PDV TeoReggio à réussis à me traîner dans ce taudis ce soir. J'étais plutôt d'humeur à noyer mon chagrin dans une bouteille de Vodka en compagnie de mes hommes qui n'ont ni femme ni enfant. Enfin, y'en a que deux : Reggio et Enzo. Donc nous voilà en trio, dans ce bar dégoté par Reg, l'un des seuls de Milan qui n'appartient pas à Vector, donc celui dans lequel on devait aller. Après avoir vidé une bouteille en jouant à des jeux stupides sur des applications qu'Enzo a trouver dans l'espoir de nous divertir nous avons commandé le seul plat qu'ils servent ici : un burger dégueulasse. Ça ne m'a pas empêché pour autant de l'avaler en intégralité et voilà maintenant que je ne ressens plus les effets de l'alcool. Le serveur pose trois bières sur la petite table ronde autour de laquelle on est entassés. Y'a pas mal de monde ici. L'horloge murale annonce 00h31. Le réveillon n'était rien comparé au jours sombre qu'est le vingt-cinq décembre. Pire journée du calendrier. Celle à laquelle je m'autorise la cuite qui me permettra d'oublier tout, jusqu'à mon nom, mais pas ce soir. Non, ce soir je n'ai pas envie d'oublier la douleur qui ronge mon âme de pêcheur.
Mes yeux divaguent dans la salle alors que la musique merdique bat son pleins en explosant mes tympans. Il n'y a pas beaucoup de filles ce soir, ou alors la plupart son accompagné. Mon regarde s'arrête sur une petite brune vêtue d'une robe rouge. Rien de bien extravagant et c'est ce qui justement m'interpelle. Pas de talons, une robe décolleté sans être vulgaire et qui lui arrive mis cuisse. Elle est bien différente des filles ici car ce sont des putes, à moitié à poile si ce n'est pas en intégrale en train de se faire prendre des deux côtés. Ses long cheveux brun tombent en cascade dans son dos et quand elle se mets entièrement face à moi mon coeur rate un battement. Je la vois partout. Son visage se dessine partout où mes yeux se posent. Je reporte mon attention sur les gars et avale de longues gorgées de cette bière bon marché.
- Vous comptez me faire jouer à ces jeux débile toute la soirée ?
- On aurait bien été dans un club de Vector se taper deux, trois putes mais tu manquerais à ta parole, répond Reggio un léger sourire aux coins des lèvres.
- Rien ne vous empêche d'y aller.
- Et te laisser te morfondre sur le canapé ? On est pas si mauvais, lance Enzo suivit d'un coup de coude de Reggio qui le fait grimacer.
Je reporte ma bière à mes lèvres.
- C'est pas la petite Veronica là-bas ?
Reggio pointe du doigts une fille et j'ai l'impression de rêver. La fille vêtue de cette robe rouge était bien elle, je n'avais donc pas halluciné. J'appuie sur mes yeux avec mes doigts avant de les rouvrir subitement et je louche sur les deux hommes qui l'accompagne. Deux type costaud, large et surtout... identiques. Je donne une tape sur le torse de Reggio.
- Elle est avec les jumeaux.
Leurs regards convergent vers Veronica. Elle tient une queue de billards entre ses mains pendant que l'un des deux jumeaux joues. Je bout, la rage coulant dans mes veines.
- Quelle salope !
Je ne peux pas retenir ma rage. Elle sait que je les traques et elle fait amis-amis avec eux ? Et si ce n'était pas le cas elle n'a pas l'air de quelqu'un qu'on a kidnapper. Jamais elle n'a rit comme elle le fait actuellement avec l'un des membres de mon cartel. Elle vivait avec la mort dans l'âme et pourtant là elle à l'air... heureuse ? Ou différente ?
- Tu trouves pas qu'il lui ressemble ? Demande Enzo à Reggio.
Mes hommes me regardent puis regardent les deux hommes tenant compagnie à Veronica.
- C'est vrai ça ! S'exclame le brun à ma gauche. Ils te ressemblent plus que Marco et Giulia réunis.
Je fronce les sourcils.
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Flying in hells
RomansaCe livre est une dark romance Impulsif, acerbes, sadique, cruel, sournois, autoritaire, brural. Des tas d'adjectifs pouvaient qualifier Matteo Cruzo et tous était vrai. Italie : des cartels sanglants. Des dizaines. Parmi eux : le cartel de Cruzo où...