Chronique d'une cendrillon promise à un prince de tess

Partie 64

********** Partie 64 *********

( " T'es partie .... mais on ne t’oublie pas .... j'ai pas oublié ce qu'on c'était dit .... jour et nuit je demande pardon ... j'aurais voulu éviter ça .... excuse moi .... tu me manque ... excuse moi .... ")

Il me serre le bras et m’entraîne avec lui, mon cœur se serre, je tremble de partout, je suis terrifié. Je tourne la tête vers Karim

Moi- Qu'est ce tu fais ? lâche moi !!
Karim- Avance et ta gueule !
Moi- Si Sabri le sais ! t'es mort !
Karim- je m'en fou de Sabri ! tu fais trop la chaude ! avance !!
Moi- Non !! lâche moi ! t'es qu'un connard ! tu paiera pour ce que tu fais !!!
Karim- Je paierais ? lol aller avance et arrête de faire ta belle ! t'aurais jamais du de te mêler des affaires de cette grosse pute !
Moi- Yasmine ?
Karim- Ouais !

Il commence à me serrer par le bras, j'essaye de résister mais c'était en vain il avait beaucoup plus de force que moi et il me tenait fermement le bras pour que je ne puisse pas m'enfuir. Plus il me tiré plus j'étais terrifié à l'idée de ce que se psychopathe voulait me faire. Mais je ne voulais pas le laisser me faire à moi ce qu'il avait déjà fait cent fois à Yasmine.
Alors j'ai décidé de jouer le tous pour le tous, je savais bien ce qu'il voulait faire de moi en m'attirant avec lui je ne sais ou. Je commence alors à appeler à l'aide de toute mes forces en espèrent fortement que quelque m’entendrait et viendrait à mon secoure.

Moi- Au secoure !! a l'aide !!! à l'aide !!!

J'ai à peine réussi à crier très fort ces quelque mots, que Karim se retourne vers moi et me gifle violemment. J'avais les joues en feux et toute la tête qui tourne tellement ce con avait tapé fort. Après m'avoir il me cri:

Karim- T'es folle de crier salope ?!?! avance vite et tais toi si tu veux rester en vie !

Après m'avoir gifler, le voilà qu'il essayait de m'intimider pour que je le suive comme un petit mouton sans rien dire. Mais je refusais de marcher, je voulais pas le laisser faire ce qu'il voulait de moi, mais il m'a obliger à avancer en me tirent par les cheveux.
Malheureusement se jour là il y avait peu de monde dehors, comme il faisait froid, les jeunes de la cité était resté squatter les halls de leur bâtiments. Et puis pour que personne n'ai le temps de nous voir, Karim s'est dépêcher de me tirer jusqu'à sa cave. Il a ouvert la porte en fer dont il avait les clés et pendant qu'il ouvrait j'ai essayé de m'enfuir, je me suis retourner et j'ai voulus partir en courant mais il m'a vue et m'a rattraper bien avant. Il m'a attrapé par le bras et m'a poussé à l'intérieur de sa maudite cave.

Une fois dans la cave j'ai pensé que j'étais foutus ! j'ai vue le sort se refermer sur moi même, j'ai eu si peur ! Je m'en suis alors un peu voulus d'avoir un peu trop ouvert ma gueule la dernière fois que quand j'essayais de protéger Yasmine, mais bien sur je ne regrettais pas, ce mec était un véritable fou !

A l'intérieur de la cave je sais pas pourquoi, mais je me suis soudain mis à crier un prénom qui venait du cœur, le nom d'une personne qui refusait de quitter mes pensés et mon cœur, même en allant voir ailleurs.

Moi- Sabri !!! Sabriiiiiii !!!!!!

Karim s'est retourné sur moi et m'a ordonné de l'a fermer sur le champ.

Karim- Ferme la putain de toi !!!

J'ai vraiment cru se jour là que j'allais y passer, et que j'y échapperais pas. Je me suis alors laisser tombé au fond de la cave contre un mûr, et j'ai enfouis ma tête entre mes jambes pour pleurer. Je croyais mon sort sceller, je croyais que quand je sortirais d'ici plus rien ne serait comme avant, mais c'était pas totalement faux.

Dans ma tête je priais et je me demandais ou était Sabri ? comment avait il pu me laisser partir sans même essayer de me retenir ? me détestait il à ce point ? m'en voulait il à tel point ? J'étais persuadé qu'en faite il en avait rien à faire de moi et qu'il préférait Yasmine.

