48. Oeil pour œil, dents pour dents

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PDV Teo

24h plus tôt

J'observe Veronica avancer sur l'allée de gravier. Hier n'était pas un rêve, elle était réellement là. Je l'ai tenue dans mes bras et je lui ai dit que je l'aimais. Elle est partie, mon cœur s'est brisé mais il le fallait, il faut qu'elle s'éloigne et qu'elle me laisse finir ce que je suis venu accomplir. Mon téléphone vibre une nouvelle fois mais je ne réponds pas. Veronica se retourne vers moi et je croise son regard sombre. Une camionnette s'arrête devant elle, la porte s'ouvre et avant qu'elle n'est le temps de réagir un homme l'attrape. Je ne perds pas une seconde. Je dévale les escaliers en composant le numéro de Giuseppe. Je court dans les gravier qui me scies les pieds.

- Je viens de t'app...

- Veronica viens de se faire enlever.

Je tente de percevoir la plaque d'immatriculation mais la camionnette fonce à vive allure. Je hurle. Je hurle ma rage. JE L'AVAIS RETROUVER PUTAIN !

- Teo...

- J'arrive.

Je me précipite à l'étage, jurant après chaque cailloux qui traverse mes pieds. J'enfile mon jeans et saute dans mes chaussures. J'attrape mes clefs et quitte la maison en enfilant mon pull. Je grimpe dans le 4x4 que Reggio à ramener hier et démarre à vive allure. Je fonce dans la ville encore endormie, j'accélère, avalant les kilomètres avec ma voiture jusqu'à m'arrêter devant l'immeuble. Je me gare en plein milieu du parking et court jusqu'à l'appartement. Je défonce la porte et me place face aux hommes, assis autour de la table basse avec les plans que Giuseppe a dégoté sur la villa. Ils me regardent tous comme ci je venais d'une autre planète et ma rage est tellement grande que je pourrais tous les tuer sans faire le moindre effort.

- VERONICA À PUTAIN DE DISPARU !

Les bouches s'ouvrent, un mélange de surprise et de confusion.

- Elle est morte, lance Giuseppe les sourcils froncés.

Les jumeaux et Marco se lèvent d'un bon.

- Je croyais que vous l'aviez mis en sécurité ? Hurle mon frère.

- Elle était dans une putain de maison fermer à clefs ! Gronde sucetteman.

- QUOI ? Je m'époumone.

Ils m'ignorent.

- Ils l'ont kidnapper dans la maison ? Demande Marco affolé.

- Non, je les coupes. Elle était avec moi.

Les trois écarquille les yeux.

- MAIS POURQUOI FAUT TOUJOURS QU'ELLE SE SAUVE PUTAIN ? Hurle sucetteman.

- T'as vu quelque chose ? Demande Greco en s'allumant une cigarette.

Sucetteman lui vole et traverse la pièce.

- Une camionnette noir, c'est tout. Les gars portaient des cagoules. Dès qu'elle a passé le portail ils sont arrivés donc je pense qu'ils attendaient là depuis un moment.

Sucetteman écrase sa cigarette sur le sol.

- C'est un putain de joints qu'il me faut.

- Mais attendez... Vous étiez au courant ?

Je lance un regard accusateur aux Cruzo présents dans cette pièce.

- Vous trois ?

Ils acquiescent.

- Et toi tu m'as rien dit ? Je m'exclame en désignant Marco.

- De base elle devait rester loin de toi, loin de vous tous, se défend t-il. J'y avais veillé. Mais elle n'en fait qu'à sa tête.

Flying in hells Où les histoires vivent. Découvrez maintenant