Chapitre 25

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- Qui était-ce ?

- Celui m'ayant fait visiter la ville quand je t'ai laissé avec Jenny.

Elle avait passé tout ce temps avec un homme ? Un inconnu ?

- Tu es en train de me dire que tu as rencontré un homme, as passé ta journée avec lui et l'as invité ici, chez moi ?

- On a mangé à l'extérieur, je ne l'ai pas laissé entrer, je respecte ta maison et tes droits. D'ailleurs, où étiez-vous partis ?

Je grognai d'ennuie et déposai la pomme de terre que je tenais.

- J'étais parti voir Jack à son écurie avec Jenny.

- Oh.

- Il a un nom cet homme ?

- Bien sûr.

- Tu es supposé me dire son nom, pas me répondre bien sûr et ne rien dire par la suite.

- Sauf si j'ai oublié son nom.

Elle se foutait de moi.

- Tu as inventé cette histoire pour me faire payer et me faire gouter à la jalousie, pas vrai ?

- Tu es jaloux ?

- Pas du tout. Tu as le droit de sortir avec qui te plait.

Trop. Comment avais-tu pû inviter un homme ici ?

Le four se fit entendre et j'allais mettre les ailes.

- Donc...

- Donc quoi ?

- Qui est-ce ?

- Je ne le dirai pas.

- D'accord.

En silence, on se remit à découper les pommes de terre. On les assaisonna à notre gout avant que je ne parlai, n'en pouvant plus:

- Je veux juste savoir qui était-ce pour aller le remercier de t'avoir tenu compagnie.

- Ah, je vois.

Cesse de sourire.

- C'est le fils de la voisine. Tu sais, son seul fils. Il m'a parlé d'un sabre Star Wars , si tu veux le remercier, offre-le-lui.

Le gamin de huit ans. C'était simplement lui.

- Je le ferai, dis-je en me mordant la joue.

Merde, c'était donc cela être jaloux.

- Génial alors.

- Tu as fait exprès, l'accusai-je.

- Pas du tout. Je ne cherchais pas à te rendre jaloux, loin de là.

- Hum.

Comme si j'allais croire un mot de ce que tu me disais en ce moment. On alla s'assoir pour planifier notre journée de demain et laisser mariner les aliments découpés avant de finalement les faire frire une fois les ailes prêtes.

Par la suite, nous entrainâmes notre festin avec nous dans le salon, nous installâmes par terre pour finalement jouer au poker et il s'avéra qu'Aïssa était une très bonne joueuse.

Peut-être emportée dans son élan, elle osa même parier avec moi et proposa un marché qui tourna à mon avantage.

Si je gagnais je pourrai lui demander de faire selon mes désirs et si dans le cas contraire, je perdais, elle aura ce privilège. Il fallait croire qu'une question la chicotait pour qu'elle ose proposer une telle folie.

- Tu es certaine que c'est ce que tu veux ? demandai-je.

- Oui.

- Tu sais si tu as une question, tu n'as qu'à me la poser. Je te répondrai.

Ne leur dit pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant