Chapitre 27

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Bonjour, ce message s'adresse à tous mes lecteurs, vous aurez remarqué que je ne publie plus certaines de mes histoires depuis quelque temps, je m'en excuse. Cependant, encore une fois, je vais terriblement mal. Ce n'est pas le covid cette fois. Je vais être transparente avec vous. Je vis présentement un deuil, car j'ai perdu mon bébé que j'attendais et pour combler le tout, le père et moi ne sommes plus ensemble. Je parviens à peine à passer une journée sans pleurer à chaque heure, vous comprendrez donc que je n'ai pas d'inspiration. Je suis désolée de tout ça, mais je n'y arrive plus. Je ne sais pas combien de temps cela me prendra, mais je reviendrai.

Je vous aime.

Bonne année encore

Aïssa

Je tenais fermement la main de Dalie, la peur rongeant chaque partie de mon être. C'était sa première course depuis l'annonce de Théo au sujet de son contrat valide et contrairement à la dernière fois, je n'étais pas assise derrière mon écran pour le suivre. Cette fois, j'étais en Belgique entourée d'une foule plus que bruyante, au premier loge en train de le regarder se faufiler entre les autres véhicules. Nerveuse que j'étais, je sursautais très souvent et serrais la main de Dalie chaque fois qu'un autre pilote s'approchait trop de lui.

J'avais peur pour lui.

- Tout ira bien, me dit Dalie.

J'étais cruelle, mais j'aurais préféré qu'il ne réussisse pas les qualifications d'hier. Il ne pilotait plus pour son plaisir, mais par obligation et pour cela, j'aurais préféré qu'il...

Non, je ne devais pas dire ni penser cela. Il n'était pas comme cela. Kaden faisait toujours de son mieux et méritait que l'on le soutienne de son mieux.

- Tout ira bien, murmurai-je en saisissant la main d'Adrienne.

Les trois, suivant le déroulement de la course, on resta en silence, les mains serrées, le coeur battant dangereusement.

Au bout d'une dizaine de minutes, je n'en pouvais plus. Cela pouvait prendre beaucoup de temps.

Doucement, j'enlevai mes mains de celles de mes accompagnatrices et les déposai sur mon ventre pour le caresser.

Aujourd'hui j'aurais dû apprendre le sexe de mon bébé, mais puisque Kaden ne pouvait pas être présent, j'avais préféré attendre et je ne le regrettais pas du tout.

Je ne pouvais plus supporter cette atmosphère, par contre.

Je sentis une main se poser sur mon épaule et malgré le fait que j'avais conscience de l'identité de la personne derrière moi, je sursautai.

- Tu veux que l'on aille marcher un peu ? me proposa Derik qui était venu assister à la course.

J'avais besoin d'un peu de paix. Ne serait-ce que deux minutes loin des cris et du stress de voir Kaden distraire le public.

J'acquiesçai, informai les parents de Kaden même si elles devraient avoir entendue l'échange avant de me lever pour les laisser.

Grâce à l'aide de Derik, je parvins à quitter les estrades sans danger et pus enfin respirer loin des cris, des odeurs de nourriture et de tout le reste.

- Il ira bien. Il sait ce qu'il fait, me dit l'ami de mon petit ami en me regardant d'un air compatissant.

J'écartai mes cheveux de mon visage, regardai autour de moi avant de déposer ma main à sa place due depuis déjà presque cinq mois, c'est-à-dire, mon ventre.

- Je le sais qu'il est très prudent, qu'il fait attention, mais je m'inquiète quand même. Et s'il..

- Il n'aura rien, entendis-je derrière moi.

Ne leur dit pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant