9. Apprendre de ses erreurs

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PDV Veronica

J'en ai commis des erreurs, mais celle-là était la pire. Je n'avais aucune envie de l'embrasser, ça devait me permettre de m'enfuir si seulement j'avais été plus rapide. Mon plan était parfait. Je le déconcentrais le temps que je retire le cadenas et je courrait plus vite que je le pouvais. C'est ce que j'ai fait, mais il n'y avait personne pour voler à mon secours sur la route et il ne lui a pas fallût longtemps pour me rattraper. Je n'ai jamais été aussi déçu et honteuse de toute ma vie. Je suis pathétique et actuellement je suis menotté à lui. Ma main suis le mouvement de la sienne et je le regarde engloutir du poulet comme ci dix personnes vivaient en lui. Je n'ai même pas réussi à terminer mon assiette tellement j'étais dégoûtée d'avoir lamentablement échoué à ma nouvelle tentative pour fuir.

- Ta petite tentative ne t'a pas donné faim ?

Je le foudroie du regard.

- Ah oui, elle ne vous l'a pas dit ? Elle a encore tenté de s'enfuir, mais elle a innovée cette fois.

- Et cette technique à marcher ? Demande Livio négligemment alors qu'il devait vraisemblablement connaître la réponse puisque j'étais encore dans ce maudit sous-sol.

- Non, déclare leur chef en souriant.

- T'étais pourtant bien réceptif, je lance.

Il plonge ses yeux clairs dans les miens. Je sent mes joues chauffer. La tension est palpable et je n'ai jamais été aussi gêné de toute ma misérable vie.

- Tu m'as pris au dépourvu.

- Au moins j'ai réussi à te surprendre.

- Tais-toi sinon c'est moi qui te ferai taire.

- Essaie pour voir.

- Tu ne m'en crois pas capable ?

- Je n'en doute pas une seconde.

Il regarde furtivement mes lèvres. Il s'apprête à parler quand Amalia le devance.

- Tu parles d'autres langue Veronica ? Demande t-elle pour changer de sujet.

Mon regard toujours vissé à celui de son chef je réponds :

- Non.

Il rit.

- Tu vas devoir apprendre, déclare t-il.

- Tu parles combien de langues ?

Fallait-il vraiment être bilingue pour faire partie d'un cartel ? Sinon mon anglais se mesure aux maigres cours que j'ai suivit au collège.

- Beaucoup, mais celle que je préfère c'est la tienne.

Je sent mes joues devenir encore plus rouge.

- Ok... , lance Amalia dans un murmure presque inaudible.

- J'ai pas mis la langue, j'ajoute.

- Pas cette fois.

- Ça ne se reproduira plus.

- Tu en as l'air persuadée.

- Je te déteste, je souffle.

- Déteste moi alors.

••

La tension était palpable entre nous ces derniers jours. Surtout durant les entraînements où il me foutait clairement la misère et l'ors de notre concours de celui qui soutiendra le regarde de l'autre le plus longtemps. Sans parler de ses sous-entendus face au stupide baiser. Je voulais m'enterrer pour ne plus l'entendre, ou l'enterrer lui pour qu'il se taise. Nous sommes deux gros joueurs et ça pourrait durer des heures si entre temps il ne disparaissait pas dans la cave plusieurs heures avant d'en sortir plus énervé que jamais, et dans ses moments là je préfère ne rien dire et l'ignorer car sinon c'est moi qui prend. Je passe la majeure partie de mon temps dans le salon, surveiller par Livio et Reggio, ou en entraînement supervisé par Teo mais surveiller par Giuseppe et Enzo parce que leur chef n'a aucune confiance en moi, et il a raison car je ne cesserais jamais d'essayer de m'enfuir.

Flying in hells Où les histoires vivent. Découvrez maintenant