************ Partie 68 *************
("C'est dur de se dire que tout est terminé")
En fait je l'avais directement jeté, mais il m'a fait un sourire l'air de dire ce n'est rien on à toute l'année maintenant, et c'était pas faux. étonnant mais moi aussi je me rappelais assez bien de lui, Adil.
Adil- D'accord c'est pas grave.
Il m'a jeté un dernier un regard, puis il est partit.
Je me suis retourné l'air de rien et je suis partie en cour, je me suis installé tout au fond de la salle, seule, quelque temps après que je sois rentré, la salle s'est remplis petit à petit, puis j'ai vu Adil entrait, il n'était pas seule, d'autre garçons étaient avec lui, mais parmi eux, un seule à retenus mon attention. Ils se sont avancé dans la salle et se sont assis tout devant, bien loin de ma place.
A la fin du cour, je me suis levé et je suis sortie de la salle, pendant que d'autre étudiant s'arrêtait et s'échanger leur différentes impressions, moi je préférais éviter tous contacte, toute discutions, je ne voulais qu'une chose, vite retourner chez ma sœur, ou je m'enfermerais seule dans ma chambre, sans aucun contacte extérieur, au pays de la solitude, bienvenue de l'autre coté.
J'étais partie pour me reconstruire, refaire ma vie et oublier le passé, mais même là bas, à des kilomètres, les souvenirs, la douleur m'avaient suivies, jusqu'ici.
Avec ma sœur, son mari, et son bébé que je prenais plaisir à m'occuper quand elle était à son taf, j’essayais de sauver les apparences, et de garder la tête haute, faire comme si de rien n'était, faire comme si rien ne s'était passé.
***********
Je m'en aller à la fac comme à mon habitude se jour là, j'ai suivie les cours comme d'habitude, je suis sortie de cour comme d'habitude mais tout d'un coup alors que je m'avançais vers la sortie de la fac, j’entends Adil m'appelait, je me retourne, il était seule, il s'avance vers moi, je m'arrête et l'attend, il arrive à ma hauteur et me demande:
Adil- ça va ?
Moi- Oui bien et toi ?
Adil- Oui tranquille.
Moi- .....................
Adil- Je me disais si ...
Je le coupe.
Moi- Adil, je ne peux pas.
Adil- Quoi ? tu m'a même pas laissé finir ma phrase Laila.
Moi- Oui mais je sais déjà ce que tu vas me demander.
Adil- Ah ouais et j'allais te demander quoi ?
Moi- Arrête, je sais bien ce que tu veux.
Adil- Ben dis moi ce que je veux ?
Moi- ..............
Adil- Tu ne me laisse même pas finir ma phrase et à chaque fois qu'on se croise, du m'évite. Qu'est ce que je t'ai fait ? t'as un truc contre moi ?
Moi- Non, pas du tous ... j'ai rien contre toi, non c'est contre moi même.
Adil- Pourquoi ? qu'est ce qui ne va pas ?
Moi- C'est ... rien, oublis.
Adil- Mais non Laila, qu'est ce qui ne va pas ?
Moi- Rien je te dis !
Adil- D'accord, c'est bon ! calme toi.
Moi- Je suis calme !!
Adil- Non.
Moi- Si !!!
Adil- oh ! c'est bon ! comme tu veux ! bref je te laisse tranquille.
Moi- .............
Adil- Au revoir.
Moi- ............
Il s'est retourné et il repartit, je suis resté à ma place sans bougé, j'étais un blasé.
Depuis la rentré je faisais tous pour éviter Adil, je voyais qu'il voulait plus que de l'amitier avec moi, mais moi c'était loin ce que je vouais. J'avais donc passer les six premiers mois de l'année à l'éviter comme la peste.
Je me retourne à mon tour et me dépêche de rentrer chez ma sœur, ou j'irais m'enfermer dans ma chambre seule au monde.
Mais toute la soiré je n'ai pas arrêté de repenser à cette phrase de Adil: " Mais non Laila, qu'est ce qui ne va pas ? " Oui qu'est ce qui n'allait pas chez moi ? j'étais partie loin de ma ville, pour refaire ma vie oublier le passé et éventuellement avancé, prendre un nouveau départ. Mais tous se que j'avais fait, c'est me renfermer sur moi même et repenser au passé !
*****************
Quelque jours plus tard, j'avais une heure de perme, et comme il y avait un beau soleil, je me suis alors installé sur l’herbe à l'ombre d'un arbre, à l'écart des autres étudiant et je me suis mise à bouquiner sans me soucier du reste.
J'étais à fond dans ma lecture, quand j’entends sa voix derrière moi.
Adil- Laila ?
Je lève la tête de mon bouquin et me tourne vers Adil, je le regard un instant et lui répond:
Moi- Oui ?
Adil- Tu lis quoi ?
Il montre la page de couverture de mon livre du doigts.
Moi- Euh ....
Adil- ..........
Moi- Je lis ce vieux livre que j'ai déjà lu mille fois en faite.
Je fais mine de rire, et approche la page de couverture vers Adil. Il regarde puis il explose littéralement de rire, quand il lit le titre du livre. Il riait, il riait, il avait un rire qui résonné dans mes oreilles, un rire qu'on n'oublie pas, je n'entendais plus que son rire.
Après avoir bien rit, pendant quelque secondes, il se laisse tombé par terre près de moi, et arrache de l'herbe avec ses mains dans un premier temps sans rien dire, puis il tourne la tête vers moi et me dit :
Lui- Laila ?
Moi- Oui ?
Adil- Attend.
Moi- Quoi ?
Adil- Tu me promet d'abord de me laisser ma finir phrase jusqu'au bout ? Et que tu vas pas me couper te lever et t'enfuir ?
Moi- Non t'inquiète, parle si tu veux, je partirais pas.
Adil- Promis ?
Moi- Oui, promis !
Dis je avec un grand sourire.
Adil- Laila .. tu crois pas, que si on s'est retrouvé, c'est que c'est le mektoub ?
Mon souris est retombé aussitôt.
Adil- Tu crois pas ? Ce n'est pas le hasard !
Moi- Non je ne crois pas, c’est juste que le monde est petit finalement.
Adil- Non mais rappel toi, quand on c'est rencontré pour la première fois en Espagne, tu été mariée et maintenant on se retrouve et ce n'est plus le cas. Qu'est ce que ça veut dire à ton avis ?
Moi- Non je sais pas ce que ça veut dire.
Adil- Mais si, Laila c'est le mektoub* ! (destin*)
Moi- …........
Adil- C'est un signe.
Moi- Arrête un peu de dire n'importe quoi.
Adil- Je ne dis pas n'importe quoi, je suis sérieux là.
Moi- Si c’est n'importe quoi.
Adil- Pourquoi ?
Moi- Parce que tous ça n'a pas de sens, il n'y a pas de signe, pas de mektoub.
Adil- Franchement
Moi- Quoi ?
Adil- T'es bizarre comme meuf !
Moi- Ah oui et pourquoi ça ?!
Adil- Je sais pas ! Tu n'es pas comme les autres filles, tu es toujours dans ton coin toute seule, t'esquive tous le monde, tu me rejette à chaque fois que je viens te parler. Mais putain ! Arrête ça ! Oui je sais que t'as divorcée, mais ça n'a rien de surprenant vu l'age auquel tu t'es mariée. Merde, Laila je dis ça pour toi, t'es encore jeune, belle t'as tous pour toi, vie ta vie à fond ! Parce que viendra un jour tu regrettera tous ça !
Moi- ….....................
Adil- Bref moi je dis ça comme ça, pour toi, parce que t'as l'air d'être quelqu'un de bien, sympa et tous, c'est pour ça que je viens te dire ça.
Moi- ….............
Adil- Mais ne le prend pas mal surtout, je dis ça pour toi.
Moi- …............
Adil- Laila ça va ?
Moi- Oui, oui ça va … mais tu as raisons Adil ma vie est un déluge depuis que je me suis mariée ! Et ne dis pas que je suis une fille bien je te promet j'ai fait des choses, j'ai vraiment rien d'une fille bien. Et si je suis partie c'est à cause de tous ça. Je ne me supportais pas, en partant j'ai voulus tourner la page, et essayer d'oublier et avancer. Mais là bas ou ici tout est pareil, rien n'a changé, j'y pense toujours.
Adil- Il faut que tu tourne la page maintenant.
Moi- Oui c'est vrai mais j'y arrive pas.
Adil- Commence par arrêter d'être toujours toute seule.
Moi- Oui.
Adil- ça te dirais tant qu'on y est de venir avec moi à l'anniversaire de Stela vendredi ?
Moi- Ce vendredi ?
Adil- Oui, t'inquiète tu seras avec moi t'as rien à craindre.
Moi- Euh ouais d'accord pourquoi pas ?
Adil- Ok je passerais te prendre ?
Moi- Oui d'accord, tu n'auras qu'à m'appeler.
Adil- Oui.
On s'échange tout de suite après nos numéros, cette fois je le garde, je ne le jette pas bien sur.
*****************
Vendredi soir, quelque heure avant que Adil vienne me prendre, j'hésitais encore à partir, ça m'avait fait du bien la dernière fois de parler avec lui, je me suis sentis bien et j'ai sentis que c'était lui aussi quelqu'un de bien et en qui je pouvais faire confiance, en tous cas c'est l'image qu'il donnait de lui. Alors moi j'avais 100 % confiance en lui.
Même si je n'avais pas envie de sortir ce soir là, mais comme je ne voulais pas faire un faux plan à Adil, qui attendais beaucoup de moi. J'y suis allé, je me suis mise sur mon 31, ça faisait longtemps, que je n'avais pas pris autant soin de moi, j'ai fait la total, et je me suis habillé très court et très serré, j'étais limite provocante, mais je pensais faire bien.
A l'heure prévus Adil passe me chercher, quand il me voit arriver, il me relook de la tête au pied, mais ne fais pas de commentaires. Je monte ensuite dans sa voiture et on se rend au lieu ou se passait l'anniversaire de Stela, ( une camarade de cour). Une fois à l'intérieur de la salle, je perd Adil qui va retrouver des amis à lui et me retrouve un peu seule. Je m'assois à une table et observe les autre, sans osé bouger, ou faire quoi que se soit.
Quand tous d'un coup, je revois Adil en face de moi un verre à la main. Il pose son verre et s'approche de moi, je ne sais pas pourquoi ? ni comment ... mais je me suis mise à trembler, tous mon cœur s'est emballer, c'est serrer dans ma patrimoine et s'est mis à battre fortement, sans que je ne puisse lâcher une minutes mes yeux de lui, de son visage, de son regard, de ses yeux ....
Il s'est approché de moi, m'a regardé dans les yeux, et mes yeux dans ses yeux, il m'a demandé, gentiment, poliment, avec classe et engouement de:
Adil- Tu danse ? avec moi ?
Moi- Eu, oui pourquoi pas ?
Il m'a fait un sourire, il a pris ma main, je l'ai serré dans la sienne et comme seule au monde, des yeux rivé sur nous, on s'est approché de la piste de danse. Ses mains sur mes hanches, les miennes sur ses épaules, les yeux dans les yeux, la musique qui guide chacun de nos pas. On a dansé.
Pendant un instant, j'ai cru, qu'après la pluie, venait le beau temps, que après l'effort, venait le réconfort, que après le malheur, venait le bonheur, que après le désespoirs, l'espoir, d'une nouvelle vie, d'un nouvel amour, d'une nouvelle idylle. J'ai cru, un peu trop vite.
Je pourrais, oui presque dire, que ce moment était magique, unique et inoubliable, mais non c'est ce qui suivra qui sera le plus dur à oublier.
Après avoir danser, dans les bras l'un de l'autre, après avoir imaginer, après avoir rêver, un peu trop vite, il m'a entraîné par le bras, un peu plus loin, sans rien me dire on de l'endroit ou on aller, on s'est retrouvait dans le parking:
Moi- Pourquoi on est sortis ?
Lui- Ou est ce que j'ai mis ma caisse ?
Dit il en ignorant complètement ma remarque. Il regarde autour de lui:
Lui- Ah la voilà !
Il se retourne vers moi et me dit:
Lui- Vient !
Moi- Ou ça ? on va ou ?
Lui- vient, c'est bon.
Moi- ..............
Je ne savais plus quoi dire, mais je me demandais ou est ce qu'il voulait bien vouloir me ramener, malgré ça je l'ai suivis sans dire un mot.
Il a ouvert la portière arrière de sa voiture et l'a poussé à l'intérieur, puis monte à son tour et referme la portière:
Moi- On fait quoi là ?
Lui- ............
Moi- Hé ?! on fait quoi je te dis ? pourquoi on est venue ici ? pourquoi on est pas resté avec les autres ?
Lui- Putain ! mais arrête de poser des questions !
Moi- .............
Lui- C'est bon ! on est venue la pour se poser tranquille, respire.
Moi- Mais on pouvait rester là bas.
Lui- ...................
Moi- Hein ? pourquoi on est venue ici ? je comprend pas.
Lui- Mais calme toi, tranquille, arrête de paniqué un peu.
Moi- Oui mais ...
Lui- Il n'y a pas de mais ! arrête de parler et tais toi un peu.
Moi- D'accord.
Tout d'un coup je m'en suis voulus d'avoir parlé, parce qu'il me le reproché. Je me disais que j'étais entrain de tous gâcher encore une fois. Alors j'ai rien dit, je me suis laissé faire.
Adil à recommençait à me parler en prenant un ton plus agréable cette fois avec moi.
Lui- Tu t'es bien amusé se soir ?
Moi- Oui ça va.
Lui- C'est bien ... tu sais je t'ai trouvé super fraîche ce soir.
Fraîche ???
Moi- Ah oui ?
Lui- Oui t'es trop bonne.
Bonne ?
Moi- .............
Soudainement, il s'est approché de moi, il était de plus en plus près de moi, se coller de plus en plus à mon corps, j'étais gêné mais je ne disais rien, je voulais le repousser, mais je ne faisais rien, il commençait à me toucher, je voulais partir, mais je ne bougeais pas.
J'étais complètement paralysé, j'avais peur, j'étais effrayé, ce moment faisait remonter en moi un souvenir tragique, un souvenir qui ne m'a jamais quitté, un souvenir que j'avais essayé d'oublier, le souvenir d'un jour que j'aurais jamais voulus vivre, qui m'avait détruite.
Il a passé ses mains sur mes jambes et il est remonté tous doucement, j'étais là assise près de lui, la bouche fermé, le cœur serré, j'étais immobile, impossible pour moi de lui résister.
Il s'est aussi penché contre moi et m'a embrassé, encore et encore, sans que je ne fasse rien, sans que je n’esquisse aucun geste pour l'arrêter.
J'aurais voulus tout de suite le repoussé, l'empêcher de faire ça, de me faire ça.
Je me demandais, pourquoi il faisait ça alors qu'on ne sortait même pas ensemble, que je n'avais rien demandé, pourquoi m'avait il emmener dans cette voiture ? pourquoi ? oui ... pourquoi tous ça ?!
Sans m'en rendre compte et comme l'émotion était trop forte, j'ai commencé à pleurer des petite larmes.
Lui- Oh ?! qu'est ce que tu fais ? pourquoi tu pleurs ?!
La gorge noué, serré,
Moi- Arrête ça s'il te plaît.
Lui- Quoi ? qu'est ce que j'ai fait ?!
Moi- Tu sais bien, je veux pas moi !
Lui- Ah ... tu rigole ? pourquoi maintenant tu fais la belle ? tu fais la vierge ? alors qu'on sait tous les deux que t'es pas comme ça ?!
Moi- Quoi ???? qu'est ce tu raconte ?!
Lui- T'es une fille facile c'est tous ! on le sait ! alors arrête de faire ta sainte !
Moi- Depuis quand je suis une fille facile ?!
Lui- Si t'avais pas voulus ça tu serais pas là avec moi dans cette voiture !
Moi- Quoi ? je rêve !
Lui- Pff allé arrête ton petit jeu ! je sais ce que tu fais !
Moi- N'importe quoi ! n'importe quoi !! je ne suis pas comme ça moi !
Lui- Si t'es comme ça arrête de mentir !
Moi- Non ... non ... c'est faux, je ne suis pas comme ça.
Je me suis écarté de Adil, et je me suis jeté sur la portière pour sortir
Lui- Ou tu vas ?
Moi- Je me casse !
Lui- Non tu reste et on fini !
Moi- On fini rien du tous ! laisse moi tranquille !
Lui- Reste la je te dis !
Moi- Non laisse tranquille, ne me touche plus !
Il s'approche de moi et me tire violemment par le bras.
Moi- Lâche moi ! laisse moi descendre, je veux rentrer.
Lui- Ouais c'est bon d'accord, descend je t'ai pas obligé de rester, ça sert à rien de t'énerver.
Moi- .............
je me retourne et ouvre la portière et je descend sans dire un mot.
Je marche jusqu'à que je pense être loin d'Adil et donc en sécurité de lui, puis je me laisse tombé dans un coin, non loin de l'entré de la salle.
Je remonte mes jambes, met ma tête entre mes genoux, et pleure toute les larmes de mon corps, qui trembler énormément.
Qui était je ? quel était l'image que je renvoyé ? était je vraiment cette mauvaise fille ? pourrais un jour changer ? ou est ce que c'était impossible ?
Je sens une mains se posé délicatement sur mon épaules, je relève la tête
Lui- Laila, ça va ?
Je le regardais avec de grand yeux, j'étais tellement surprise de le voir là en face de moi, alors qu'auparavant on ne s'était jamais vraiment parlé.
Nihad se tenait debout devant moi, l'air très inquiet de mon état et ça avait l'air si sincère.
Il me tend sa main, j'hésite à la prendre, puis cède finalement. On fait quelque pas dans le silence, sans rien se dire. J'étais super gêné à coté de lui, je ne savais pas quoi dire et en même temps je lui étais reconnaissante d'être venue vers moi. Il y avait un long blanc entre nous, jusqu'à qu'il ose enfin l'interrompre et me demande gentiment:
Nihad- Tu veux rentrer chez toi ?
J'ai hoché la tête vers l'avant et j'ai murmuré:
Moi- Oui.
Nihad- Tu veux que je te ramène chez toi ? ça ne me dérange pas.
Moi- Je ne dirais pas accepter, mais là j'ai vraiment envie de rentrer et comme je suis venue avec Adil, je ne peux pas rentrer seule.
Nihad- Mais Adil ne devrait pas te raccompagner ...
Je le coupe
Moi- Non.
Il a l'air surpris de ma réponse mais me dit tous simplement.
Nihad- Ok je te ramène.
Moi- Merci, mais il y a mon sac à l'intérieur.
Nihad- Tu veux que j'aille le chercher ?
Moi- Oui s'il te plaît.
Nihad- D'accord attend moi là je revient.
Il est partit chercher mon sac que j'avais laissé à l'intérieur. Pendant se temps, je me demandais pourquoi il était venue vers moi et comment avait il deviné que ça n'allait pas.
Quelque minute plus tard il est de retour et me tend mon sac à main.
Moi- Merci.
Franchement j’hésite à monté avec lui, je ne avais pas à quoi m'attendre surtout après l'épisode Adil, mais je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais quelque chose me disait qu'à lui je pouvais faire confiance, qu'il savait ce qu'il faisait, que je n'avais pas à m'en faire.
Dans la voiture après m'avoir demandé mon adresse, il n'a pas fait un seule commentaire.