Je pleurais fortement la tête entre mes jambes quand j'entends du bruit, Karim qui bouge, la porte se rée ouvrir et quelqu'un rentrer à l'intérieur, j'ai cru que mon cœur allait s'arrêter de battre pour de vrai, puis j'ai entendu le son d'une voix que je n'espérais même plus. Je n'avais jamais étais aussi heureuse de l'entendre, je relève alors la tête et là je vois Sabri face à Karim. Mais il ne s'écoule pas une minute avant que Sabri ne saute sur Karim et se déchaîne sur lui, il le pousse de toute ses forces contre le mûr. Je vois du sang gicler de la tête à Karim. J'avais réussi à me relever mais tous mon corps tremblé et j'étais comme paralysé de la tête au pieds, il tapait dessus de toute ses forces comme s'il était complètement possédé et que rien ne pouvait plus l'arrêter, mais il ne criait même pas, il ne disait rien, pas un mots, pas un son ne sortait de sa bouche, il frappait, frappait et encore frappait avec ses poings serré, avec les genoux de ses jambes, de toute ses forces. Je croyais qu'il allait le tuer, je croyais qu'il était morts.

Je n'arrivais pas à parler, ni même à bouger, mais je voyais beaucoup de sang sortir du corps de Karim. Mais malgré ça Sabri ne s'arrêtait pas. Dans ma tête s'était la guerre, j'avais l'impression d'être impuissante, je regardais la scène comme une spectatrice. Je me sentais incapable de bouger et d'agir, mais j'avais si peur qu'il le tue ! mais cette violence me choqué et m'empêcher de bouger.

Je n'arrivais pas à bouger face à ça jusqu'à que Sabri s'arrête enfin, je pensais que c'était pour reprendre son souffle, ou qu'il avait décidé qu'il avait eu se qu'il méritait pour ce qu'il avait fait. Sauf que qu'il se baisse et je le vois ramasser au sol un bout de planche plutôt épais qui traîner là. Mon cœur n'a fait qu'un tour.

Sans m'en rendre compte je me surprend à hurler:

Moi- Non !!!!!!

Et avant qu'il n'est le temps de taper Karim avec la planche, je me jette sur ce dernier et me prend le coup fatale à sa place.

Il m'a frappé sur la hanche car au dernier moment quand il m'a vue il a essayer d'éviter de me toucher, mais c'était trop tard.

J'ai eu tellement mal que je suis tombé par terre, c'est là aussi que je me suis rendu compte que les malgré les coups qu'il avait reçus, Karim allait (presque) bien.

Sabri à lâcher la planche de sa main et s'est pencher sur moi, je crois qu'il me demandait si j'allais bien, mais je ne répondais rien du tous.

Mais soudain il se baisse et me porte dans ses bras, se relève et sors de la cave en abandonnant Karim à son propre sors, mais il le méritait.

Il me porte jusqu'à l'appartement, m'amène dans la chambre et m'allonge doucement sur le lit. Puis il ressort de la chambre et revient avec Yasmine, elle cours vers moi et crie:

Yasmine- Laila ! putain !! ça va ?! Laila est ce que ça va ?!

Je refusais bien sur de parler.

Sabri- Tu pense que je dois l'amener à l'hosto* ?
Yasmine- Euh non je sais pas trop .. faut que je vois sa blessure avant.

Là j'ai réagis.

Moi- Non ! ça ira ! je ne suis pas blesser, ça va aller ! j'ai juste un pas mal, mais ça passera, je vais pas mourir !
Yasmine- D'accord Laila, comme tu voudras, mais laisse moi te passer de la crème au moins !
Moi- Non toi ! tu me touche surtout pas ! j'ai même pas envie de te voir !
Yasmine- Je sais Laila, je comprend, je me sens coupable. C'est à cause de moi Karim s'en ai pris à toi ! je m'en veux grave de t'avoir entraîné dans mes histoires, désolé.
Moi- Non c'est pas ça ! je m'en fou, que je t'ai défendu face à Karim c'est normal ! ce que toi t'as fait toi, c'est pas normal !!
Yasmine- Quoi ? je comprend pas !

