Flying in hells

2. Jolies petites voleuses

PDV Teo

- C'était stupide, dis-je simplement. Comment vais-je avoir ce que je cherche maintenant que vous avez buter cette puttana ?

Rick hausse les épaules. Il en a dans les couilles mais il n'a rien dans le cerveau.

- Je m'en remets à toi, lance Amedeo, laissant reposer sur mes épaules le poids des conneries de son fils.

Bien évidemment, après l'avoir tuer il faut que je fasse le reste du boulot.

- C'est bien beau tout ça Amedeo, mais maintenant qu'est-ce qu'on fait ? Edalyne est partit et avec elle ma putain de caisse.

Je ne contrôle plus ma colère. Je m'avance vers le cadavre sans vie de cette blonde écervelée. Qu'est-ce qui m'a pris de la prendre pour une vide couille aussi ? Je la retourne du pieds et son visage s'étale dans la flaque à ses côtés. Je fouille ses poches mais rien, pas de clefs.

- Cazzo di merda ! J'hurle.

La pluie ne fait que m'énerver d'avantage. Je vais les tuer, tous les tuer, et Rick en priorité. Je l'attrape par le col et le plaque contre le mur. Même si je ne perçois pas une once de peur dans son regard je sais qu'il n'osera rien.

- Pourquoi tu ne l'as pas acheté ?

- Moi, je veux la brune.

- Tu aurais pu l'acheter pour avoir des informations, pauvre crétin.

- Je veux la brune, répète t-il.

- Tu l'auras, grondé-je en le lâchant. Il faut qu'on la retrouve, elle doit forcément savoir quelque chose.

Amedeo s'avance vers moi.

- Combien il te faut d'homme ?

- Qu'importe, trouvez là, et quand vous l'aurez appelez-moi immédiatement. Que personne ne la touche avant moi.

••

Cinq heures plus tard

J'entre en trombe dans le QG. Rick à apparemment trouver la fille, et la voiture par la même occasion. Je m'avance jusqu'à lui, en pleine partie de carte avec Livio, l'un des rares qui m'es plus loyal qu'à Amedeo. C'est un de mes hommes après tout, mais mon oncle est le parrain, il est plus grand.

- Où, grondé-je simplement.

- Je te le dit mais je la veux.

- Quand j'aurais ma marchandise tu auras ta pute.

Il sourie.

- Tu auras ta marchandise, m'assure t-il. Elle a ta mustang.

Si j'en étais capable je serais heureux. Je saisit une arme tiré au hasard et je quitte la maison pour monter dans mon 4x4. Rick et Livio sur les talons. Je préférerais ne pas les emmener et mener mes petites affaires loin de leurs yeux, à l'abris en dehors de Syracuse, mais Amedeo m'a à l'oeil et il a des accords avec la moitié de l'Italie alors je suis obligé d'accepter contre mon gré de me faire surveiller par cet abruti de Rick. Il entre une adresse dans le GPS du 4x4 puis je prend la route indiquer par la voix robotisée d'une femme. Le soleil commence à se lever et mes yeux me pique. Voilà plusieurs jours que je n'ai pas dormis, a la recherche de la voiture que cette puttana m'a volé l'ors de notre parti de jambes en l'aire le week-end dernier. Amedeo avait raison, les filles de Vector sont mauvaises en tout point. Aussi moche qu'elles baisent mal.

Arrivé devant un immeuble délabrée le GPS nous prévient de notre arrivée à destination. Je lance un regard interrogateur à Rick qui se contente de hausser les épaules. Nous descendons de la voiture et inspectons les alentours à la recherche de mon bébé, le seul héritage que m'a laissé mon cher père pas adoré avant de se faire assassiner par ces deux puttana. Arrivé devant la porte d'entrée, pas de voiture. Rick commence sérieusement à me taper sur le système et voyant le regard que je lui porte il le comprend.