Une pincée de haine ( histoire non-corrigée)

Chapitre 19

Elle-même ne savait pas pourquoi elle avait fait cette proposition complètement insensée à Adam.

Elle et Adam? S'entendre bien?

Même Lydia en perdrait les mots. Mais pour elle, cela semblait être la meilleure solution pour que leur cohabitation se passe au mieux.

Comment-est ce qu'elle réussirait à gérer Adam 24h/24, 7j/7 pendant deux mois?

Elle espérait de tout coeur qu'il respect leur accord. En vérité, elle savait qu'il le respecterai, Adam avait beaucoup de défaut mais on ne pouvait pas nier le fait qu'il était quelqu'un de réglo.

Elle était allongée sur le grand lit king-seize blanc, et réfléchissait à son séjour pendant qu'Adam était à la douche.

Elle se demandait ce qu'il allait bien pouvoir se passer durant ce voyage, quelles rencontres elle ferais, ce qu'elle apprendrait, mais surtout, est ce que sa carrière prendra un tournant important?

Elle ne rêvait que de ça: avoir une belle et grande carrière, être reconnu en tant que médecin.

Un bruit de porte vint mettre fin à ses interrogations. Par réflexe et par curiosité elle tourna la tête en direction du bruit.

Adam sortit de la pièce, vêtu seulement d'une serviette tombant sur son bassin, laissant une vue à Aria de ses abdos magnifiquement bien dessinés. Il était très beau et très bien bâti, sculpté comme un dieu grec.  Elle savait qu'il était musclé mais elle ne c'était jamais imaginé que c'était autant.

Elle n'en revenait pas d'être en train de mater ouvertement Adam. Elle se perdit dans sa contemplation, chacun de ses muscles se mouvaient au rythme de ses mouvement, clair , net et précis. Elle essayait tant bien que mal de refoulé le désir qu'elle éprouvait en le voyant de la sorte, mais en vain. Elle n'arrivait plus à détourner le regard.

Reprends toi Aria, baisse les yeux! Hurla sa conscience.

Au Diable sa conscience!

C'est Adam lui-même qui la sortit de sa torpeur.

«Fais gaffe, tu baves.»

Pour seule réponse, elle lui lança un oreiller et lui éclata en fou rire, visiblement satisfait de l'effet qu'il lui faisait.

Les deux premières semaines étaient passés à une vitesse folle. Tout se passait pour le mieux, Adam respectait leur accord et leur cohabitation se passait étrangement bien. 

Elle avait rencontré une de ses idoles de la médecine, elle avait appris énormément de nouvelles choses, elle avait réussi à trouver de visités Lisbonne et elle adorer cette ville, elle n'avait pas pensé une seule fois à Ayden depuis qu'elle était ici ou du moins elle s'efforçait de ne pas y penser et esquivait tous ses appels.

Ce soir, il y avait un gala en l'honneur de Mikaël Jefords, un médecin célèbre à l'international. Il avait accompli des choses extraordinaires comme sauvé des milliers d'enfants en Afrique, réalisé une opération en pleine forêt amazonienne alors qu'il était coincé avec une femme blessé avec seulement ses équipement sur lui, et un tas d'autre choses géniale. Pour Aria, cet homme était son héros, son idole.

Elle et Adam avaient été invités à la fête par le comité d'organisation de leur fac, au plus grand bonheur d' Aria.

Petit hic, elle n'avait pas de tenues de soirée, seulement des tenues pratiques et confortables.

Elle prit donc la décision d'aller faire les boutiques au centre-commercial qu'elle avait repéré en allant se promener dans la ville.

Elle prit son manteau et parti sans prendre la peine de prévenir Adam. Même s'ils ne passaient plus leur temps à se disputer comme avant ils n'étaient pas pour autant devenu amis.

Arrivé au centre commercial, elle fit plusieurs magasins , mais aucun n'avait ce qu'elle recherchait.

Elle entra dans une ultime boutique, fatiguée et avec un atroce mal de pieds.

Elle fouina dans les rayons à la recherche de la perle rare. Elle commençait à perdre espoir, quand son regard se posa sur la robe. Une magnifique robe rouge, longue, avec une fente sur le côté et un décolleté plongeant dévoilant la naissance de sa poitrine.

Elle n'attendit pas une minute de plus et partit essayer le robe en cabine. Elle l'enfila et se regarda dans le miroir mis à disposition dans la cabine. Elle aimait l'image qu'elle renvoyée avec cette robe, l'image d'une femme forte, sur d'elle, inaccessible et redoutable. Elle se trouvait plutôt belle dans cette robe.

Elle était décidée, elle la prenait !

Elle partit en cabine, heureuse d'avoir enfin ce qu'elle convoitée depuis toute l'après-midi et partit payé

Elle ne se doutait pas une seconde qu'à cette soirée, tout  changerai...