Une pincée de haine ( histoire non-corrigée)

Chapitre 40

Les yeux cernés, la bouche pâteuse, l'esprit en vrac ,Adam se levait difficilement.

Encore une nuit blanche.

Si ça continuait comme ça, il finirait par s'effondrer.

La nuit il ne dormait pratiquement plus il se faisait toujours rattraper par ses vieux démons.

Alors pour compenser les heures perdues il bossait comme un dingue.

Il était devenu un acharné de travail. Il lui en fallait toujours plus il n'était jamais rassasié.

Avec le temps il s'était mis en tête que s'il s'y donner à fond il réussirait peut-être à sauver tout le monde.

Pédiatre depuis 3 ans, Adam était passionné par ce qu'il faisait et travailler avec des enfants était un vrai bonheur pour lui.

Comme à son habitude, Adam passa la porte de son ancienne maison.

Presque tous les jours, après être rentré de l'hôpital, Adam passait chez son père.

À peine, il entra qu'il vit son père s'affolait et mette à la hâte son manteau.

«Papa? Qu'est-ce qu'il y a ?»

«Oh salut Adam je ne t'avais pas entendu entrer. On va chez les Gabrieli»

Garbrieli, quatre ans qu'il n'avait pas entendu parler de ce nom.

 Autrefois, le nom de celle qu'il avait aimé plus que sa propre vie, au point de la préférer loin de lui sachant qu'il était toxique pour elle.

«Quoi? Pourquoi ?»

Il voulait à tout prix éviter d'aller chez eux. Cela ne ferai que raviver la douleur qu'il arrivait à faire taire en s'acharnant au travail.

«Le père de Julio a fait une attaque alors on y va pour témoigner notre soutien»

«Je suis obligé de venir?»

«Mais enfin Adam ! Évidemment que oui!»Gronda son père.

«Toute la famille Gabrielie sera là?"

«Oui"»

«Vraiment TOUTE?»

«Bon Adam il y a un problème ?On a toujours été chez eux alors pourquoi ce serait un problème aujourd'hui ?»

«Pour rien" Marmonna t-il.

«C'est parce qu'Aria sera là et qu'elle et toi ne vous entendez toujours pas? Ça fait quatre ans qu'elle est partie, Adam alors il faudrait que vous Grandissiez un peu. Tu me feras le plaisir d'être gentil avec elle pour son retour, compris?»

«Compris et non ce n'est pas pour ça, je suis juste crevé» Mentit-il.

«Tu rentreras avant moi si tu veux. Maintenant magne toi.»

Il abdiqua et se dirigea vers la porte, accompagné de son père.

Pendant tout le trajet, Adam n'avait pu s'empêcher de stresser.

Comment ça allait se passer?

L'ignorera-t-elle?

Le giflera-t-elle?

Peu importe ce qu'elle ferait, il savait que ça ne sentait pas bon pour lui. Il avait conscience qu'il le méritait.

Cependant, une infime partie de lui espérait encore qu'elle lui pardonne un jour et qu'elle revienne.

Jamais, en quatre ans, ne s'était écoulé un jour sans qu'il ne pense à elle.  Jamais il n'avait arrêté de penser à sa douce voix, à ses magnifiques yeux noisettes remplis de malice, à sa soyeuse chevelure qu'il adorait tenir entre ses mains, au charmant son de sa voix, à ses courbes parfaites à ses yeux.

Plusieurs fois, il s'était imaginé la retrouver,  la serrer dans ses bras et de lui dire que maintenant qu'elle était avec lui plus jamais il ne la laisserait partir. Il avait rêvé d'aller la chercher mais ne l'avait pas fait. Il ne savait même pas où elle se trouvait. Elle pourrait être n'importe où dans le monde.

Elle ne méritait pas ça.

Et puis, si elle avait refait sa vie?

Si elle était heureuse ?

Avec un homme et une famille ?

Il n'avait pas droit d'interférer dans sa vie après l'avoir lâchement abandonné.

Ils étaient arrivés chez les Gabrieli.

Toute la famille était présente sauf elle.

Plus le temps passé et plus il était nerveux.

Il priait pour que tout se passe bien. Il n'était pas fou et savait qu'elle ne lui sauterait pas dans les bras.

Les secondes, les minutes s'écoulèrent et toujours aucune trace d'Aria.

Un côte de lui était impatient à l'idée de la revoir.

Avait-elle changé ?

Allait-elle venir accompagner? 

Seule?

Il priait pour que ce soit deuxième option.

Mais qui était-il pour espérer ?

Soudain, des bruits de clefs se firent entendre dans la serrure et tout de suite, comme aimanté l'un à l'autre, leurs regards se captèrent immédiatement.