Aïssa, deux semaines plus tard
Je ne pouvais plus attendre, j'avais l'impression que j'allais vomir tellement que j'étais stressée. J'avais les mains moites, le coeur battant la chamade, les joues brulantes et tout cela parce que Kaden venait chez moi.
Hier en arrivant chez mes parents, au lieu de leur parler, de tout leur dire, j'avais plutôt ouvert la télévision pour regarder cette course dans laquelle participait Kaden. Je ne vous mentirai pas. J'avais eut le trac en regardant cette course. Dès que le commentateur nous faisait part de la vitesse accroissante à laquelle il conduisait, je serrais la main de mon père, la peur au ventre.
- C'est lui, pas vrai ? m'avait-il dit en me regardant.
Je ne lui avais pas répondu, trop concentrée sur la télévision.
- Aïssa, ton père te parle.
- Ce n'est rien. Regarde comment elle est stressée.
Cette course durait trop, me disais-je en regardant la McLaren de Kaden.
- Oh seigneur, il faut être fou pour faire ce genre de chose, avait dit ma mère en regardant elle aussi tenant fermement un coussin dans ses mains.
- Pourquoi sors-tu avec un tel malade ? ne pouvais-tu pas trouver mieux ? avais-je entendu au moment que Kaden traversait la ligne d'arrivée, le premier.
J'avais lâché la main de mon père et avais sauté sans m'en rendre compte.
Même maintenant, je ne pouvais pas expliquer pourquoi j'avais sauté, mais bon, retournons à hier.
J'atterrissais que la télévision avait déjà été éteinte.
- Donc c'est lui, avait dit ma mère.
Je m'étais assis doucement, maintenant très refroidie. Pourquoi avais-je sauté et comment aborder le sujet ?
- Tu vas nous répondre jeune femme ?
J'avais regardé ma mère qui perdait patience avant d'hocher la tête.
- On répond par un oui ou un non, avait-elle ajouté.
Stressée, j'avais déglutit péniblement.
- Oui, c'est lui.
Mon père qui était assis à côté de moi s'était levé, avait marché avant d'aller s'asseoir sur l'accoudoir du fauteuil où était assise ma mère.
J'avais regardé les yeux gris froid de ma mère et ceux verts de mon père. Dans leur couple, le plus doux avec nous avait été mon père, pas ma mère. Étant une fervente croyante, ma mère avait toujours voulu suivre la Bible à la ligne. Une vraie catholique ce qui était rare ici de nos jours. Elle ne manquait pas une messe, ne mangeait jamais sans prier et le fait que quelques années plus tôt, je lui dise que j'allais vivre avec un homme en dehors du mariage avait fait en sorte de briser le lien déjà peu solide que nous partagions.
- Tu sais que ce qu'il fait est dangereux ? Quel homme ingrat de risquer la vie que Dieu lui a donné de cette manière !
- Maman, c'est ce qu'il aime. Ce n'est pas de l'ingratitude.
- Ce milieu, ce style de vie ne mène qu'à la luxure et l'oisiveté. Au lieu d'étudier, il a préféré faire ça.
Pour ne pas répliquer méchamment, je m'étais mordu la lèvre.
- Il n'est pas du tout comme tu le penses.
- Pourquoi as-tu choisi un tel homme ? Pour son argent ?
- Non! Je m'en fiche de son argent.
- Tu te fiches que ton petit-ami gagne des millions par année ? Tu veux me faire croire ça ? Si ce n'est pas l'argent qu'est-ce qui explique cette folie ?
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Ne leur dit pas
Roman d'amourATTENTION, CE LIVRE CONTIENT DES SCÈNES POUVANT CHOQUER LE LECTEUR. JE NE SUIS PAS RESPONSABLE DE CE QUE VOUS LISEZ, CAR LE CHOIX VOUS A TOUJOURS APPARTENUE. TOUT VIENT DE MON IMAGINATION, CEPENDANT CE N'EST PAS POUR AUTANT UNE HISTOIRE IRRÉALISTE...