sont là toute la vie.
Plus le temps passé, plus j'avais l'impression de tourner en rond comme une conne. Mais je me rendais pas compte à quel point j'étais borné, à quel point je ne savais pas prendre de décision. Mais tout d'un coup, j'ai cru comprendre que je ne voulais pas de cette vie là ! je ne voulais pas croire que Sabri pouvait encore me quitter et aller en prison. Je refusais d'y penser en serais qu'une seconde, sinon je devenais folle !
Je décide alors de prendre un peu de recul, et de réfléchir un peu. Et décide de se fait de mettre un peu de distance avec Sabri. Je l'ai lâché sans un remord au moment ou je crois il avait le plus besoin de moi, tous ça parce que je n'arrivais pas à accepter mes propres erreurs.
Mais malgré ça, tous les jours que je passe je ne cesse de penser à lui, c'était en faite juste impossible pour moi de passer autant de jours sans le voir et sans avoir de ses nouvelles et cela quoi qu'il fasse.
Pour pas pas craquer, j'essayais d'écouter ma famille (qui était au courant depuis) que ce qu'il avait fait était impardonnable, parce qu'il c'était mis en danger et m'avait moi aussi mis en danger. C’est vrai, c'était pas pardonnable pour un homme qui disait vouloir se marier et fonder une famille.
Sauf que quand je me suis vraiment posé une minute, que j'ai vraiment réfléchis, que je me suis vraiment creusé les ménages bien profondément, j’en suis arrivé à la conclusion que quand même après tous se qu'on avait vécus et traverser ensemble, je ne pouvais pas lui faire ça. Et puis je n'étais pas en reste moi aussi j'avais eu un comportement irresponsable si souvent et lui il était resté malgré tous et il m'avait pardonné. En plus de ça j'avais beau me dire tous se que je voulais, je ne pouvais pas vivre sans lui.
Je lui avais moi aussi fait des choses impardonnable et pourtant lui il m'a pardonné tous ça, alors pourquoi moi je ne lui pardonnerais pas ? Peut être parce que d'un coté j'avais trop peur de le voir enfermer pendant des années.
Je décide après maintes réflexion d'aller le revoir. Mais je ne dis à personne que je veux le voir, je prétexte aller m'acheter quelque chose à la place de dire la vérité.
Je me rends donc chez lui à la cité, c'était quelque jour avant son procé.
Je monte une à une les marches de l’escalier ne pouvant m'empêcher de repenser à toute les fois ou j'avais monté cet escaliers.
J'arrive enfin devant la porte, je préfère frapper au lieu de sonner- ne me demander pas pourquoi moi je ne le sais pas.
La porte s'ouvre, et je vois Sabri, il s'immobilise surpris et me regarde étonné.
Je le regarde à mon tour et dit:
Moi- Salut.
Je savais pas quoi dire après avoir disparus de sa vie plusieurs jours.
Lui- Salut.
Me répond il simplement.
J'étais quand même un peu soulagé qu'il me dise juste ça, j'avais eu si peur qu'il me ferme la porte au nez.
Moi- Je peux rentrer ?
Lui- Ouais bien sur vas y.
Il se pousse sur le coté pour me laisser passer et referme la porte après mon passage pendant que je vais m'installer dans le salon. Il me rejoins tout de suite après.
Lui- Tu veux boire quelque chose ?
Moi- Hein ?!
Le fait qu'il me demande ça m'a fait me sentir étranger dans se lieu que je considérais quand encore un peu comme mon véritable chez moi. Ce qui était le cas en trotte, on était encore mariés devant Dieu, parce que moi je n'avais pas du tous le souvenir d'une éventuel séparation.
Il se répète alors, croyant que je n'avais pas entendu.
Lui- Est ce que tu veux boire quelque chose ?
Moi- Mais ...
Là pour le coup j'avais vraiment la sensation de ne plus être chez moi. Qu'est ce que ce comportement voulait dire ?
Moi- Sabri qu'est ce qui a ?
Lui- Rien.
Moi- Tu m'en veux ?
Lui- Non.
Moi- J'avais besoin de réfléchir.
Lui- C'est bien.
Moi- Arrête !!!!!
Lui- Quoi ?
Moi- Arrête ça !! arrête de faire comme si on était deux inconnus l'un envers l'autre.
Lui- C'est pas ce que je fais Laila.
Moi- Alors quoi ? qu'est ce qui a ?
Lui- Il y a que je vais aller en prison !
Moi- Non !! tu n'iras pas en prison !
Lui- Si et j'en ai pour quelque années !
Moi- Non !
Lui- Laila.
Moi- Non, non ! non !
répète je en secouant la tête.
Lui- Laila.
Moi- Non !!
Les larmes commençait à monter et déborder à travers mes yeux, pendant qu'il s'approche de moi.
Lui- Laila.
Moi- Pourquoi ?!
Lui- C'est comme ça.
Moi- Désolé.
Lui- Désolé ? pourquoi ?
Moi- Pour tous !
Lui- Quoi ?
Moi- Tous se que je t'ai fait, tous se que je t'ai dit. J'ai été la pire épouse au monde, la pire amie au monde, j'ai tous fait de travers, désolé ! désolé !
Lui- Je t'en veux pas, ne t'excuse pas, tous se qui s'est passé on la tous cherché. N'ai pas de regret.
Moi- Pourquoi tu m'as pardonné?
Lui- Parce que.
Moi- Dit ! pourquoi ?!
Lui- Jamais je pense que j'aurais pardonner que ma femme me trompe comme ça, mais il faut être clair tu n'étais pas vraiment ma femme. Je me souciais pas de toi et parfois je perdais le contrôle, j'ai posé la main sur toi, je t'ai dit des sale trucs. Mais moi aussi j'étais perdu Laila autant que toi dans cette histoire. J'étais qu'un sale gosse, qui aimait Yasmine mais qui en voulait pas le dire, qu'un sale gosse qui l'a trompé avec toute les fille de la ville, même si je l'aimais vraiment. J'étais perdu dans ma vie, je faisais n'importe quoi, j'avais aucun but. Mais parents ont vite voulus me caser, pensant que c'était la solution pour que je cesse mes conneries, ils m'ont présenté pleins de filles avant toi, moi j'ai toujours dit non. Puis un jour m'a mère m'a parlé de toi, j'avais toujours Yasmine en tête même si je savais que c'était impossible, mais j'ai dit oui. Je ne savais pas pourquoi ni comment, mais j'ai dit oui, même si ça m'énerver de dire oui à toi, il y avait quelque chose dés le début, qui me pousser à t'épouser. Ce qui me pousser aussi à me comporter avec toi comme un bâtard, c'est parce que j'avais l'impression que t'étais ma faiblesse. J'arrivais pas à le concevoir, mais c'était plus fort que moi même si je faisais tous pour que tu me déteste, je voulais pas te perdre. Jusqu'au jour ou j'ai compris que oui j'avais été amoureux de Yasmine toute mon enfance mais que maintenant c'était toi que j'aimais. Pardon d'avoir fait le con avec toi tous se temps.
Moi- Mais, mais non ! c'est moi qui pas assuré avec toi, moi aussi j'étais perdu c'est vrai. J'ai aimé Nabil oui, mais j'ai vite compris que c'était toi avec qui je voulais être. C'était toi que j'aimais.
Lui- On s'est comporter comme des gamins.
Moi- Oui.
Lui- Essuie tes larmes.
Moi- ...........
Lui- Quoi qu'il arrive après le procé je veux que tu n’oublie jamais, que j'ai vécus les deux plus belle années de ma vie avec toi, malgré tous se qui s'est passé. Parce qu'il y a eu des jours, des moments, des instants, des regards avec toi que je n'oublierais jamais.
Moi- Je 'en souviens très bien.
Lui- Rentre chez toi maintenant.
Moi- Non, pourquoi ? je veux encore rester avec toi.
Lui- ................
Il se met alors à me contempler sans rien dite, il me regarder dans les yeux, sans rien dire, j'aurais voulus que cet instant dure éternellement, que ce moment, ce regard, mes yeux dans ses yeux, débordant d'amour ne s'arrête jamais.
Je me penche vers lui, et l'embrasse avec passion sur les lèvres.
**********************
Le jour du procé ....
Moi- Tu vas mettre quel cravate ?
Lui- Je sais pas, je m'en fou.
Moi- Bleu ? ou rouge ?
Lui- Je m'en fou je t'ai dit Laila.
Moi- Mais tu vas quand même pas y aller sans cravate ?!
Lui- Passe moi la couleur que tu veux !
Moi- Oui mais laquelle ? la bleu ou ..
Lui- Arrête !
Moi- ............
Lui- Arrête, passe moi n'importe laquelle.
Moi- D'accord tiens la rouge.
Lui- Non la bleu.
Moi- Mais tu disais que tu t'en foutais.
Lui- La bleu.
Moi- Ok tiens c'est bon !
Je lui jette la cravate à la gueule et me lève.
Lui- Laila ! revient !
Je quitte la chambre et vais m’assoira seule dans le salon. Il me rejoins avec la cravate rouge à son coup, et s’assoit à coté de moi.
Lui- Laila toi et moi on se disputera éternellement je crois.
Moi- Sabri je veux pas que tu parte en prison.
Lui- Je sais, moi aussi, mais ...
Moi- Je supporterais pas ça.
Lui- Je sais ...
Moi- Non j'y arriverais pas Sabri, je te promet je vais craqué.
Lui- D'accord.
Moi- Sabri tu comprends pas, je vais faire quoi toute ces années sans toi ?
Lui- ça passera vite.
Moi- Non, mais deux minutes sans toi j'ai l'impression que ça dure un siècle.
Lui- Tu y arriveras.
Moi- Non.
Lui- T'inquiète pas.
Moi- Pourquoi, ça nous arrive à nous ?
Lui- Je sais pas, c'est comme ça, ça devait arriver on peut plus rien y faire.
Moi- On a qu'a s’enfuir !
Lui- mdr !
Moi- Pourquoi tu ris ?! je suis sérieuse !
Lui- mdr !
Moi- Arrête de rire !
Lui- mdr mais t'es sah*(sérieuse) ? tu veux vivre en cavale tout a vie c'est ça ?
Moi- Et alors ?
Lui- Redescend sur terre, je ne te ferais jamais ça.
Moi- Je m'en fou tant qu'on est ensemble.
Lui- .............
Il a arrêté de parlé et à plonger ses yeux dans les miens, à passer ses doigts entre les miens, puis à passé sont autres mains dans mes cheveux, à approché son visage du miens, et m'a embrassé quelque seconde. Mais soudain il se retire, comme malgré lui, se lève et me tourne le dos.
Lui- On y va ?
Moi- Oui.
Je me lève et m'approche de lui, mais quand j'arrive à sa hauteur il se dépêche d'avancer, comme pour éviter tous contacte avec moi, il ouvre la porte et sors de l'appartement, je prend alors mon sac, et le suis, au passage je m'occupe de refermer la porte puis je descend le rejoindre dans la voiture.
Mais avant de démarré la voiture, Sabri se tourne vers moi et me dit:
Lui- écoute Laila je sais que tu veux participer à l'audience, mais entre nous je préfère que tu ne soit pas présente, ça sera trop dur pour toi.
Moi- Non ! c'est bon je veux venir.
Lui- Non Laila, ne rentre pas, je t'en voudrais pas et je comprend tout à fait.
Moi- ............
Lui- D'accord ?
Moi- D'accord si tu veux.
Malgré moi je me suis mise à pleurer.
Lui- Mais pleure pas ça va bien se passer.
Moi- oui.
Je disais oui mais j'avais envie de dire non, lui et moi savions très bien que ça n'allait pas bien se passer du tous.
On arrive devant la cour d'assise, Sabri se gare et là je ressens le besoin de lui dire:
Moi- Je t'attendrais ! ... d'accord ? quoi qu'il arrive moi je t'attendrais aussi longtemps qu'il le faudra. ça va vite se passer de toute façon hein ? pas vrai ?
Lui- Oui t'inquiète pas.
Le plus fou dans tous ça c'est que c'était lui qui allait être jugé, mais entre nous deux c'est moi qui avait l'air de plus stresser et c'est lui qui me rassurer.
J'ai attendu que le jugement tombe comme ma propre peine de mort.
Quand l'audience s'est terminé, je me suis levé, j'étais plein d'espoir, je n'avais pas idée en faite de ce qu'il pouvait prendre, donc j'espérais toujours un miracle. Mais je savais bien au fond que ça allait être difficile pour moi quoi qu'il arrive.
Samia, sa soeur qui elle avait assister à l'audience est sortis et est venue vers moi, quand je l'ai vu, mon cœur à fait un véritable bon, elle avait les larmes aux yeux, à la vue de ça je me suis automatiquement mise à pleurer. Je me suis approché d'elle, j'ai même pas eu la force de lui demander de vif voix. Elle m'a prise dans ses bras, et là j'ai explosé en sanglot, tous bas elle m'annonce sa peine:
Samia- Deux ans.
Moi- ..............
J'en ai perdu mes mots, aucun son ne voulait sortir de ma bouche c'est là chose la plus dur que j'ai entendu, je me suis mise à pleurer trois fois plus, j'étais plus qu'à deux doigts de tombé par terre.
**********
J'ai vraiment très mal vécus les jours qui suivirent le jugement de Sabri. Mais ce qui allait suivre a été encore pire et je ne l'avais même pas soupçonné.
Depuis qu'il était en prison pour deux longues années, j'avais déjà rendu visite à Sabri une fois, mais je n'y étais pas aller seule, donc nos échanges avait été bref.
Mais cette fois là j'y étais allé seule et plein d'espoirs.
Après les démarches habituelle et l'attente, je peux rejoindre la parloir, je m'assis à la table et attend Sabri, il arrive. Il s'assoit face à moi après avoir à peine murmuré un "bonjour ça va".
J'essaie alors de détendre l'atmosphère.
Moi- Alors sa se passe bien la vie à la "prison break"
Il s'est figé et m'a regardé comme si j'étais folle.
Lui- Ouais grave mortel, j'ai commencer à me faire un croquis du plan de la prison sur le dos, tu veux voir ?
Moi- Oui pourquoi pas ? je pourrais le terminer.
Lui- mdr.
Moi- Non sérieux, ça se passe bien ? c'est comment ?
Lui- Laila je suis en prison pas au club Med !
Moi- Ah oui c'est vrai, excuse moi.
Lui- ..............
Moi- Si t'as besoin de quoi que se soit surtout n'hésite pas, je t'apporterais tous se dont ta besoin et je continuerais à venir te voir toute les semaines.
Lui- ............
Moi- Sinon quoi de beau ?
Lui- Hein ? je suis en prison Laila !
Moi- Je sais c'est bon calme toi.
Lui- C'est bon c'est rien.
Moi- Ben en tous cas la prison ça te rend encore plus nerveux.
Lui- ..............
Moi- Bref, tu me manque tu sais ?
Lui- Moi aussi.
Il prend soudain mes mains dans les siennes, et pendant une seconde j'ai l'impression de retrouver l'homme dont je suis tombé amoureuse. Mais ça ne dure qu'un instant de suiet après je vois que Sabri n'est plus le même il à le regard songeur, il veut me dire quelque chose mais j'ai l'impression qu'une chose l'en empêche.
Moi- Sabri ça va ?
Lui- Oui t'inquiète.
Moi- ..............
Je ne suis pas convaincus de cette réponse mais je n'ose plus rien dire.
Lui- Laila tu sais que je tiens à toi et que je t'aime comme un dingue.
Moi- Oui je sais.
Lui- écoute Laila t'es une fille plein de qualité et ...
Il s'arrête comme s'il ne pouvait plus continuer de parler.
Moi- Et quoi ?
Lui- Laila j'ai bien réfléchis et j'ai pris une décision, je crois que c'est al décision la plus dur que j'ai eu à prendre.
Moi- Quel décision ?!
Lui- Laila c'est parce que je t'aime comme un fou, que aujourd'hui je te laisse partir, je veux pas que tu reste avec moi tu ne mérite pas ça, s'il te plait Laila va faire ta vie, tu mérite un homme un vrai quelqu'un qui sera prendre de toi, qui te donnera tous l'amour et le bonheur que tu mérite, je veux le meilleurs pour toi, je t'aime tellement que je préfére te voir avec un homme et heureuse plutôt qu'avec moi. Je veux pas que tu sois malheureuse à cause de moi, je veux plus te faire souffrir. Mon bonheur je l'aurais le jour ou je serais que toi tu es heureuse et que tu vis dans le bonheur. Laila je t'oubliera jamais, mais je veux plus jamais te refaire ce que je t'ai fait. Je suis qu' un enculé je pourrais jamais te rendre heureuse, je pourrais jamais t'arriver à la cheville je peux pas rester avec toi t'es trop bien pour moi. J'aurais voulus me rattraper et tous recommencer mais là je suis tombé au trou, je veux pas entendre les gens dire sur toi que tu es mariée à un mec qui a fait de la prison je veux pas ça pour toi, tu mérite mieux, les gens ne devrais pas parler sur toi que pour dire des chose digne de ton image.
Moi- Quoi ?! qu'est ce que tu me fais là Sabri ?moi je m'en fou de ce que pensent les autres ! on s'en fou on a besoin de personne !
Lui- Non Laila, tu mérite mieux je te promet.
Moi- Mais non Sabri c'est avec toi que je veux être.
Lui- Laila t'es encore jeune, t'as toute ta vie devant toi.
Moi- Et alors je sais se que je veux !
Lui- Putain mais Laila arrête ! tu crois que c'est quoi ton avenir avec moi ?! t'e jeune t'es belle tu peux encore trouver le bonheur ! pourquoi tu persiste !
Moi- Arrête ! c'est toi que je veux et personne d'autre ! je 'attendrais ! je t'écrirais tous les jours ! et peu importe l'avenir que j'aurais avec toi ça me va très bien !
Lui- Laila pourquoi tu complique tous comme ça ?
Moi- C'est toi qui me jette ! et c'est moi qui complique tous ?
Lui- Mais tu comprend pas Laila ? je suis en prison j'en ai pour deux ans ! et après je sais pas ce que je ferais.
Moi- Je t'attendrais deux ans ça passe vite.
Lui- Tu comprend pas ?
Moi- Non je comprend pas et je veux pas comprendre de toute manière.
Lui- Je sais que tu vas m'en vouloir mais plus tard tu comprendras mieux, Laila ça me fais mal, très mal de te dire ça, mais c'est fini entre nous, va, refais ta vie, ne m'attend pas.
Moi- T'es sérieux là ?
Lui- Oui très sérieux s'il te plaît Laila va t en oublie moi, ne reviens plus jamais me voir.
Moi- D'accord.
Je me lève, retire mon anneau de ma main.
Moi- Alors tiens voilà ta bague.
Je le regarde dans les yeux, en attendant de voir si'l aller vraiment me l'a prendre ou s'il était tous simplement entrain de déliré. Mais il tend la main et me reprend l'anneaux des mains.
Lui- Tu vaux mieux que ça
............................................
VOUS LISEZ
Chronique d'une cendrillon promise à un prince de tess
Aktuelle Literaturmariage forcée réelle trés belle histoire c'est pas moi qui l'a ecrite je l'ai juste enregistrée