Ils me regardaient tous les deux avec de grands yeux comme s'ils ne comprenaient vraiment pas à quoi je faisais allusion.

Moi- Tu comprend pas ?! mais oui bien sur !! allez arrête de faire genre ! je sais tous !
Yasmine- Mais non je vois pas ce que j'ai fait, dis le moi !
Moi- Je vous ai vu ! OK ! je vous ai vu ce matin ! tous les deux ! putain! je vous ai vu ! j'avais confiance en toi ! tu m'as mentis Yasmine !
Yasmine- ..............
Moi- C'est bon là ta mémoire te reviens !
Yasmine- C'est pas ce que tu crois ! je te jure Laila ! c'est pas ce que tu crois !
Moi- Je vous ai vu vous embrasser ! y a rien à dire ! je vous ai vu et ne dis pas que c'est pas vrai.
Yasmine- Mais c'est pas moi !
Moi- Comment ça c'est pas toi ? tu et fou de ma gueule !
Yasmine- Mais non !

Elle a commencé à se sentir mal à l'aise, comme si elle cachait autre chose.

Moi- Quoi ? qu'est ce qui a ?

Elle a regardé la Sabri, elle e secoué la tête, il a hoché la tête, et elle a alors dit:

Yasmine- C'est pas moi c'est Sabri qui a commencé, je te jure ! désolé ...
Moi- Quoi ??? c'est vrai ???
Yasmine- Oui mais ....

Sabri ne la laisse pas finir ça phrase et la coupe:

Sabri- Oui c'est vrai et alors ?

Même si j'avais très mal à la hanche et que j'étais encore sous le choque de ce qui venait de se passer, je me suis levé du lit, pour partir.

Sabri- Tu vas ou ?
Moi- Je me casse ! ... je rentre chez moi ... j'ai plus rien à faire ici.
Yasmine- Laila s'il te plaît excuse moi ! sur ma vie excuse moi, mais ne part pas !
Moi- Arrête de faire ta sainte ! c'est bon Yasmine j'ai compris ton jeu ! laisse moi maintenant ! laisse moi !!
Sabri- Yasmine sors !

J'ai pas compris pourquoi il lui disait ça à Yasmine.

Yasmine- D'accord.
Moi- Non ! c'est moi qui va sortir !
Yasmine- Euh je fais quoi ?
Sabri- Toi tu sors !! Laila assied toi !!

Il se met devant moi, pour m'empêcher de sortir.

Sabri- Yasmine sors !!! et toi assied toi bordel !!!

Il m'a fait si peur en criant si fort, que je me suis assise sans brocher, Yasmine et aussi vite sortis de la chambre.

Il s'est retourné et il est allé fermer la porte de la chambre, puis il est revenue s’asseoir près de moi. Il avait l'air si épuisé, tellement fatigué et pas très serrain, pourtant il tenait encore debout.

Sabri- Laila ...
Moi- Laisse moi sortir !

J'en avais les larmes aux yeux.

Sabri- écoute moi putain !! ferme ta gueule ! et écoute moi !
Moi- ................
Sabri- Ne part pas, je veux pas que tu parte ...

Je le coupe directement.

Moi- Tu m'aime ?
Sabri- Non !
Moi- Alors je partirais !!! si tu m'aime pas je partirais ! je partirais ! Sabri je partirais !!

Je me répétais sans cesse comme pour donner un sens à mes mots.

Sabri- Non !! reste !!
Moi- Pourquoi ?! pourquoi je devrais rester ?! donne moi une seule raison de rester ??
Sabri- ....................
Moi- Sabri je t'ai vu ! je t'ai vu l'embrasser et j’oublierais jamais !! Tu comprends ?! Je sais que c'est elle que t'aime ! c'est elle que tu veux pas moi Sabri ! alors laisse moi partir, je veux plus te voir !! tu me fais trop souffrir !! j'arrive pas, tu comprend ?! depuis le début, tu n'as pas cessé d'aller voir ailleurs !! au début moi j'ai cru en nous, je te jure ! je voulais faire des efforts et tous ! Mais toi, toi tu n'as jamais cesser d'aimer Yasmine ! je peux plus supporter ça ! tu comprend ? désormais, je peux vraiment plus supporter tous ça. Et puis tu sais j'arrive même pas à te comprendre, et à savoir ce que tu veux !
Sabri- .............
Moi- Laisse moi partir ! laisse moi oublier ! ici plus rien ne me retiens, alors s'il te plaît laisse moi m'en aller.
Sabri- Si tu veux partir, alors va t'en !! mais tu partiras quand tu iras mieux ! et après, là, tu pourras partir ! tu seras libre ! tu seras plus ma femme ! et tu pourras baiser avec qui tu veux !
Moi- Je baisais pas !! je l'aimais tu m'entends je l'aimais ! mais aujourd’hui c'est n'est plus le cas !