Il s'est arrêté devant la maison à ma sœur, sans pour autant se garer. Comme il ne m'avait pas parlé durant tous le trajet, je me sentais un de peu de trop et je me posais plein de questions, surtout, pourquoi avait il fait ça ? dans quel but ? quel était son objectif ? je n'en avais aucune idée, à part quand je le croisais avec Adil à la faculté, je n'avais jamais eu l'occasion de lui parler, il me paraissait inaccessible, il s'exprimer très peu, et il était comme dans se propre monde, il ne se mélangeait pas.
Moi- Merci.
Sans tourner la tête, il me répond simplement:
Nihad- De rien.
Moi- ..............
J'étais un peu gêné, donc je n'avais plus qu'une envie s'est sortir de cette voiture au plus vite, je me ma main sur la portière, l'ouvre et descend sans rien dire, avant de refermer je lui dit:
Moi- Au revoir et encore une fois merci.
Cette fois il tourne la tête vers moi, me regarde un instant, puis me dit, avec un demi sourire sur le coin de la bouche.
Nihad- Ne me remercie pas .. remercie plutôt Dieu.
Moi- ............
Nihad- Allé bye.
J'ai poussé la porte, pour qu'elle se referme, et il a démaré aussitôt, en me laissant au bord de la route complètement blasé.
"Remercie Dieu .... "
"Remercier Dieu ?"
Dieu, la religion .... et tous se qui s'en suis, ça faisait un long bout de temps que je n'y avais plus pensé, je me considérais toujours comme une musulmane, mais sans pratiquer, si ce n'est faire le ramadan, et manger que les produits halal. Mais est ce que c'était ça être musulmane ? je ne m'avais jamais posé la question.
Je m'endormis sans pour autant cesser d'y penser.
Le lendemain je me suis levé à l'aube sans l'avoir fait exprès, je m'étais réveillé, et je n'arrivais plus à me rendormir, alors je me suis levé du lit, je suis sortis de la chambre, et j'ai d'abord hère sans but dans toute la maison. Puis soudain, je me suis arrêté, j'ai repenser à la soiré d'hier soir, j'ai repensé à ce que m'avait fait Nassim dans sa voiture, il y a quelque années, j'ai repensé à tous ces malheurs qui ont suivis, ce mariage arrangé, Nabil qui se marie à la mairie, à ce bébé, mon bébé, notre bébé, à cette amie, qui m'a quitté, à Sabri au parloir, qui me reprend ma bague. Puis Adil dans sa voiture. Les larmes me sont monté aux yeux. Je me sentais si mal, tellement triste, complètement désespérer, et je me disais ou était là fin de toute ces tragédie ? qu'avait je fait pour mériter tous ça ? que fallait il que je fasse maintenant ? je n'en avais aucune idée, qui allait me le dire ? comment pourrait je savoir ? si personne en était incapable ici ni moi ni mes proches, alors le seule, et l'unique moyen pour que je sache enfin, était ce peut être que je m'en remette au tous puissant, à Dieu. Ce fût mon choix, personne ne me le dicta, je pris cette décision seule, et c'est alors que commença ma reconversion à l'islam. Je décida de me tourner vers cette religion là, car s'était celle à laquelle j'appartenais par naissance et celle qui me parût le plus en accord avec mes propres idées. Ce matin là à l'aube, je me suis remis à prier.
**************
J'avais séché quelque jours de cours, parce que je me sentais vraiment pas d'humeur à revoir Adil, à qui j'en voulais beaucoup. Mais au bout d'un moment j'ai cessé de lui en vouloir de ce qui s'était passé, et j'en ai voulus à moi même, oui Adil m'avait mené dans sa voiture pour aller plus loin mais est ce que de mon coté, je ne l'avais pas non plus inconsciemment cherché ? je pensais que oui. Oui parce que si on veut se faire respecter, il faut d'abord que l'ont se respecte soit même.
Après ces quelque jours d'absences, je suis retourné l'air de rien à la faculté. A mon arrivé ben rien n'avait changé, c'était toujours pareille. Mais je ne sais pas pourquoi, dés que j'ai mis mon pied à l'intérieur de l'amphy je me suis tout de suite mise à chercher des yeux, Nihad, Nihad pas Adil, Nihad. Et je l'ai vu il était assis au premier rang, tous seule, je me suis alors avancé, je suis passé devant lui, sans oser le regarder et je suis aller m'asseoir au fond de l'amphy comme à mon habitude. Après les heures de cours, je range mes affaires dans mon gros sac, et je quitte l'amphye pour rejoindre la bibliothèque, je m'assois seule à une table, sors un livre et le regarde, sans vraiment le lire. Je regardais complètement captiver le livre que j'avais entre les mains, quand soudain j’entends le bruit d'une chaise se tirer près de moi, je me suis retourner et là, le temps d'une seconde, nos regard se son croisé, nos yeux, ont accroché, mon cœur s'est mis à battre la chamade, enfin je crois .....
C'est ainsi que commença mon histoire avec Nihad.
Pendant des jours on a juste parlé, puis on a échangé nos numéros, et enfin on a eu un premier rendez vous, bien différents des autres, car lui il me parlait de Dieu, de mon bien être et d'avenir. Et malgré tous ça, la nuit je pleurais toujours dans mon lit, en serrant contre mon cœur, qui ne voulait pas quitté, son pull, que j'avais ramassé dans notre chambre, avant que notre histoire ne s'arrête et que je me retrouve ici, avec un autre. Un autre qui avait de nombreuses de qualités, ainsi que beaucoup de charmes, et un grand cœur, mais il me manquait quelque choses, je n'arrivais pas à oublier, je n'arrivais pas à être totalement épanouis dans ses bras. Quelque chose me manquait, sans cette chose j'avais l'impression de n'être plus rien.
J'ai continué à voir Nihad avec lui, c'était la relation parfaite, certain auront même dit le couple idéal, les disputes entre nous étaient rare, on avait plein de point communs, on pouvait parler pendant des heures sans voir le temps passé, et sans être à cour de mots. Puis lui il était cette homme parfait, quand j'allais mal, quand je ne souriais plus, avec sa main, il relevé doucement mon menton jusqu'à que mes yeux soit face des siens et il me disait:
Nihad- Mon cœur ? qu'est ce qui ne va pas ?
J’essayais de le cacher.
Moi- Rien, t'inquiète y a rien.
Nihad- Laila, tu es ma moitié, quand tu vas mal, je le vois.
Moi- .................
Nihad- Qu'est ce qui ne va pas ? c'est moi ?
Moi- Non c'est pas toi, y a rien je te promet.
Nihad- Alors souris mon cœur.
Je me fendais alors d'un sourire, pour lui faire plaisir et je faisais genre que tous d'un coup tout allait beaucoup mieux.
Mais un jour, alors qu'on que cela faisait un an que nous étions ensemble, on était tranquillement assis sur l'herbe à l'ombre d'un chaîne, dans un petit parc, un couple passe devant nous avec eux quatre merveilleux enfants, c'était si mignons de voir ça. Nihad me prend la main et me dit:
Nihad- Je rêverais d'avoir moi aussi tous ça.
Je ne voyais pas sur le coup de quoi il parlait, je lui demande
Moi- Tu rêve d'avoir quoi ?
Nihad- ça, avoir une femme, et de magnifique enfants qu'on élèvera ensemble inch'Allah*
Moi- Oui je te le souhaite ...
Nihad- Laila ?
Moi- Oui ?
Nihad- J'espère que cette femme ça sera toi.
Moi- Moi ?!
Nihad- Bien sur.
Moi- Mais ... pourquoi ? pourquoi moi ?!
Nihad- Parce que c'est toi que j'aime.
Moi- Tu m'aime ?
Nihad- Oui.
Moi- Mais ....
Nihad- Mais quoi ? quand je serais prêt et que je pourrais, je te demanderais en mariage Laila, c'est sérieux.
Moi- Mais pourquoi ?
Nihad- Ben pour que tu sois ma femme.
Moi- ..............
Nihad- T'en a pas envie ?
Moi- ...........
Nihad- Laila je te parle ? tu veux pas devenir ma femme un jour ?
J'essayais de ne pas le regarder dans les yeux, mais malgré ça j'ai pas pu répondre autre chose que
Moi- Si bien sur que oui.
ça faisait maintenant un an que j'étais avec Nihad et jusqu'à là tout c'était bien passé, mais j'avais tellement redouté cette annonce, même si je savais que c'était quelqu'un de sincère, je n'aurais jamais soupçonner qu'on serait ensemble jusqu'à qu'il pense sérieusement à m'épouser. Oui c'était un bel homme, d'une extrême gentillesse, il avait la foi, un bel avenir devant lui, il y avait peu de chose qu'il le dévaloriser, mais est ce que même avec tous ça, je voulais l'épouser ? devenir sa femme et passer ma vie à ces cotés ? pour le meilleur et pour le pire ?
Je ne savais pas, je doutais, je doutais beaucoup.
**********
C'était pendant les grandes vacances d'été, et contrairement à l'été précédente ou j'avais refuser catégoriquement de retourner voir mes parents chez eux, parce que je ne voulais pas risquer de repenser à tous se qui c'était passé, je ne voulais plus repenser à tous les malheurs que j'avais vécus là bas et je ne voulais plus repenser à Sabri. Sauf que même ici, sans être là bas je pensais à tous sans cesse. Mais cet été là je décida moi même sans que personne ne me sollicite de retourner chez mes parents, là bas dans cette ville, ou tous c'était passé. Je disais vouloir retrouver mon enfance, car cela faisait trop longtemps que je n'y était pas retourner, mais la véritable raisons de se départ, ce que je ne voulais surtout pas passer l'été avec Nihad.
La veille de mon départ, je suis allé le voir, on était assis dans un de nos endroit favoris, il était assez tard, on admirait même le couché du soleil, afin, tout allait bien, c'était parfait, je dirais même le bonheur absolue, à un détail près.
Je ne lui avais pas encore annoncé que je partais pour l'été. Je décida de me lancer à ce moment là:
Moi- Nihad ?
