Ne leur dit pas

Chapitre 39

Voilà!

J'espère que vous allez aimer.

Bonne semaine!!!

- Je ne sais pas. Je ne suis pas habituée donc... oh, gémis-je quand il se remit à rouler mon clitoris en même temps de me doigter.

- Donc ?

- Donc, ça me met mal à l'aise.

- Tu es magnifique, dit-il, très sérieux. Tu dois t'habituer. Je ne vais pas te dire ça seulement lorsque tu es habillée, même au lit, je te le dirai.

- Tu. Oh. N'es. Pas obligé, dis-je en haletant quand il accéléra.

- J'en ai envie. Jusque-là, tu vas bien ?

- Oui. Comme je te l'ai dit, il ne m'a jamais fait ça ni quelqu'un d'autre avant.

- Parfait, alors, laisse-moi te montrer, dit-il en passant sa langue sur sa lèvre.

Mon âme allait quitter mon corps, me dis-je lorsque je le vis remettre sa tête entre mes jambes. Lorsque sa langue se mit à me laper, je me pus m'empêcher de pousser un cri de surprise et de plaisir.

- Tu n'es pas...

- Chut...

Il lécha mes lèvres, mon clitoris, alla mordre mes cuisses avant de soulever mes jambes, de les mettre sur ses épaules et de m'attirer un peu plus vers lui. J'avais presque les fesses en l'air, pour l'amour du ciel ! Cela ne semblait pas du tout le perturber, le pire.

De son bras droit, il partit entourer ma taille, comme s'il avait peur que je glisse avant remettre sa main libre sur ma partie la plus sensible de mon sexe pour la caresser. Tandis qu'il me massait, sa langue était de me faire découvrir de nouvelles sensations.

- Kaden ! Criai-je de bonheur et de surprise quand sa langue se glissa en moi.

Je jurerais l'avoir entendu se moquer de moi après ma réaction. Je le jurais, en fait, il s'était moqué de moi. Sa langue tournoya en moi, me gouta, ressortit pour me lécher, descendit plus bas, il embrassa mes cuisses avant d'aller  plus bas encore. Je me redressai, choquée. Ça allait jusque-là ?

- Tu n'es pas obligé, commençai-je, mais je compris qu'il était trop tard, il l'avait fait. Il m'avait embrassé et mordu les fesses.

Là encore, il avait ri. Il s'amusait à me choquer, en fait. Il aimait ça. Il prenait un grand plaisir à le faire. Il était ce genre d'amant. Il n'avait aucune barrière, compris-je. Je commençais à comprendre que ce qu'on disait de lui n'était pas faux. Effectivement, la suite me le montra. Il n'y avait pas un endroit que ses lèvres négligèrent et il avait une langue experte. Pour la première fois de ma vie, j'avais connu la jouissance à cause d'une bouche. Il devait s'être promis de me faire jouir au moins deux fois comme ça, car même pendant que je tremblais, frémissais, que mes jambes se refermaient dangereusement autour de son cou, sous l'effet du plaisir, malgré mes gémissements de plaisir, il ne s'arrêta pas. Au contraire, sa bouche ne quitta pas mon sexe et petit à petit, je me sentais au bord de l'explosion, sensation qui étrangement, ne ressemblait pas à ce que je sentais habituellement. De plus en plus, la sensation s'incendiait, me dévastant. Je savais reconnaître lorsque j'étais sur le bord de vivre un orgasme, mais cette fois, c'était différent. J'avais l'impression que rien de ce que je pouvais avoir senti avant avec mes autres partenaires ou même ce que j'avais senti tout à l'heure n'était à la hauteur de ce que je sentais en ce moment.

- Kay ?

- Hum ? dit-il, toujours concentré.

- Je me sens bizarre.