Il s'est levé, il m'a ignoré, puis il est sortis de la chambre.

Je m'en voulais parce que je savais que c'était lui que j'aimais, oui même s'il avait un caractère super dur, inatteignable même, moi je savais qu'ai fond, à l'intérieur s'était quelqu'un de bien, quelqu'un qui serait toujours là pour me protéger et protéger ceux qu'il aime. Je savais que c'était quelqu'un qui quoi qu'il arrive si j’étais à ses coté il prendrait soin de moi à sa façon et qu'il serait toujours là pour me défendre et m'aider à me relever. Mais j'avais quand même du mal à le comprendre, j'avais l'impression que lui ne n'aimait pas comme je l'aimais et j'avais l'impression qu'il ne voyait pas à quel point je l'aimais et que je n'attendais qu'une chose c'est qu'il me retienne et ne me lasse pas partir.

Je me suis retrouvé seule et j'ai eu si mal au cœur, tellement mal, que j'ai pas pu m'empêcher de retenir mes larmes. J'ai plongé ma tête dans l'oreiller, et je pleurais, pleurais, pleurais si fort que je ne m'étais même pas rendu compte que quelqu'un était rentré dans ma chambre.

J'ai d'abord sentis une main léger se poser sur mon épaule, et puis j'ai entendu une petit voix timide qui se voulait rassurante, murmuré près de mon oreille.

Yasmine- Pleure pas Laila, pleure pas ma sœur s'il te plaît. Je m'en veux, j'aimerais pouvoir tout effacer, tu n'imagine pas comme je m'en veux.
Moi- Laisse moi !!!

En larmes elle m'a répondu:

Yasmine- désolé Laila ! désolé !!! s'il et plaît arrête de pleuré, je m'en veux tellement tu sais, excuse moi. Je pars tous de suite si tu ne veux plus me voir.
Moi- Non.
Yasmine- ...........
Moi- Non ne pars pas !!!!!

Je me suis retourné et je suis tombé dans les bras de Yasmine et ensemble on a pleuré, à deux on a vidé nos cœur nos peine, nos chagrin d'amour et les douleurs de nos cœur.

Moi- C'est moi qui m'excuse j'ai voulus te prendre celui que t'aime, sans jamais penser que toi aussi tu l'aimais.
Yasmine- Je ne l'aime plus ! mais Laila excuse moi, tu as été là pour moi, alors que personne avant toi n'avait fait tous ça pour moi. Merci ma sœur et n'en te veux pas, je te comprends tu sais, je crois que c'est moi qui est tous gâché entre Sabri et toi.
Moi- Non tu n'y est pour rien. Sabri et moi ... ça a toujours été comme ça et je crois que rien ne changera jamais.

Yasmine a fermé les yeux et m'a encore plus serré dans ses bras:

Yasmine- Merci d'être la pour moi.
Moi- Pareille.
Yasmine- Laila ne change jamais, s'il te plaît OK ? t'es une fille bien, quoi que te dira n'oublis pas que t'es une fille bien ! n’oublie jamais ça.
Moi- Arrête Yasmine qu'est ce que tu raconte ?
Yasmine- Tous va bien pour moi ne t'en fait pas, mais n’oublie jamais ça.
moi- Mais tu te trompe, je suis loin d'être aussi bien que ça, j'ai fait des choses ...
Yasmine- J'aurais sans doute fait pareille, mais ça n'empêche pas que moi je t'admire.
Moi- N'importe quoi toi ! j'ai rien de bien et encore moins d'admirable, c'est toi qui est admirable ouais ! malgré tous se que tu as vécus tu es resté forte.
Yasmine- Oui, bon je pense que je vais te laisser te reposer, tu dois avoir mal.
Moi- OK t’inquiète j'ai plus mal.
Yasmine- OK alors essuie tes larmes et repose toi.
Moi- D'accord.
Yasmine- Hé Laila ?
Moi- Oui ?
Yasmine- Tu me pardonne ?
Moi- Quoi ?
Yasmine- D'avoir eu .. avec Sabri .. tu sais.
Moi- Ah oui ! t'inquiète je m'en fou.
Yasmine- je te promet je voulais pas et ça ne reproduire plus jamais, je te jure !
Moi- D'accord, je te crois.
Yasmine- Merci j'y vais alors à plus tard.

Elle s'est levé du lit et est sortis de la chambre.

Avec ce que je venais de vivre je dois avouer que j'étais très épuisé. J'ai dormis tous le reste de l'après midi jusqu'au soir, quand je me suis réveillé il était 21 heures passé. Je me lève tous doucement et sors de la chambre, je décide de faire un saut par la douche, je rentre, je referme la porte sans faire de bruit et me met devant le miroirs, puis je lève mon tee -shirt afin de voir la blessure sur ma hanche, il y avait un énorme bleu, j'ai passé ma main déçus pendant quelque seconde, puis j'ai baissé mon tee-shirt et je suis sortis de la salle de bain.

J'ai traversé le couloir et je me suis rendu dans le salon, là bas je suis tombé sur Sabri qui fumait et regardant tranquillement la télé, je me suis approché de lui et je lui ai dit:

Moi- Je vais mieux maintenant, ramène moi chez moi.

Il a tourné la tête vers moi m'a regardé quelque seconde comme s'il n'avait rien entendu de ce que je venais de lui dire, alors je me répète une nouvelle fois.

Moi- Ramène moi chez mes parents !

Il a soufflé l'air de dire tu m'agace et il s'est levé et tout en partant il m'a dit:

Sabri- OK bouge !
Moi- ..............

Je me suis levé, je suis allé prendre mes affaires dans la chambre, j'ai mis ma veste et mes chaussures, puis j'ai vite rejoins Sabri devant la porte et ensemble on est descendu et a on pris sa voiture. Je suis monté, il a démarré et on est vite partit. Dans la voiture j’essayais de regarder seulement devant moi, mais je ne pouvais pas m'empêcher de jeter des coups d’œil vers Sabri, j'arrivais pas à me contrôler, mais quoi que je fasse je me retrouvais toujours les yeux tourné vers lui, en espérant peut être que lui aussi me regarde.

On arrive dans le quartier à mes parents, il se gare devant la maison et là j’attends quelque seconde avant de bouger. J'arrive enfin à déposer ma main sur la portière pour l'ouvrir, que je sens une main sur mon bras, je me retourne et je vois alors Sabri qui me regarde, je m'arrête et le regarde à mon tour. Il me lâche le bras, s’appuie contre son siège et me dit:

Lui- J'étais à deux doigts d'aller plus loin avec Yasmine se matin, mais tous d'un coup je sais pas pourquoi ? ni comment ? j'ai pensé à toi et là j'ai compris que c'était avec que je voulais être. Avec toi.

Il dit ça sans me regarder, mais il le dit. Quand j'ai entendu ça je ne savais plus quoi faire et quoi penser.

Bien que lui ne me regardait toujours pas, moi je ne bougeais plus et je n'arrêtais pas de le fixer. Il ne m'avait pas dit qu'il m'aimait mais ça ... c'était encore mieux. J'ai compris que c'était à moi d'agir cette fois, j'ai levé ma main et je l'ai déposé doucement sur la mienne, puis j'ai glissé mes doigts dans l'espace entre les siens et je l'ai plié contre les siens, il s'est retourné alors vers moi, à un tous petit peu approché son visage du miens, puis un peu plus, et tous doucement comme ça jusqu'à que nos lèvres s’effleure, il m'a alors attiré vers lui et m'a embrassé.

Puis il se retire et démarre la voiture, je me laisse alors tombé sur le siège pour me remettre de mes émotions, de mon cœur qui bat la chamade, de mes milliers de papillons dans le ventres. Pendant que lui fait demi tour et reprend la route à toute vitesse en grillant quelque feux rouge et en me jetant quelque coups d’œils qui en disait tellement long.

