born to die

Découvertes

Je rougis et trouvais la salle la plus proche où me cacher. Je sortis mon téléphone pour appeler ma mère, j'avais besoin de mon sac. La sonnerie semblait interminable, quand j'entendis une voix à l'autre bout du fil, génial ! Répondeur ! Pas étonnant.
Je sortis de la salle rapidement quand mon coeur manqua un battement, la sonnerie, plus stridente qu'un son de train, retentit.
Dans la minute, je vis une vague d'élèves se déverser dans les couloirs, me bousculant de toutes parts. Je me créais un chemin afin de sortir du lycée pour aller chercher mon sac. Arrivée enfin hors de cet enfer, je m'avançais sur la chaussée et commençais à tracer mon chemin, écouteurs dans les oreilles et The Weeknd à fond.

Arrivée chez moi, je poussais la porte et entrais. Je vis mon sac sur la chaise dans l'entrée. Bien évidemment, ma mère avait vu que je ne l'avais pas pris, sûrement une vengeance de sa part de ne pas me l'avoir emmené au lycée. Pathétique !

Je le pris et ressortis, mais cette fois-ci je ne pris pas le même chemin qu'à l'aller.
Un programme bien plus agréable m'avait surgi en tête : visiter ce trou perdu.
Ma mère et moi avions emménagé ici suite à une promotion de son boulot. C'était le genre de ville où il ne se passe pas grand chose, le genre de ville où tu habites pour te faire oublier ou pour oublier.
Enfin bref, rien d'excitant, mais va savoir pourquoi, ils avaient construit ici, certainement le plus beau lycée de toutes les villes paumées.
Suis-je chanceuse ? Probablement.
Je tournais à gauche, à droite puis re à gauche, c'était immensément vague.

Je me posais sur un banc pour reposer un peu mes pieds quand soudain des éclats de voix jaillirent et, va savoir pourquoi, je pris la décision de m'en approcher. Je me cachais derrière une petite barrière de béton. Au fond de cette ruelle se trouvaient deux hommes. Ils se criaient dessus, ça parlait drogue et armes.
Qu'est-ce que venait faire un tel sujet de discussion dans une ville comme celle-là ?

J'étais intriguée, tellement intriguée que j'en oubliai mon téléphone qui lui ne m'oublia pas et se mit à sonner ! Maman, évidemment.
Je tentais de le faire taire le plus vite possible mais cela ne suffit pas. Les deux hommes se tournèrent vers moi, et se mirent à avancer étrangement vite, plus vite que je ne pensais !
Au vu de la situation, je sortis de ma cachette et me mis à courir le plus vite possible. Les hommes firent de même. Je me retrouvai dans une course poursuite à pied, moi seule et deux hommes derrière, au milieu d'une ville que je ne connaissais pas et avec des poumons plus noirs que la nuit elle-même.
Bien sûr, ils finirent par se rapprocher considérablement de moi.
Bientôt je fus à bout de souffle, je sentis ma tête me torturer et je sombrais dans un trou noir, m'écrasant sur le sol.

Je me réveillais sur une chaise, au milieu d'une usine. Je regardais tout autour de moi, une ouverture à gauche et une à droite, à environ 300 mètres de chaque côté, des murs gris délavés en face et derrière, un sol en terre et couvert de bouts de verre, il y régnait un froid insupportable.
Mes mains et mes pieds était noués à la chaise, elle-même accrochée au sol . Un homme apparut dans mon champ de vision, il était au téléphone, il parlait de drogue, d'armes et d'un gang ennemi. Le gang Reilles.
C'est pas possible, nan, c'est pas possible.

D'un coup, il raccrocha et s'approcha de moi.
- Qu'est-ce que tu fous là toi ? Alors comme ça, t'écoutes aux portes, sale pute ? Tu vas voir ce qu'on fait aux salopes comme toi !
Sa voix était rauque. J'avais la nausée de stress, ma gorge était serrée et mon ventre noué, ma tête me torturait littéralement. Mais comment j'ai fait pour me fourrer là-dedans moi ?
Après m'avoir entièrement reluquée, il reprit :
- C'est pas mon job à moi de te faire payer, mais si t'as le temps après, on pourra se voir.. hé hé.
Son rire était repoussant, je pouvais lire dans ses pensées rien qu'à son regard, que j'allais clairement mourir ou me faire violer. Ou les deux.
Au loin, j'entendis des voix, un groupe d'hommes, je suppose.
Je les vis pénétrer dans l'usine par le côté gauche, ils s'approchèrent et je sus.

Alors vous pensez quoi de tout ça ?
Chapitre long je sais, j'essaierai de vous raccourcir les prochains.
J'espère que l'intrigue vous plaît, je fais tout pour !
Love u.
<333