Chapitre 40

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-        Mon fils se comporte bien ces temps-ci ? me demanda la mère de Kay.

Nous étions dans une pâtisserie toutes les trois, les mères adoptives de Kaden et moi pour une petite sortie improvisée. N'ayant pas eu de nos nouvelles ces deux derniers jours, car Kay et moi étions trop occupés à profiter de notre nouvelle liberté sexuelle, elles ont téléphoné aujourd'hui pour me proposer de sortir. Je parle de juste moi, car leur fils devait, aujourd'hui, très tôt, partir pour un rendez-vous d'affaires à deux heures d'avion de la ville.

-        Oui, tout va bien.

-        Super, dis, vous n'avez pas pensé vous marier ?

Moi qui allais prendre mon petit gâteau au citron pour l'apporter à mes lèvres, me figeai.

-        Je ne crois pas que nous sommes déjà à cette étape de notre relation.

-        Pourquoi pas ? demanda Dalie.

-        Je... nous voudrions prendre le temps nécessaire pour mieux nous connaître. Nous voulons-nous embarquer dans le bon navire et non juste embarquer dans un navire.

-        Hum...

-        C'est sage, je comprends, Dalie, nous sommes trop pressées.

-        Peut-être bien. En tout cas. Sinon, toi ?

-        Moi ?

-        Oui, oui, toi, tu vas bien ? En fait, je ne sais pas ce qu'il a dit ou ce qu'il a fait, mais tu rayonnes beaucoup plus qu'avant.

Le sexe était excellent pour l'humain, que ce soit pour son humeur, pour sa santé physique ou même sa peau. Il devait avoir une corrélation entre ce qui s'est passé ces dernières 48 h à la maison.

-        Je suis pourtant fatiguée en ce moment. Elle bouge beaucoup la nuit.

-        Tu pourrais envisager de faire des siestes le jour.

-        Oui, Kay m'a suggéré la même chose.

Le seul problème est que ces dernières 48 h, je n'avais pas pas pu faire ces siestes...

-        Alors ? Qu'est-ce qui a changé ? dit d'une voix malicieuse la mère de Kay.

Je la regardai, ne sachant pas quoi répondre.

-        Oh, laisse-la, tu sais déjà pourquoi. Il a enfin avoué ses sentiments, cet imbécile et depuis, ils se sautent dessus comme des lapins, dit la marraine de Kaden, me faisant éclater de rire.

Elles me regardèrent en silence, surprises, mais contentes.

-        Eh ben... siffla Dalie.

-        Il prend décidément mieux soin de toi. Tu n'étais pas capable de rire aussi fort avant.

Ça, je le savais. En peu de temps, j'avais beaucoup changé.

-        Je le sais, il est merveilleux avec moi.

-        Nous sommes contentes pour vous deux.

-        Merci, dis-je.

-        Bon, ma chérie, notre rencontre arrive, nous devons nous rendre au bureau. On te dépose à la maison ?

Je regardai mon gâteau et secouai la tête.

-        Non, je vais marcher un peu et faire du lèche-vitrine. Je me débrouillerai.

-        Tes chevilles ne sont pas trop enflées pour ça ?

-        Non, non, ça, Kaden m'a acheté des bas de compression et me les masse.

Ne leur dit pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant