Chapitre 16

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Il avait accepté, sauf que je n'avais pas bougé d'un pouce.

- D'accord, attendons un peu, murmura-t-il, patient.

- Merci, dis-je encore.

-Tu me remercies trop.

Je me pris un autre mouchoir, m'essuyai les joues, le visage et me mouchai avant de me relever.

- Je vais simplement prendre un chapeau, dis-je.

- Je t'attends dehors alors.

Je partis prendre mon chapeau avant de descendre aller le rejoindre.

- Où veux-tu aller ? demanda-t-il en passant son bras autour de moi. Et tu pleures toujours.

- Je vais bientôt cesser.

- Je l'espère pour toi. Je peux facilement t'abandonner à la mer autrement.

- Je sais nager.

- Dommage.

On quitta la propriété à la marche.

- Je suis désolée pour toi au sujet de tes parents.

- Moi je suis désolé pour les tiens, mais ils t'aiment. Ta mère a juste une curieuse manière de te le prouver.

Je ne dis rien.

- La mer, me dit-il en exerçant une petite pression sur mon épaule.

- J'ai fini, dis-je en essuyant mes larmes.

- Bien. Alors où allons-nous ?

- Tu dois manger, non ?

- Crois-le ou pas, je n'ai plus vraiment l'appétit.

- On va me chercher une crème glacée et manger des bretzels. Tu me regarderas manger

- J'ai peut-être retrouvé l'appétit, dit-il.

- Parfait.

- Comment sais-tu pour l'allergie ?

- Théo me l'a dit une fois quand j'ai voulu en commander pour souper.

- Ah. Je t'ai apporté quelque chose du voyage.

Il avait plus que piquer ma curiosité.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Tu verras quand on retournera chez toi.

- Pourquoi me l'avoir dit maintenant alors ?

- Pour tester ta patience. Pour rien d'autre.

Je me sentais si bien dans ses bras.

- Je suis très patiente, tu sauras, dis-je.

Il rit et me regarda les sourcils levés ?

- Vraiment ? J'ai de sérieux doutes sur ce que tu avances en ce moment.

- Je suis professeure, je suis patiente.

- C'est vrai, mais comment ça se fait que je ne t'ai jamais vu là-bas ?

De quoi parlait-il ?

- Comment ça ?

- J'ai terminé ma dernière année d'études là-bas.

Ma mère sera surprise d'apprendre qu'il avait été à l'université.

- Vraiment ?

- Oui, contrairement à Théo, j'ai du venir vivre à New York plus tôt pour devenir pilote alors j'ai changé d'université.

Ne leur dit pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant