Une pincée de haine ( histoire non-corrigée)

Chapitre 46

Enfin il stoppa la voiture et toujours en silence, ils descendirent du véhicule. Elle se stoppa quelques secondes devant la beauté du paysage qui s'offrait à elle.

Adam l'avait emmené à une sublime plage. Le sable était fin et blanc, l'eau était turquoise et seuls quelques rochers venaient donner un côté plus rustique à cet endroit. L'air était doux et la nuit commençait peu à peu à tomber.

Il n'y avait personne mise à part eux. 

Bien qu'elle ai passé toute son enfance et une grande partie de sa vie d'adulte en Italie, Aria découvrait seulement l'existence de ce lieu.

Elle retira ses sandales et suivit Adam dans le sable en prenant bien soin de soulever sa robe. Le sable était si fin et doux qu'elle avait l'impression de marcher sur des nuages.

Pour la première fois, elle prit la parole.

«Où somme nous?»

« à la plage Cala Violina»

Elle hocha simplement la tête et posa ses sandales à côté des baskets d'Adam. Ce dernier prit son téléphone et lança une musique.

Cette musique, la même qu'il y a quatre ans le jour où ils avaient dansé la salsa dans ce bar à Lisbonne. (média)

«M'accorderez vous cette danse?» Dit-il en lui tendant la main.

Elle hésita quelques secondes avant d'envoyer valser tout ses engagement envers elle-même et d'attraper sa main.

Un frisson lui parcourut le corps au contact de sa peau contre la sienne. Il la faisait danser et elle le suivait car bien que elle dansait toujours aussi mal la salsa, lui au contraire, la dansait mieux qu'avant. 

Elle se laissait guider par les gestes de son partenaire et comme il y a quatre ans, ils dansèrent la salsa.

Ils restèrent comme ça, dansant la salsa sur une plage seuls pendant une heure au moins.

Et pendant ce lapse de temps Aria n'avait pas pensé une seule fois à touts ces soucis, pas une seules fois elle n'avait ressenti la douleur qu'elle ressentait habituellement, pas une seule fois elle avait ressentis ce sentiment d'abandon.

Et pendant ce cour répit, elle avait l'impression de revenir quatre ans an arrière quand tout allait bien quand elle était encore complète.

Et le fait que ce soit Adam qui la faisait se sentir en sécurité l'inquiéta un peu mais elle essaya de ne pas y penser et de profiter de ce moment au maximum avant de reprendre sa torture habituelle.

Il se décolla légèrement  d'elle et la regarda intensément dans les yeux. En fond sonore on entendait toujours la musique de salsa et le bruit des vagues en arrière plan.

Ils se regardaient dans les yeux sans jamais lâcher le regard de l'autre. Parfois, le regard d'Adam louchait sur les lèvres d'Aria.

Il en mourrait tellement d'envie et qu'elle soit là, à quelques centimètre de lui était un vrai supplice.

Le goût et la douceur de ses lèvres lui manquaient tellement.

Leurs visages se rapprochèrent sans qu'ils ne puissent le contrôler. Ils étaient comme deux aimant, attirés l'un  par l'autre   et ce depuis toujours même si avant s'était parce qu'ils se détestaient.

Aria comprenait mieux maintenant quand on lui disait qu'entre la haine et l'amour il n'y avait qu'un pas,car c'était vrai. Pour eux en tout cas.

«Si tu savais comme j'ai envie de t'embrasser» Souffla-t-il contre ses lèvres.

Aria ne répondit pas bien trop occupée à se perdre dans son regard et à imaginer ses lèvres contre les siennes.