Lui- Oui ?
Moi- Je vais partir cet été.
Lui- Comment ça ?
Moi- Je vais partir tous l'été chez mes parents.
Lui- Sérieux ?
Moi- Oui.
Lui- Ok mais tu pars quand ?
Moi- Demain ?
Lui- Quoi ? tu le sais depuis quand que tu vas partir ? ta décidé ça quand ? tu disais que tu ne voulais pas aller là bas.
Moi- Oui mais mes parents me manque.
Lui- Tu les a vus rien que le mois dernier, ils sont venue te voir. Pourquoi ils ne reviennent pas comme d'habitude.
Moi- Ma ville, mes amis et le reste de ma famille me manque aussi, j'ai envie de retourner là bas.
Lui- D'accord.
Moi- C'est juste le temps d'un été, je reviens après.
Lui- Oui y a intérêt que tu reviennes, je veux pas te perdre !
Moi- Oui, merci et t'inquiète pas.
Lui- Tu pars à quel heure demain ?
Moi- Je prend mon train à 18 heure.
Lui- Je peux t'accompagner à la gare ?
Moi- Oui d'accord si ta te dérange pas.
Lui- Non t'inquiète, je passe te prendre à 17 heure ?
Moi- 17 heure ? mon train ne pars qu'à 18 heure.
Lui- Vaut mieux être à l'heure, qu'en retard.
Moi- Oui c'est vrai mais ...
Lui- Et puis comme ça on aura le temps de se parler avant que tu ne parte.
Moi- Ah oui c'est vrai, bon d'accord on se dit demain à 17 heure ?
Lui- Oui, je passerais te prendre.
Moi- Ok.
Sur ceux, on n'est rentré chacun chez sois, en rentrant ce soir là, j'étais soulagé, oui Nihad avait été là pour sécher mes larmes quand ça n'allait pas, il a su me prouver qu'il restait des hommes bien sur terre, en quelque sorte il a était ce Nabil que j'avais perdu, voir mieux que Nabil, parce que lui m'avait guidé vers le droit chemin. Mais si je partais, c'était une fois encore pour fuir, et cette fois c'était Nihad que je fuyais.
Le lendemain comme prévus il est venue me chercher, je me rendais seule chez mes parents, dans la voiture on parlait de tous et de rien comme d'habitude. Il me disait que j'allais lui manquer à un point et qu'il ferait tous pour passer dans le mois me voir. ça me touchais de l'entendre dire ça, mais j’espérais profondément qu'il ne viennent pas, en faite j'espérais faire le point, il était pour moi décisif de partir là bas quelque temps sans voir Nihad enfin d'avoir un déclic et savoir ce que je veux vraiment.
On arrive à la gare, on descend, Nihad tire ma valise et me porte mon (très) lourd sac jusqu'au quai, ensuite on s’assoie sur un banc.
Dans un premier temps il regarde, en face de lui et un peu autour de lui sans rien dire, puis il me dit qu'il a besoin de s'éclipser deux minutes.
Quelque minute plus tard, quand il revient vers moi, il a une rose dans la main, il s'avance vers moi, il prend ma main dans sa main, et me dit
Nihad- Aujourd'hui je veux t'offrir cette rose
Moi- ..............
Je prend la rose des mains sans savoir quoi dire
Nihad- Et
Il met sa main dans sa poche et en ressort une boite de bijoux, je tremblais de partout, je suis sous le choque total.
Moi- Nihad ...
Nihad- Attend, et cette bague, je veux que tu la porte comme je veux que tu porte mon nom.
Moi- Nihad ! tu me fais une demande en mariage là ?!
Nihad- Oui Laila.
Moi- Mais ....
Nihad- Mais quoi ?
Moi- Rien, rien c'est magnifique.
Nihad- Tu accepte ?
Moi- Bien sur que oui !
Nihad- Waw sérieux ?
Moi- Oui.
Nihad- Laila on va vivre heureux je te le promet.
J'entendais là les même paroles de Nabil, et soudain je frémis.
Il pris alors ma main et me passa soigneusement la bague au doigt, je recula alors d'un pas.
Moi- Nihad je veux pas te blessé, mais
Nihad- Mais quoi Laila ? je comprend pas tu viens de dire oui, tu change d'avis là ? je suis pas assez bien ? tu ne m'aime pas ?
Moi- Non, non c'est pas ça, allé c'est rien oublis, merci pour cette bague superbe.
Nihad- Tu la mérite.
Moi- Je sais pas.
Nihad- Bien sur que si.
Moi- ............
J'ai souris à cet instant ne sachant plus quoi dire d'autre, en faite je m'y attendais sans mis attendre, je ne pensais pas que ça irait aussi vite. Pour le coup je ne savais plus quoi penser.
Le train arrive ouf je suis sauvé, je n'aurais plus à supporter son regard si heureux en culpabilisant, en me disant que je ne le mérite pas, parce que je pensais encore au passé.
Je dis au revoir à Nihad, puis que dés que j'en ai l'occasion, je saute dans le train et m'installe tranquillement, je me plonge aussitôt au rythme du son de la musique de mon mp3, afin de ne pas penser à ce qui venait de se passer.
Quelque heure plus tard j'arrive à bon port, je descend du train, c'est mon petit frère Amil qui vient me chercher, ces deux dernière années je l'ai souvent vu, il venait souvent me voir, ne serait ce que le week-end. Il était l'un seule contacte qui me restait de mon ancienne vie.
On s’installe dans sa voiture, il démarre et durant le trajet, le visage toujours rivé sur la route, il me dit:
Amil- Il est sortit.
Moi- ...............
Amil- Je l'ai revus assez souvent.
Moi- ............
Amil- Au début il a eu du mal à se réinsérer, mais je l'ai poussé à ne surtout pas faire l'erreur de se laisser aller. Et très vite, il a repris sa vie en main, il a trouvé un taf, à arrêter les mauvaises fréquentations, et il a même trouvé un nouvelle appartement.
Moi- C'est bien pour lui.
Amil- Ouais c'est clair et toi ça se passe mieux ?
Moi- Oui, oui tous va bien pour moi.
On est rentré chez mes parents, le soir quand je me suis retrouvé seule dans mon lit; je repensais à ce que m'avait dit mon frère à propos de Sabri. Il était sortis, mais ne m'avait rien dit, ni écrit, ni appelé, alors que moi je lui avais écris tellement de lettres, et qu'il avait répondus à aucunes d'entre elles !
************
C'était alors que je faisais les boutiques au centre commercial avec une voisine, j'étais dans une boutique de vêtement, et je regardais les robes d'été sans réel intérêt, quand tous d'un coup j'ai cogné une personne devant moi. Je me suis empressé de m'excuser, mais quand j'ai vu le visage de la personne en question, j'ai alors reconnu Samia, Samia la sœur à Sabri !
Moi- Samia ?!
Samia- Laila ? c'est toi ?!
Moi- Oui c'est moi !
Samia- ça fait si longtemps ! tu as tellement changé, qu'on te reconnaît presque plus maintenant !
Moi- Toi aussi.
Samia- Je veux bien le croire, après deux grossesses j'ai bien du changé !
Moi- Deux grossesses ?
Samia- Oui j'ai eu un autre bébé. J'ai deux diables à la maison maintenant !
Moi- Sérieux ? c'est trop bien, félicitation !
Samia- Merci, oui c'est bien. Mais Laila tu sais nous a beaucoup manqué. Même ma mère, depuis que Sabri est allé en prison et que toi tu es partis elle n'est plus la même du tous. Pourquoi tu es partis comme ça ?
Moi- Comme ça... j'avais besoin de changer d'air.
Samia- Oui je comprend. Tu fais quoi maintenant ? tu es de retour ?
Moi- Non ! afin ... je suis là juste pour les vacances, je poursuis mes études et ...
Samia me coupe.
Samia- et tu as tourné la page.
Elle pointe du regard la bague à mon doigt.
Moi- Oh ça ? ce n'est rien d'officiel !
Samia- Ah d'accord, mais Laila je dois rentrer chez moi, mais il faut absolument qu'on se revoit, pour rattraper le temps perdu, j'ai trop de chose à te dire !
Moi- Oui bien sur je suis là pendant deux mois.
Samia- Super ! voilà mon nouveau numéros, appel moi.
Moi- D'accord je le note.
Je note sons numéros, l'embrasse et pars retrouvé ma voisine. On quitte le centre commercial tout de suite après, parce que je prétexte me sentir mal.
Quand je rentre chez mes parents, je vais directement m’enfermai dans ma chambre. Je m'écroule ensuite au pied de mon lit, j'arrache même de mon doigt la bague de Nihad. Et petit à petit des larmes me montent aux yeux, je pleure tous doucement.
Puis j'entend quelqu'un frapper à ma porte, je sèche mes larmes et me ressaisit.
Moi- Oui ?!
La porte de ma chambre s'ouvre et mon frère apparaît, il franchit aussitôt le pas de la porte et entre. Il s'avance et va s'asseoir en face de moi, il me regarde puis me dit:
Lui- Oublis le.
Moi- J'y arrive pas !
Lui- Si fait le oublie le, ne pense plus à lui.
Moi- ............
Lui- Il t'a oublié lui.
Moi- Comment ça ?
Lui- Il est passé à autre chose, il en a rien à faire de toi.
Moi- Comment tu le sais ?
Lui- Il m'a dit de te le dire, si un jour tu revenais. Mais Laila sérieux arrête de penser à lui, il a refait sa vie, il ne pense plus à toi lui, il t'a oublié, il à même une nouvelle meuf, qui veut présenter à sa mère Laila. C'est fini Laila il t'a oublié, il est passé à autre chose lui ....................................
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Chronique d'une cendrillon promise à un prince de tess
Fiksi Umummariage forcée réelle trés belle histoire c'est pas moi qui l'a ecrite je l'ai juste enregistrée