PDV VeronicaJe ne me suis jamais sentie autant pas à ma place qu'en ce moment même. Je ne sais pas ce que je fais ici, ni pourquoi il me présente comme un membre de son cartel et pas comme la fille qu'il a kidnapper. Ce que je sais c'est que les regards insistant de sa mère et sa soeur me mette mal à l'aise. J'évite soigneusement leurs regards, jouant avec mes doigts ou laissant les chansons de Noël envahir mon esprit, même s'il divague souvent sur ma famille. Depuis leurs mort je n'ai pas fêté Noël une fois, et après la mort des parents d'Eda non plus, pour moi c'est un jour comme un autre, qui me rappelle que je suis orpheline et que rien au monde ne pourra changer cette sensation. Rosalia, la mère de Teo, dresse la table en compagnie de Giulia qui ne cesse de me lancer des regards pleins d'interrogations et plus j'évite son regard plus il est insistant.
- Venez manger les enfants.
Le brun à côté de moi souffle avant de se lever et je limite. Nous rejoignons la table et nous installons et même si ce festin à l'air divin, je n'ai pas faim. Rosalia prononce le bénédicité et j'observe les traits sereins de cette femme. Elle me sert une première cuillère et je l'arrête net, ne voulant pas ingurgiter plus car je sais que ça ne passera pas, l'entrée est bloqué par l'énorme boule qui ne cesse de grossir.
- Tu ne l'as nourri pas mon fils ?
Les lèvres de son fils s'étire en un léger sourire qu'il fait presque aussitôt disparaître.
- Elle ne mange pas beaucoup.
C'est en partie sa faute, il m'a affamée et mon estomac s'est habitué à ne plus manger la quantité qu'il me faut mais celle nécessaire à ma survie.
- Il faut lui faire prendre des compléments alimentaires, elle ne doit pas dépasser les quarante kilos. Tu l'as pesé ?
Il hoche négativement la tête.
- Fait lui faire des exercices, elle est proche de l'anorexie.
- Elle en fait, mamma.
Aucun son ne parvient à sortir de ma bouche. Le monde autour de moi commence à manger mais l'appétit n'est pas là. Teo me lance un regard, m'incitant à manger mais je secoue faiblement la tête de gauche à droite.
- Mange sinon c'est moi qui te ferais manger.
- Je n'ai pas faim.
- Veronica, insiste t-il durement.
Je saisit ma fourchette, la main tremblante et prend une cuillerée que je dirige avec difficulté dans ma bouche. La mastication me paraît interminable et j'ai l'impression que les aliments m'arrache la gorge quand ils l'a traversent. Je saisit le verre d'eau plein que Rosalia m'a servie, attentive à chacun de mes mouvement, et en avale une longue gorgée pour tenter de faire disparaître les brûlures dans ma gorge.
- Voila, dis-je après avoir posé le verre sur la table, j'ai manger.
Rosalia semble dépitée, et son fils est irrité. Je n'ai pas faim et me forcer à manger ne changera absolument rien. Je les regardent manger silencieusement, écoutant sans vraiment prêter attention sur leurs échanges, jusqu'à ce que Teo parle du retour d'un dénommé Flavio, son frère aîné. Les fourchettes tombent dans les assiettes et les bouches s'ouvrent.
- Oh mio Dio, s'écrit Rosalia comme ci cette nouvelle était la plus surprenante qui soit.
Je n'ai pas tout suivit. Amalia m'a fait un débriefing. Et de ce que j'ai compris, Flavio à fait énormément de connerie et Teo s'est assuré qu'il passe le reste de sa vie en prison. Mais puisque qu'Amedeo l'a fait sortir il ne purgera pas sa peine. Il ne reste qu'une option : l'abattre. Et le chef du cartel veut le faire seul.
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Flying in hells
RomanceCe livre est une dark romance Impulsif, acerbes, sadique, cruel, sournois, autoritaire, brural. Des tas d'adjectifs pouvaient qualifier Matteo Cruzo et tous était vrai. Italie : des cartels sanglants. Des dizaines. Parmi eux : le cartel de Cruzo où...