43. Nouveau départ

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PDV Veronica

Une femme avec un panneau où mon nom est inscrit me fait signe. Je fait rouler mon énorme valise jusqu'à elle. Elle est exactement comme Marco me l'a décrite quand je l'ai appelé à mon arrivée. Elle est grande et bronzée avec des yeux bleus aussi vif que les yeux des Cruzo. Ses longs cheveux noir sont rassemblés en une nattes qui lui arrive à la taille. Elle porte un top bleu assortie à ses yeux et un jean blanc. Son sourire est chaleureux et elle me prend immédiatement dans ses bras.

- Tu es exactement comme Marco t'as décrite. Tu es magnifique.

Je m'écarte d'elle rapidement. Je n'aime pas les accolades parce que toutes leurs mains me rappelle lui.

- Je m'appelle Darla.

Je lui sourie gentiment. Elle prend ma valise et je la suit jusqu'à une magnifique décapotable blanche. Elle ouvre le coffre et y pose la valise.

- J'espère que t'as pris tes lunettes de soleil.

Je sort la paire de mon sac et la secoue, faussement enthousiaste. Elle pose les siennes sur ses yeux, le sourire aux lèvres. Elle monte dans la voiture et je l'imite. Elle démarre et le soleil qui frappe ma peau me fait un bien fou.

- Tu verras, la vie est simple à La Havane. Et la maison que Marco a acheté est immense.

Je me tourne vers elle.

- La maison ?

- Oui. Il ne t'a pas dit ? Il a acheté un quartier complet pour qu'on est aucun voisins. Ma maison est en face de la tienne, j'habite avec Marcus, mon fils, oh ! Je t'ai acheté un chien, je me suis dit que tu te sentirais moins seule.

J'assimile les informations la bouche encore ouverte.

- J'ai pris pas mal de liberté, je sais, mais je ne suis pas souvent là et tu vas t'ennuyer, crois-moi. Si je n'avais pas Marcus je mourrais d'ennuis.

- Je ne savais pas que Marco avait un fils.

Elle hausse les épaules.

- Il ne l'a dit à personne parce que la lignée Cruzo devait s'éteindre avec lui, Flavio, Giulia ou Matteo.

J'ai l'impression de me prendre un coup de poings dans l'estomac.

- Donc vraiment personne ne sait ?

- Imagine la tête de Matteo si il découvrait que y'avais un Cruzo en plus ?

Je ne veux pas imaginer.

- Marco viens souvent ici ?

- Il y est tout le temps. Quand il a commencé sa cavale il est directement venu ici et s'est fait passer pour mort.

- Vous vous connaissiez déjà à l'époque ?

Elle sourie malicieusement.

- Oui. Enfin, très peut. Je suis italienne moi aussi, ma mère était espagnol. Quand Marco m'a demandé de tout quitter pour venir ici je n'ai pas hésité une seconde. Ça faisait quoi ? Cinq mois qu'on se connaissaient ? Mais j'étais convaincue que j'allais être heureuse avec lui. Et je ne me suis pas trompée.

Elle s'arrête à un feu et pianote sur son téléphone avant de redémarrer.

- Il est partit uniquement parce que Matteo l'a appelé, et il est revenu plusieurs fois depuis d'ailleurs. Et si il s'est fait repérer c'était à cause de Flavio, mais bon...

Elle tourne dans une rue pavillonnaire.

- Je t'ai acheté plein de trucs dont tu auras sûrement besoin, enfin forcément. Marco t'a acheté une voiture aussi.

Flying in hells Où les histoires vivent. Découvrez maintenant