On arrive à la cité, Sabri se gare rapidement, si rapidement que j'ai faillis me prendre le par prise dans la figure. Il descend, je descend aussi et ensemble on rentre dans l'immeuble, arrivé devant les escaliers, Sabri me soulève et me porte dans ses bras. Il me porte comme ça jusqu'à l'appartement, puis me repose ouvre la porte me pousse à l'intérieur, referme la porte, me prend la main et m'entraîne dans la chambre, il ferme la porte avec son pied et me tire sur le lit.

Il enlève son pull et le jette dans un coin de la chambre, puis s'approche de moi, il m'enlève ma veste puis mon haut et me caresse tous doucement la peau, sans décrocher ses yeux des miens, et les miens des siens. Il entoure ses mains autour de ma taille et plonge sa tête dans le creux de mon cou, il reste comme ça le visage dans mon cou pendant plusieurs secondes, puis passe ses mains sur mon dos, m'embrasse sur le cou, et déboutonne mon soutiens gorge. Il s'allonge ensuite sur le dos à coté de moi et me tire sur lui. Il prend mon visage entre ses mains, me regarde dans les yeux, m'embrasse longuement tendrement passionnément sur la bouche. Sans jamais cesser de me regarder droit dans les yeux, c'était si beau si fort, c'était unique et si différents des autres fois.

Je me suis endormis cette nuit là la tête sur son épaule, ses bras fort et musclé autour de ma taille et il ne m'a pas lâché de toute la nuit.

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Le matin il me réveilla à coup de baisé dans le cou, et puis ensuite il a tenue à me masser la hanche.

Pendant qu'il passait de la pommade sur ma hanche, il me disait si fort:

Sabri- Si t'avais pas été là je l'aurais tué !
Moi- Ah oui d'ailleurs il va mieux ?
Sabri- Ouais, mais je m'en fou !! un jour je le tuerais ! je le croise dans la rue, je le massacre directe ! plus du pitié ! rien ! avant je le considérais comme un frère !! tfou* je le massacre sur ma vie si je le croise encore sur mon chemin ! il m'a trop pris pour un pd !
Moi- ..........................

On a passé le reste de la journée ensemble, j'ai appris que Yasmine était allé chez une amie à elle. Je me suis un peu inquiétais sur elle mais j'étais tellement occupé avec Sabri que j'ai pas cherché à aller la chercher malheureusement, peut être que si ça aurait le cas, les choses auraient été différentes ?

Pour ma part je n'avais pas complètement oublié Nabil, mais je savais que je préférais être avec Sabri, je sais pas quoi exactement mais il avait quelque chose chez lui qui m'attirait. Dans d'autre circonstance jamais je ne me serais arrêter sur un mec comme Sabri un mec de tess ou plutôt mon prince de tess, à sa façon mais mon prince quand même, quoi qu'il arrive mon prince. Car lui il n'avait rien du prince charment qu'on trouve dans les conte de fée, non lui il me surprenait, et m'avait complètement changé. Avant de connaître Sabri j'avais plein de préjugé sur les mecs de cité, celons moi c'était tous des voyous et tous les même. Mais depuis que j'avais connu Sabri j'avais changé d'avis.

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Sabri- On y va ?
Moi- Oui mais ils vont pas nous croire.
Sabri- C'est pas grave, vient, je m'occupe de tous.
Moi- D'accord.

Il était temps qu'on aille annoncer la nouvelle à mes parents leur dire qu'une fois de plus on avait changé d'avis et qu'on ne voulait pas se séparer. Mais que cette fois c'était la dernière fois, parce que on avait même fixer une datte approximative pour faire notre mariage civile. On voulait aller jusqu'au bout cette fois même si tous n'était pas parfait entre nous, on voulait quand même passer notre vie ensemble.

On avait même parier avant de partir que personne allait nous prendre au sérieux.

Alors on est allé leur annoncer la nouvelle, et comme je l'avais deviné mes parents on été pessimiste, ils savaient fait une croix sur Sabri et moi depuis un moment et prévoyaient même pour moi déjà de nouveau projet.

Ils ont rien dit mais ils n'ont pas sauté de joies, à si que dis je ? mon père n'a pas pu s'empêcher de dire quelque chose, il a regardé Sabri et il lui a dit:

Lui- Tu veux ma fille ? alors il va falloir que tu la mérite maintenant. Tu veux faire un mariage ? mais un mariage ça coûte de l'argent ! moi je ne vous aiderez pas ! si tu veux te marier il va falloir que tu trouve de l'argent !!
Sabri- Oui ne vous inquiétez pas, je vais trouver moi même l’argent, si c'est juste ça le problème.


J'ai sentis au ton de sa voix et à son regard que Sabri avait mal pris la remarque de mon père, en même temps je le comprenais qu'il le prenne mal.

Tous le reste de l'heure on sentait des tensions entre Sabri et mon père. Après avoir dîner, avec Sabri on est partis, quand on est monté dans la voiture, Sabri à tapait fort sur son volant:

Moi- ça va ?
Sabri- Non !!
Moi- Qu'est ce qui a ?
Sabri- Rien ! c'est bon ! y a rien ! rien du tous ! c'est bon !
Moi- OK si tu le dis.

On est rentré et Sabri n'a plus parlé de toute la soiré, il a passait la moitié de la nuit sur le balcon à fumait et à contempler les étoiles, loin dans ses pensés, très loin.

Quelque jours plus tard j'avais essayé de rassurer Sabri et de lui dire qu'il y avait pas besoin de grand chose pour faire notre mariage qu'on pouvait se contenter du minimum et qu'ensemble on avancera petit à petit, qu'on avait besoin de rien et personne. Il a fait genre qu'il était d'accord avec moi. Mais quelque semaines plus tard, j'ai commencé à remarquer des changements chez lui, j'ai d'abord pu remarqué qu'il traîné beaucoup avec un mec chelou* de la cité, pas très fréquentable. Puis il s'est mis à s'absenter certaines nuits avec des mecs en voitures de sport, pour des affaires disait il, quand il arrivait que je le questionnais.


J'essayais aussi de reprendre de mon coté goût à la vie petit à petit et d'oublier définitivement le passé et d'avancer vers l'avant, je retournais en cours et j'essayais de moins sécher de cours possible, même si je dois l'avouer passer des heures sur une chaise m'énerver de plus en plus, j'aspirais à plus de liberté, mais je voulais rentrer dans la norme, parce que ces derniers temps j'avais l'impression d'avoir vraiment rien fait qui soit normal. J'essayais de me reconstruire petit à petit, me je me chercher toujours, je pensais que mon bonheur, c'était me marier, finir mes études avoir un travaille et voilà tous. Alors je continuais à rester assise sur cette chaise même si je trouvais ça super ennuyant. Mais je voulais absolument reprendre une vie normal faire comme si de rien ne s'était passé avant .....

J'essayais aussi de voir un peu plus souvent Yasmine, avec elle je parlais de tous, ensemble on préparait déjà mon mariage, on préparait tous dans les moindres détails, pour cette fois je voulais vraiment que ça soit moi qui choisisse tous, je voulais faire comme moi j'en avais envie, je voulais tous choisir moi même, que se soit la robe de marier, à la salle des fêtes.

Sinon je passais des heures à parler de tous et de rien avec elle, elle était toujours là pour moi, elle m'écoutait toujours attentivement sans me juger et avec elle je pouvais aussi parler de chose que je ne pouvais le faire avec personne d'autre, c'est à dire parler de Nabil, même si je voulais l'oublier et faire ma vie avec Sabri, il m'arrivait de me souvenir de lui et d'automatiquement ressentir le besoin de parler de se passer là et Yasmine était toujours là pour m'écouter. Qui plus est je tenais absolument à aider Yasmine à se relever et à réapprendre goût à la vie, j’essayais de lui redonner espoirs. Même si je la sentais parfois distante je sentais qu'elle avait envie de changer et qu'elle aussi voulait tous reprendre à zéros, parfois je dois l'avouer il est arriver qu'elle pleure dans mes bras et qu'elle aussi me raconte ses peines et ses douleurs, j'étais toujours touché par ses mots et son histoire, elle m'avait l'air d'être si forte. Et même si on avait eu quelque différents, à présent on été de bonne amies et je pensais qu'elle allait mieux maintenant, parce que moi j'avais l'impression d'être mieux et que ma vie était enfin normal.


Ce jour je rentrais de cour, je montais tranquillement les escaliers, arriver à mon étage tout en marchant en direction de l'appartement, je cherchais mes clés dans mon sac, quand je les attrape enfin et que je relève la tête et je vois Yasmine, qui pleure devant la porte. Je serre les clés dans mes mains et m'avance vers elle, étonné je lui demande:

Moi- Yasmine qu'est ce qui a ?

Elle à continuer à pleurer, sans relever la tête, je me suis avancer sans la lâcher des yeux, j'ai mis la clés dans la serrure et j'ai ouvert la porte.

Moi- Yasmine ? rentre et raconte moi ce qui ne va pas.

Elle enfin levé la tête ma regarder quelque seconde, puis à de nouveau baissé la tête et est rentré tête baissé tout en continuant de pleurer dans l'appartement. J'ai refermé la porte, et je suis allé m’asseoir avec Yasmine au salon.

Moi- Yasmine rien qu'hier tu allais bien ? qu'est ce qui t'arrive aujourd'hui ? je comprend pas ? pourquoi tu pleurs ma sœur ?
Yasmine- .................
Moi- On s'en ai prie à toi ?
Yasmine- ............
Moi- C'est ça ? quelqu'un t'as fait du mal ?
Yasmine- ................
Moi- Yasmine parle moi ! répond moi s'il te plaît, je m'inquiète là.
Yasmine- Laila ....
Moi- Oui ?
Yasmine- Je crois que je suis enceinte ... de mon violeur, de Karim !
Moi- ...............

J'étais sous le choque, j'ai eu si mal au cœur.

Yasmine- Laila je fais quoi maintenant ! je sais plus quoi faire !
Moi- Attend, attend mais t'es sur à 100 % de ce que tu dis ?
Yasmine- .............
Moi- T'as fait un teste de grossesse ? comment tu le sais ?
Yasmine- Non j'ai pas encore fait de teste ! mais j'ai des doutes, je suis presque sur. Mais Laila je veux pas porter l’enfant de mon bourreau ! de mon bourreau t'imagine un peu ?!?! je peux pas !!!
Moi- Attend, attend, calme toi, avant de faire quoi que se soit, je sais quoi faire, on va faire un teste pour être sur et après on verra bien. Si ça se trouve t'as rien en faite.
Yasmine- ................
Moi- Hein ? t'en pense quoi ?
Yasmine- Je sais pas.
Moi- T’inquiète pas et puis quoi qu'il arrive je serais là, je te laisserais pas tombé, promis !
Yasmine- ...............
Moi- Alors ?
Yasmine- ..............
Moi- Yasmine ??? Alors t'en dit quoi ?
Yasmine- D'accord, si tu veux.
Moi- Ok tu sais quoi, j'y vais tous de suite, je vais acheter un teste attend moi ici, j'en ai pas pour longtemps.
Yasmine- D'accord je t'attend.
Moi- J'y vais tous de suite, t'inquiète je me dépêche, mais promet d’essuyer ses larmes ?
Yasmine- Oui t'inquiète !
Moi- Merci, je ne veux plus jamais que tu pleurs.
Yasmine- Oui.
Moi- Tu me promet ?
Yasmine- Oui je te promet !
Moi- Sois forte Yasmine ! tu mérite plus que ça !
Yasmine- Oui.

Je me suis levé, j'ai juste pris mon sac et je suis sortis de l'appartement, je me suis rendu tranquillement les mains dans les poches, jusqu'à la pharmacie de la cité qui se trouvait quand même un peu loin. Quand j'arrive par malheurs et comme souvent à cet heure là, la pharmacie était comble, je fais la queue assez longtemps, puis je sors, je décide de passer à la boulangerie pour prendre du pain, parce qu'il y avait plus à la maison. Et enfin je reprend mon chemin vers l'appartement.

Pourtant rien ne m'avait laissé pensé que .....

J'avance doucement, vers l'immeuble, je prenais tous mon temps, pour moi y avait pas urgence, puisque Yasmine m'attendait à l'appartement et que pour moi quoi qu'il adviendrait après le résultat du teste j'avais décidé de l'aider et de l'accompagner jusqu'au bout quoi qu'il arrive.

Il y avait des gens, beaucoup de gens autour de mon immeuble, des voix forte s’élève, je comprenais pas, sans le faire exprès j'ai fait tombé mon pain, j'ai les même pas ramasser et j'ai continuer à avancer. J'ai vu Sabri il m'a vu, il m'a dit

Lui- Non !! Laila !!! reste là bas, ne regarde pas !!!!!

J'ai continuer à avancer, j'ai courus, j'ai poussé, j'ai crié je suis tombé par terre à la vue de son corps gisant sur le sol.....................